Le Festival International Vive la Magie fête ses 10 ans d’existence. On doit la naissance de ce festival à un passionné nommé Gérard Souchet. En 2008, il se lance dans une aventure folle, autoproduire un plateau d’artistes illusionnistes internationaux, sans aides ni subventions, en prenant des risques financiers énormes. Les premières années en Bretagne sont dures mais encourageantes et des périodes plus difficiles attendront les Souchet avant que la machine ne prenne son envole et conquière les trois quart de la France.
Car la grande force de cette équipe est qu’elle travaille en famille ! Il y a le patriarche fondateur Gérard, sa femme Monique (responsable de la billetterie) suivis de leurs enfants Margot (conseiller d’accueil), Antoine (conseiller magique) et Clémentine (conseiller touristique). Chacun ayant une mission bien précise dans le déroulement du festival.
Les Souchet sont aussi épaulés par une équipe bretonne fidèle depuis leur début : Vincent Delourmel, Yohann Gauthier, Christophe Boisselier, Sylvain Guillaume… Au total, c’est plus d’une vingtaine de personnes qui sont convoquées à chaque spectacle.
Le Festival International de magie reprend, à sa manière, la place laissée par le grand producteur et magicien André Sanlaville qui pendant plus de 40 ans a fait travailler les plus grands magiciens avec son Festival Mondial de la Magie, en France et à l’étranger dans les années 60-70.
François NORMAG (Maître de cérémonie)
François Normag est le présentateur officiel du Festival depuis plusieurs années, succédant à Gaëtan Bloom, Hugues Protat et Eric Leblon.
L’exercice de présentateur est périlleux et beaucoup s’y cassent les dents, tirant trop la couverture sur eux en transformant leur passage en one man show, éclipsant le reste du plateau…
Normag est clairement le « Monsieur plus » qui donne une formidable impulsion à la représentation. Magicien, comédien, il sait comme personne présenter et mettre en valeur les artistes d’un gala par son sens de l’humour, de la répartie et de jeux de mots savamment choisis. Avec lui les transitions sont fluides et sensées.
Elégant et drôle, il sait se mettre le public dans sa poche dès les premières minutes de la représentation et le conditionner à ovationner les artistes qui défileront sur scène, jusqu’au final en feu d’artifice à l’image de sa canne qui s’embrase.
François Normag proposera dans ses intermèdes le truc de l’aiguille qui transperce le ballon sans le faire exploser avec une double apparition de colombes et d’un lapin, le tour du puzzle avec une pièce manquante représentant le sourire de la Joconde, une apparition de billets dans une boîte en plexiglass, une routine de chasse aux pièces classiques avec un enfant, une séquence de Cards Across où trois cartes voyagent d’un spectateur à un autre de façon comique, et enfin un tour sans parole avec un carnet qui se finit par la révélation d’un carte librement choisie dans la bouche du magicien.
DION (Théâtre Noir et magie fantasque)
Le magicien hollandais Dion Van Rijt (né en 1991) est un artiste complet. Passionné de théâtre, il découvre la magie à l’âge de six ans et pense que cette forme d’art est le moyen idéal pour s’exprimer. Il pratique en parallèle l’art du ballet et comprend très vite que ces deux disciplines s’harmonisent parfaitement. Adolescent, il développe son premier numéro de magie théâtrale.
En 2006, Dion créé le très controversé Magic Tango. Un numéro classique de danse et de magie qui est transcendé par le tango moderne et émotionnel d’Astor Piazzolla. Dion deviendra par la suite Champion d’Europe de Magie en 2011.
En 2013, il met au point un numéro exceptionnel et novateur avec The White Magic Rabbit. Un mélange de classicisme et de surréalisme, de ballet et de magie traditionnelle ou les univers des romanciers Lewis Carroll et Richard Matheson fusionnent dans un esthétisme culotté à la limite du kitsch.
En 2016, Dion crée le fantastique M. Purpurs, un personnage à la Tim Burton, croisement entre Michael Keaton dans Beetlejuice et Johnny Depp, le chapelier fou d’Alice au pays des merveilles.
Après des débuts de magie classique, Dion se dirige clairement vers des univers très étudiés et référentiels favorisant l’éclosion de personnages haut en couleur qui sont affublés d’une gestuelle précise et de tics soigneusement travaillés comme un fil rouge (le grattement d’oreille et le frottement de la patte du lapin blanc ou la remise en forme capillaire de Mr Purpurs).
Dion est clairement un des magiciens les plus créatifs et originaux au monde, ne laissant rien au hasard et développant un univers esthétiquement fort, unique et percutant s’appuyant sur une solide base technique et une grande connaissance de l’art magique.
Pour remercier l’équipe du Festival International de Magie de l’avoir accompagné pour la création de ses nouveaux numéros depuis 2009, Dion offre un acte inédit de Théâtre Noir qui sera présenté uniquement durant la 10ème saison du festival. Intitulée Delusional, cette magnifique pièce mélange la danse, la magie, le théâtre noir et le théâtre d’objets.
Un tuyau en forme de serpent dessine une porte dans l’espace dans laquelle apparaît le personnage de Dion, habillé d’un costume uniforme et affublé d’une coiffure de feu. Le « serpent » disparaît dans le dos du personnage comme happé et laisse apparaître un bateau miniature dont deux voiles sont arrachées et transformées en foulard. Le grand foulard est alors déployé dans l’espace et se transforme en escalier sur lequel Dion s’aventure. Des ailes apparaissent dans le dos du personnage, puis ce dernier arrache une plume qui lévite dans les airs et écrit dans l’espace la phrase « Vive la magie » (en hommage au Festival). L’escalier disparaît, puis une cage fait son apparition avec dedans le nombre 10 (comme les 10 ans du festival). Tout disparaît, ainsi que le texte qui se transforme en une ligne matérialisée par une corde (superbe idée !). Un drap est suspendu et nous voyons apparaître une fenêtre qui s’ouvre avec à l’intérieur la lune qui pointe le bout de son nez et lévite. La fenêtre disparaît et laisse la place à un gros livre dont les pages surgissent en cascade pour former une porte (comme au début) qui laisse apercevoir un deuxième personnage en cape et capuche blanche, qui se révèle être le présentateur du festival François Normag.
Quel superbe numéro poétique et audacieux qui sait se faire une place de choix dans la discipline du Théâtre Noir avec ses références intemporelles que sont Omar Pasha et Les Chapeaux Blancs. Dion réalise un petit miracle de légèreté en convoquant des objets et des éléments qui dialoguent entre eux comme un cadavre exquis surréaliste ouvert sur l’imaginaire d’histoires communes.
Lors d’un deuxième passage, Dion nous présente le fantasque M. Purpurs, un homme marionnette sortant d’une immense boîte à musique à l’image de Petrouchka d’Igor Stravinsky. Un arbre mou et blanc surgit ensuite de la boîte sur laquelle sont disposés des foulards blancs. Foulards qui vont changer de couleur un à un avant que l’arbre ne fasse de même et ressurgit aux couleurs de l’arc en ciel.
Hector MANCHA (Manipulation, pickpockétisme)
Hector Mancha est un artiste espagnol multidisciplinaire spécialisé dans la cartomagie, la manipulation, la magie de salon, le pickpockétisme, les ombres chinoises et l’improvisation.
Mancha, c’est avant toute chose un personnage d’une loufoquerie incroyable. Car au-delà d’une maîtrise exceptionnelle et incompréhensible des cartes, qui l’a vu remporter le 1er prix de manipulation et le Grand Prix à la FISM 2015, c’est l’étrangeté de sa gestuelle et de ses mimiques qui interpellent les spectateurs.
Dans la tradition des grands artistes du muet, le mime et l’expression corporelle sont ses modes de communications privilégiés, pratique et international ! Hector Mancha est « muet » et campe une sorte de SDF, portant des vêtements trop courts pour lui et limite en guenilles, pris par de soudains soubresauts qui l’amènent à se déhancher à la manière d’un danseur de samba (un de ses leitmotive).
L’étrangeté de son physique hors norme, grand, chauve, morphologie atypique, énormes mains, pieds disproportionnés, nous fait penser à un personnage sorti d’un roman de Mary Shelley. Un espèce de gentil ogre, un peu pataud qui surprend le public par ses capacités hors du commun de manipulateur.
Son numéro FISM est juste un moment incroyable qui repousse les limites d’un domaine qui s’est perdu, dans les années 2000, dans une profusion esthétisante et sclérosée due au clonage de manipulateurs asiatiques et sud-coréens. La simplicité de la situation : un sans-abri en marge de la société, faisant la manche avec son chapeau ; est le point de départ à la production crescendo de billets de banques qui vont se loger miraculeusement dans son haut de forme.
Hector Mancha interviendra également dans le gala avec un numéro de comédie, de pickpockétisme et de mime atypique où il produit des cartes en bouche, envoie des cartes boomerang dans la salle, effectue le tour des balles éponge et « dépouille » un spectateur de ses biens (lunettes, portefeuille, téléphone portable, montre, carte d’identité…), sans qu’il ne s’en aperçoive avec la complicité du public, pour lui redonner à la fin de la représentation.
Jaime FIGUEROA (Magie comique)
Jaime Figueroa est un ovni totalement barré ! Un clown espagnol surréaliste qui évolue dans le domaine de la magie comique ringarde, datée et déjantée à la Otto Wessely ou Evgeniy Voronin, utilisant du matériel de magie moderne stéréotypé.
Constamment sur le fil du rasoir, son interprétation du type perdu laisse les spectateurs perplexes dès les premières minutes. Faut-il rire ou pas ? Est-ce de « l’art ou du cochon ? »
Ou veux-t-il en venir ? Et bien justement nulle part ! C’est un geste de pur non-sens dans la pure tradition surréaliste. C’est cela qui est remarquable, la folie et la perdition qui envahit petit à petit le personnage, parasité par une musique assourdissante de torero espagnol qui le fait rater tous ses tours. Au programme, un irrésistible guéridon mou, des anneaux chinois qui s’enclavent à un cintre puis à une chaise, une colombe broyée puis ré-animée… Un grand moment de comédie interprété par un grand artiste !
ANAELOVITCH (Magie théâtralisée)
Anaël Meunier est un artiste illusionniste né en 1983. Il est « le régional de l’étape » avec Zuk et Silhouette.
A ses débuts, il pratique la magie traditionnelle en s’inspirant d’artistes magiciens connus… Rapidement, le besoin « d’aller plus loin » se fait sentir. Il trouve peu à peu ses sources d’inspirations dans l’univers cinématographique et dans la bande dessinée, plus particulièrement dans le fantastique et le poétique. Ceci l’amène au fil du temps à créer son propre style magique, à faire correspondre sa personnalité à sa pratique de la magie. Très imaginatif, il crée des illusions et des numéros originaux. Il réalise lui-même son matériel afin de rendre ses spectacles uniques. Avec La nuit magique et Dr Anaël et Mister Corantin, il créé deux spectacles références pour le jeune public.
Dans son numéro de scène, Anaël campe un vagabond, un personnage lunaire nommé Anaelovitch perdu dans une toundra sibérienne d’une Russie intemporelle et enneigée. Dans ce cadre hors du temps, le souffle du vent froid et la solitude du personnage va déclencher des événements magico-poétiques.
Perdu et livré à lui-même, devant un décor minimaliste de fortune indiquant la direction de « Mockba », Anaelovitch voit sa valise léviter toute seule. La vodka se déversant de sa flasque se transforme en neige.
A plusieurs reprises (comme un fil rouge), la pancarte du décor disparaît pour se retrouver dans sa botte, ainsi que de la neige. En se versant de la vodka, sa tasse lévite toute seule ainsi que la bouteille (remarquable double lévitation d’objets). La valise se met, de nouveau, à léviter et Anaelovitch tire dessus avec un pistolet qui disparaît aussitôt sous forme de neige.
Après toutes ces péripéties, le personnage à froid et pour se réchauffer, il change à vue de costume pour endosser celui de danseur folklorique russe avec une guitare.
Un beau numéro scénique qui nous fait découvrir un univers slave que le public n’a pas l’habitude de voir. Il faut remonter au formidable numéro de Netcheporenko et de ses poupées russes pour retrouver une poésie chatoyante d’une autre époque.
Patrick LEHNEN (Poésie magique)
L’allemand Patrick Lehnen est né en 1983 à Cologne et c’est en 2006 qu’il se fait connaître dans la profession qui le récompense en 2012 par un titre de vice-champion du monde de cartomagie. Magicien de close-up, il diversifie sa pratique en développant un numéro scénique avec des objets usuels.
« J’aime surprendre les gens, pour les atteindre grâce à la magie, l’incrédulité à évoquer leurs visages, quand le scepticisme sérieux cède la place et qu’un grand éclat de rire prend sa place. C’est ma magie. Pas de promesses vides, pas de mots, de buzz exagérés tels que surnaturel, unique, magique. Je ne suis pas un professionnel. Je suis un homme ! Une personne qui donne du plaisir dans la magie. Et je voudrais partager avec vous cette joie. » Patrick Lehnen
Un homme studieux est assis à sa table de travail. Il tape sur sa lampe de bureau, qui a un faux contact, avec son stylo à la manière d’une baguette magique. La lampe s’anime toute seule comme douée d’une vie propre, sans que l’homme ne s’en aperçoive. Quand il se rend compte du phénomène, il essaie d’apprivoiser la chose mais la lampe est facétieuse. Son ampoule change de couleur puis s’éteint. La lampe joue ensuite avec les autres objets disposés sur la table, boit un verre de lait à la paille, se mouche dans un mouchoir en papier… Pendant ce temps, l’homme produit des feuilles blanches, fait disparaître un papier et apparaître un livre puis un bouquet de fleurs. Il dessine ensuite une lampe sur un cahier et cette dernière se matérialise en vrai avec une ampoule qui s’éclaire (superbe effet de la 2D à la 3D). Cette ampoule est placée sur la lampe du début. Le fil électrique est coupé puis raccommodé (un effet de corde classique adapté comme le fil de micro de Gaëtan Bloom) mais la lampe ne marche plus. L’homme est triste. Un foulard apparaît et sèche ses larmes tandis que la lampe reprend vie et l’enlace.
Avec son Lamp act, Lehnen se dirige clairement vers une forme de magie qui a plus à voir avec le théâtre d’objets, en mettant de l’affecte dans les choses inanimées. Cette relation contrariée d’amour vache entre l’homme et sa lampe de bureau est assez déroutante, voir contre nature, à l’image de l’étreinte finale. Le personnage principal de cette saynète théâtrale est bien cette lampe qui nous fait irrémédiablement penser au logo du célèbre studio Pixar, une lampe sautillante, espiègle et pleine de vie, héroïne du premier court-métrage Luxo JR. en 1986. Pixar, d’autres magiciens… de l’image de synthèse.
ZUK et SILHOUETTE (Automates illusionnistes)
Pascal Herrera alias Zuk et Loïc Pontonnier alias Fred Silhouette sont les régionaux de l’étape bourguignonne avec Anaël. C’est un duo comique singulier qui mêle comédie, magie, mime et automate. Leur numéro Magicrazy, découvert lors du concours FFAP 2010 à Paris, a bien évolué et gagné en fluidité et en rythme.
Le balayeur Zuk, fait l’entretien d’un magasin au rayon sport où sont présentés des accessoires de golf et un mannequin en tenue de golfeur. Bientôt la figure inanimée se met à bouger discrètement et Zuk est pris au piège des espiègleries de cette automate facétieux qui le fait tourner en bourrique, jusqu’au final ou les rôles sont échangés : tel est pris qui croyait prendre !
Le numéro est intelligemment construit en choisissant des effets magiques adaptés à la situation, inversés et détournés de leur fonction première, comme l’équilibre impossible maintenu par un club de golf où la tête défaite de l’automate qui va retrouver son cou. Les accessoires et les costumes sont très soignés et permettent des fantaisies.
L’art de l’automate demande de la précision et une concentration extrême, ce que Loïc Pontonnier réalise à la perfection depuis plus de trente ans. Avec Pascal Herrera, les deux compères forment un duo très complémentaire et attachant où la magie, l’automate et la comédie sont bien dosés à l’image de leurs prédécesseurs et précurseurs en la matière, les brésiliens Vik et Fabrini.
HIGH JINX (Grandes illusions)
Le duo High Jinx, Michael Jordan et Tamsyn Sear sont un jeune couple d’anglais spécialisés dans les grandes illusions.
Tamsyn Sear est actrice, danseuse et chanteuse travaillant pour le théâtre, le cinéma et la télévision. Elle rejoint Michael en 2011 pour composer le duo High Jinx. Tamsyn s’occupe de la partie chorégraphique des spectacles et est impliquée dans tous les aspects du processus de création avec Michael : le design et la conception des illusions, ainsi que la confection des costumes et des accessoires.
A 25 ans, Michael Jordan est un artiste complet, comédien, cycliste, jongleur, illusionniste, tourneur d’assiettes, avaleur de feu et guitariste. Il a été élu « Magicien de l’année » au Magic Circle de 2009 à 2011 et est apparu dans divers programmes télévisés et des publicités anglaises. En 2012, 2013 et 2014, Michael a produit, réalisé et joué son propre spectacle au Blackpool Pleasure. En 2015 et 2016, il a commencé une tournée en Europe avec le Festival International de Magie, ainsi qu’au Royaume-Uni.
Les High Jinx feront deux passages, assurant le final au pied levé pour remplacer le couple ukrainien Double Fantasy composé de Vitaliy Gorbachevskiy et Elena, initialement prévu, leurs bagages étant bloqués à la frontière chinoise…
Première grande illusion avec la femme coupée en petites portions suivie du numéro classique des lames de rasoir exécuté par Michael Jordan en solo.
Pour le final, une femme apparaît d’une boîte en feu vide, puis est mise à mal dans une autre boîte avec des sabres lasers. Michael Jordan exécute ensuite, sur l’avant-scène devant le rideau, une superbe routine classique de journal déchiré accompagnée d’une musique où les instruments s’arrêtent un par un à chaque déchirures, pour au final jouer tous ensemble à la reconstitution des feuilles. Une superbe idée.
Pour terminer en beauté leur passage et clôturer le spectacle, Michael Jordan jongle avec trois puis quatre massues, réalise des équilibres impressionnants sur son nez en position couchée. Puis, une planche est disposée sur deux tréteaux sur laquelle sont placés encore deux tréteaux et une planche. Sur ce montage, la partenaire du jongleur-magicien s’allonge à l’horizontal. Une massue est placée au niveau de sa nuque et trois tréteaux sont enlevés progressivement un à un pour arriver à un équilibre impossible et très esthétique sur la massue.
Les High Jinx apportent à la grande illusion leur fraîcheur juvénile et leur compétence de circassiens, même si certaines boîtes sont du déjà-vu…
Conclusion
Le Festival International de Magie a pour habitude de nous concocter un plateau d’artistes remarquables et complémentaires. La difficulté dans ce genre d’entreprise est d’éviter la redite (d’artistes, d’effets, de répertoire, d’univers…) pour donner aux spectateurs une image de diversité. Et c’est de diversité qu’il s’agit ici en montrant toute l’étendue d’un art aux mille facettes qui n’en finit pas d’étonner, à travers ses disciplines (manipulation, grande illusion, arts annexes associés, magie comique…) et ses cultures (internationales).
A noter que c’était la première fois à Dijon et en Bourgogne qu’un gala de magie public était présenté depuis des lustres. Un vide culturel pour notre art qui vient d’être comblé par la venue de cette équipe bretonne à la remarquable organisation.
A visiter :
– Le site du Festival International Vive la Magie.
A lire :
– La conférence d’Hector Mancha lors de la première édition du festival à Semur-en-Auxois.
– La deuxième édition du festival à Semur-en-Auxois.
– La troisième édition du festival à Semur-en-Auxois.
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