Comment êtes-vous entré dans la magie ? À quand remonte votre premier déclic ?
J’y suis entré complètement par hasard, c’était au début de l’année 1989 et j’avais quatorze ans. J’étais en troisième et mon meilleur ami d’enfance, avec qui j’ai démarré, Samuel Gaulay, était tombé sur un livre de mentalisme qui appartenait à son beau-père : PSI ou les principes brillants du mentalisme de Tony Doc Shiels. Jusque-là je ne m’étais jamais vraiment intéressé aux arts magiques. Comme tous les enfants, j’ai dû pratiquer un tour ou deux mais rien de concret. Pour moi, la magie appartenait aux magiciens qui étaient des personnages à part, avec des dons. Je n’avais pas de dons, donc je ne m’y intéressais pas.
Quand avez-vous franchi le premier pas et comment avez-vous appris ?
Suite à cette découverte, avec Samuel, nous avons présenté quelques numéros de mentalisme en duo. Et notre première réaction a été la surprise : ça marchait ! Les gens se faisaient illusionner ! Je crois que c’est là que j’ai commencé à comprendre qu’il était super facile de tromper n’importe qui. À la fin de ce livre, édité par Magix, il y avait une publicité pour recevoir un catalogue de tours de magie. Nous avons découvert alors qu’il existait des accessoires pour magiciens. Un nouveau monde s’ouvrait. Le problème c’est que nous n’avions pas d’argent, ou très peu. Nous avons demandé le catalogue. Nous l’avons reçu. Nous avons réuni nos maigres économies pour acheter notre premier tour, qui s’appelait Paper Flash et qui consistait à faire disparaître un papier à cigarette. Ce tour coûtait 70 francs. Une fortune pour nous !
Nous avons reçu le colis, et là notre déception a été immense. Il s’agissait d’un faux doigt à placer sur l’annulaire et toute une procédure pour parvenir à non pas faire disparaître le papier à cigarette, mais bien à le cacher dans ce faux doigt. La manipulation me paraissait difficile ; je découvrais d’ailleurs que ça n’était pas aussi automatique que le prétendait la publicité !
Déçus, nous avons vraiment cru à une arnaque : la magie ne pouvait pas se réduire à un bout de plastique. Et puis, je ne sais plus trop comment, j’ai essayé de le faire à ma façon avec ce faux doigt. Je l’ai présenté à l’époque à ma belle-sœur et… ça a marché ! Je n’en revenais pas : elle ne voyait pas ce faux doigt alors que je le présentais très, très mal. Cette expérience m’a beaucoup interrogé.
Puis, parce que nous étions dans le fichier de l’incontournable Jean-Pierre Hornecker, nous avons reçu un jour en cadeau une revue de l’AFAP. Une revue qui listait à la fin des clubs de magie. Et ça tombait bien, il y en avait un près de Rennes.
Quelles sont les personnes ou les opportunités qui vous ont aidé. À l’inverse, un évènement vous a-t-il freiné ?
Il y a deux personnes que je vais citer ici. La première, c’est Christian Guignet, qui a longtemps été secrétaire de la FFAP. Quand nous avons découvert l’existence des clubs régionaux, nous étions je crois en 1991. Nous avions continué à acheter des tours de magie chez Magix. Et pour y parvenir, j’avais trouvé un petit job tous les samedis matin, sur les marchés. Je gagnais à peu près 500 francs que j’investissais systématiquement dans des tours et des livres de Marconick, qui étaient à ma portée budgétaire.
Et puis Samuel, qui avait plus confiance en lui que moi, décide d’appeler le club local. Christian Guignet décroche et accepte de nous rencontrer. Je me souviens de cette nouvelle étape : mon père nous dépose devant chez Christian et nous passons deux ou trois heures en sa compagnie. Il nous demande de lui montrer ce que nous savons faire. Et on comprend vite que nous ne sommes pas bons, mais Christian se garde bien de nous faire ce type de remarque. Au contraire, il nous encourage et se révèle être un excellent pédagogue. Il nous propose de revenir le mois prochain avec des balles de ping-pong pour nous apprendre un premier vrai numéro : les Boules Excelsiors. Et pour nous donner envie, il nous montre un effet de disparition à main nue. Il prend une balle de ping pong, fait un tourniquet et nous scotche totalement : ainsi on pouvait faire disparaître des accessoires sans double-fond ? C’était pour nous de la vraie magie et nous étions impatients de revenir.
Le mois suivant nous sommes revenus et nous avons vite déchanté. Christian avait sa façon bien à lui de tester la motivation de ses élèves. Il nous a fait écrire toute la routine à la main sur un cahier. Il nous montrait une première passe comme par exemple faire passer une balle entre les doigts sans la faire tomber. Puis on écrivait comment ça marchait. Nous sommes restés huit mois sur ce seul tour. La condition pour continuer était de maîtriser ce numéro. Nous nous sommes accrochés, même si parfois c’était dur.
Au bout de huit mois, nous sommes passés aux cordes : « la corde coupée », « les trois cordes », etc. Samuel avait découvert l’excellent numéro de Francis Tabary et l’avait décrypté à la télévision. Il a demandé à Christian de l’aider à le travailler.
Au même moment, nous avons rencontré un second magicien connu dans notre région : Gérard Souchet. Notre première rencontre avec Gérard a été brève : à notre arrivée, il nous a proposé de rester dans une pièce avec pour seule lecture le Cours Magica. Au bout d’une heure, nous en avons eu assez et nous avons pris congé. Je pense que c’était aussi une façon de tester notre motivation.
En 1993, ça faisait quatre ans que nous avions découvert la prestidigitation et deux ans que nous apprenions avec Christian. Et c’est là qu’il nous propose d’intégrer le Cercle Magie Bretagne. Mais il y avait une épreuve à passer. Moi je devais présenter les Boules Excelsiors et Samuel le numéro de cordes de Tabary.
Nous étions en janvier, pas très rassurés : se présenter devant une assemblée de magiciens n’est pas facile. Et moi à cette époque j’étais très timide et anxieux. Mais nous sommes entrés sur scène. Moi le premier. Et nous avons été chaleureusement applaudis. Le président de l’époque était Guy Lamelot, futur président de l’AFAP. Et Yves Choplin reprenait le flambeau. Il nous a envoyé à Samuel et moi une super lettre pour nous confirmer notre intronisation dans le monde des magiciens. Nous étions très fiers. À partir de là, tout s’est accéléré. Nous avons créé un premier spectacle avec Samuel et nous avons développés notre notoriété locale autour de notre jeunesse qui était notre principal atout.
Pour répondre à la seconde partie de la question, je suis bien embêté : je n’ai pas le souvenir d’avoir été freiné par quoique ce soit. Peut-être mes parents qui, quand je leur ai annoncé que je serai un jour magicien professionnel ont eu ce réflexe que tout le monde connaît : « ça n’est pas un métier mon fils ! ». Ils avaient raison en fait : j’ai toujours vécu de mes passions. Je n’ai pas de métier, juste des passions qui me font vivre. Et c’est plus un moteur qu’un frein.
Vous êtes le créateur de plusieurs sites dédiés à la magie dont Club de Magie (en 2005) et Chop-Cup (en 2006). Comment vous est venue l’idée de proposer ce genre de contenu sur Internet, plutôt destiné au grand public ?
Il y a une histoire derrière tout ça. En 2005, ça faisait déjà seize ans que je pratiquais les arts magiques avec pas mal de succès. Et un an plus tôt j’avais créé mon entreprise Un Monde Magique, dédié à l’événement magique. Avec mon ami Vincent Gaillard, nous avions créé l’exposition Magi’Malice, destinée aux centres commerciaux. Et ça marchait très bien. Parallèlement, en 2000, j’avais écrit un livre sur la mémoire que j’avais diffusé sur Internet en vente par correspondance. En tant qu’entrepreneur, je n’étais pas intermittent. Il fallait que je diversifie mes sources de revenus. Formé par ailleurs aux métiers du web (développement et webmarketing) dès 1999, je me suis associé à mon complice de toujours, Sylvain, l’homme de l’ombre, développeur de génie qui était tout jeune à l’époque. Et je lui ai proposé de créer pour moi ce site : Club de Magie. L’idée était simple, permettre à n’importe qui d’apprendre des tours de magie contre une somme de 77 euros. Je publiais deux tours par semaine. Et ça a très bien marché, j’ai été le premier à faire ça sur Internet.
Mais j’ai été pas mal critiqué sur Internet pour cette démarche. Du coup, pour éteindre ces critiques, j’ai eu l’idée d’apporter un peu de culture magique à travers des interviews. Pour montrer que ma démarche était aussi et surtout cette passion pour cet art et cette passion du partage. J’ai toujours pensé que le secret à tout prix en magie était une erreur. Erreur qui empêchait l’art magique de se développer. J’ai pris mon caméscope et j’ai proposé à différents magiciens de se prêter au jeu de l’interview. Pour la petite anecdote, j’avais été journaliste en 1996 pour un journal local ; j’étais plutôt à l’aise avec l’exercice.
Puis je me suis rendu compte que les membres de Club de Magie, des amateurs qui cherchaient juste de quoi épater la galerie, n’étaient pas très intéressés par ces interviews. C’est là que j’ai eu l’idée de les proposer sur un site gratuit que j’ai appelé Chop-Cup.com1. Entre temps, j’avais retrouvé Gérard Souchet avec qui nous étions devenus très copains. J’avais créé plusieurs spectacles avec l’excellent Marty (François Martinez), et dans le même temps un petit jeune breton montait : Yohann Gauthier. J’ai embarqué ces trois lascars dans l’aventure et nous avons vécu des moments inoubliables avec des grands noms comme Gaëtan Bloom, Jean Régil, André Salanville, Jan Madd, Dominique Duvivier. J’ai des dossiers !
Vous êtes un des initiateurs de l’association Le Collectoire, créée en 2011, qui a pour but de recueillir et partager le patrimoine de la magie et du music-hall. Quelles ont été les actions de votre structure ?
Le Collectoire a une origine. Passionné par l’histoire de la magie, j’ai été dès le départ client du Magic History Day initié par Jan Madd sur sa péniche et développé par Jean Merlin. Au bout de quelques éditions, Jean a annoncé qu’il arrêtait. Trop lourd à gérer, pas rentable… Je suis plutôt bon entrepreneur et j’ai immédiatement proposé à Jean de nous laisser reprendre l’aventure en conservant le nom de l’événement et en y accolant son nom à lui : le Jean Merlin Magic History Day était né. Et pour organiser cet événement, avec l’équipe de Rennes (Gérard, Yohann, Marty, mais aussi Claude De Piante) et d’ARTEFAKE (Éric Constant et Sébastien Bazou), nous nous sommes retrouvés au sein de cette association que nous avons appelé Le Collectoire. Nous avons réfléchi au moyen le plus simple de rendre cet événement viable. Et notre décision a été de créer chaque année le livre du Magic History Day. Nous avons complètement redressé cet événement qui n’attirait plus qu’une trentaine de personnes. La dernière édition que nous avons organisée en 2015 a accueilli plus de cent personnes. Quand Jean a souhaité récupérer les pleins droits du Magic History Day, nous avons mis l’association en sommeil. Des idées, nous en avons, mais nous manquons de temps. Et d’un autre côté, comme ARTEFAKE fait un travail formidable…
Parlez-nous de votre métier de mnémoniste à travers votre site Les Secrets, créé en 2005. Quelles sont vos spécialités, pour qui travaillez-vous, dans quelles conditions ?
Le site Les Secrets remonte à 2004 en fait. J’ai découvert l’art de la mémoire en 1995, dans un train qui m’emmenait à la base aérienne 217 de Brétigny-sur-Orge, où je faisais mon service militaire. Je souhaitais étoffer mon répertoire magique. Je trouvais l’art de la mémoire original.
Harry Lorayne était ma référence à double titre : il était magicien et ce qu’on appelle mnémoniste. J’ai lu et relu son livre et travaillé à fond la table de rappel. Puis en 1997, une rencontre importante avec mon ami Yves Richez qui découvre cette passion ; étonné par mes prouesses, il me propose d’écrire un livre sur le sujet. Lui-même consultant, il a des clients à me présenter. Mais d’abord, il me propose d’écrire ce livre.
Je mets plusieurs années à l’écrire et entre temps je reprends des études en sciences de l’éducation, à Rennes, où je rencontre l’incontournable Alain Lieury, grand spécialiste français de la mémoire qui m’encourage dans ma démarche. On fera d’ailleurs une émission de TV avec Alain en 2007.
Je sors le livre Les 10 secrets de votre mémoire en 2003 et je le diffuse ensuite au format ebook en 2004 via le site les-secrets.com qui deviendra le site actuel. Ce livre, ces rencontres m’ont littéralement propulsé sur Internet puis à la TV et de là en intervention pour le grand public dès 2004.
Aujourd’hui j’interviens en conférences, formations et ateliers auprès de dirigeants et managers partout dans le monde. Je forme également le grand public à distance via mon site Internet. J’ai créé le Mémo’Camp et tout un projet appelé Une encyclopédie dans la tête qui prend de l’ampleur. Un championnat est en préparation. Depuis deux ans je forme également la relève et je développe un réseau.
Vous êtes l’auteur de plusieurs livres, ebooks, manuels sur la mémoire et l’illusionnisme. Pouvez-vous nous en parlez ?
Le premier livre est donc Les 10 secrets de votre mémoire, réactualisé plusieurs fois, dont dernièrement pour les éditions TSA Publications. Puis La clé de votre mémoire : un focus sur ce qu’on appelle les indices de récupération. D’autres livres, notamment La stratégie de l’illusionniste – L’art de manipuler les consciences pour mieux convaincre avec Éric Constant. Ce livre ne parle pas directement de mémoire, mais de la façon dont le magicien influence les gens. Et la mémoire y joue un grand rôle ! D’autres livres un peu mineurs et le dernier en date chez Eyrolles : Je retiens ce que je veux, quand je veux avec Gaël Alain, chercheur et docteur en psychologie, spécialiste de la charge mentale.
Quelles sont les prestations de magiciens ou d’artistes qui vous ont marqué ?
En 1995, j’ai eu un coup de mou. Je n’avançais plus en magie. Et je suis parti faire mon service militaire. David Copperfield était de passage et j’ai pu me procurer trois places. C’était au Palais des Congrès. Honnêtement, j’avais vu Copperfield à la télévision et je n’étais pas super emballé par les grandes illusions. Pourtant, ce soir-là je me suis pris la claque de ma vie. Je n’ai rien vu de supérieur en magie depuis cette date. Copperfield est un immense artiste qui sait tout faire. Bouger, parler, interpréter, danser, manipuler. Je suis ressorti ce soir-là gonflé à bloc.
J’ai aussi été marqué par le spectacle du duo Crimet et Carmelo : Paris-Palerme, la première fois que je voyais un spectacle théâtralisé et mis en scène. Le duo est excellent et le spectacle tout autant. Ils m’ont beaucoup inspiré par la suite quand j’ai créé mes spectacles jeune public : Roxy a disparu et la suite : Le coffre magique. Je suis un grand fan de François Normag, mais aussi de Jean Régil. Jan Madd aussi dans son style. Gaëtan Bloom, j’adore. Juan Tamariz. Ils sont nombreux en fait.
Quels sont les styles de magie qui vous attirent ?
J’aime tous les styles. Je pratique essentiellement du close-up et du salon. J’aime la magie épurée, impromptue. Je suis allergique aux gimmicks. Je n’utilise jamais de jeu de cartes truqué par exemple. Le seul accessoire que j’ai validé, c’est le FP : je fais énormément de choses avec. J’ai un set de pièces pour un effet de voyage. Mais ça s’arrête là. J’ai longtemps présenté mes spectacles en stand up, d’une durée d’une heure, avec pour seul bagage une toute petite mallette de peintre. Pour moi la magie est d’abord un art d’expression pour divertir. Et la liberté réside dans les techniques d’adresse manuelle. Je défends la prestidigitation.
Quelles sont vos influences artistiques ?
J’aime l’art en général. Chez les magiciens, pour moi la référence reste Tommy Wonder. Comme je n’aime pas l’idée de routines où des effets s’enchaînent et perdent la lecture d’un tour, j’ai toujours été fan de la façon dont Wonder construisait ses numéros. Sinon j’ai pratiqué plusieurs années les claquettes pour m’apprendre à mieux bouger et mélanger les arts. J’aurais aimé être musicien mais c’est un prochain défi.
Quel conseil et quel chemin conseiller à un magicien et mnémoniste débutant ?
Si c’est juste pour faire du spectacle : maîtriser à fond la table de rappel et la méthode des lieux. Si c’est pour faire ce que je fais, dépasser les stratégies mnémotechniques et bien comprendre le fonctionnement de la mémoire et la cognition. Quand j’ai commencé à m’intéresser à tout ça en 1995, je pensais que j’aurais fait le tour en deux ou trois ans. Près de trente ans plus tard et des centaines de lectures, j’étudie toujours. Les neurosciences, la psychologie cognitive. Il faut être hyper précis, hyper rigoureux et bien comprendre les mécanismes de la mémoire pour vraiment performer partout.
Quel regard portez-vous sur la magie actuelle ?
Je suis bien moins présent dans le monde magique aujourd’hui. Je trouve qu’il y a d’excellentes idées, et j’ai la chance de suivre l’exceptionnel festival Vive la Magie de Gérard Souchet. J’ai vu des numéros vraiment incroyables, inventifs. Dernièrement, Laurent Piron : j’avais vu la première version de son numéro qui ne m’avait pas vraiment emballé. Mais il a passé un cap et c’est juste top. J’ai eu l’occasion de mettre en magie une pièce de théâtre produite, écrite et interprétée par Françoise Cadol (la voix française de Angelina Jolie et Sandra Bullock). Je remarque que de plus en plus la magie se mêle aux autres arts et je trouve ça super positif.
D’un autre côté, je trouve que les instances comme la FFAP sont complètement à la traîne sur tout. La FFAP ne véhicule pas une image moderne de la magie : dans son fonctionnement déjà, mais aussi dans sa présence auprès du grand public. Les magiciens de demain sont pluridisciplinaires et c’est la bonne trajectoire à mon avis.
Quelle est l´importance de la culture dans l´approche de la magie ?
Nécessaire. À une époque où le grand public est surinformé, où il est habitué à voir des numéros dans des émissions de type Incroyable talent, le seul moyen de se démarquer et de mettre en valeur la magie est l’apport culturel. Faire des liens entre des pratiques, des savoirs, des civilisations ; mélanger les histoires avec l’Histoire et scénariser : seul un minimum de culture permet ça.
Vos hobbies en dehors de la magie et de la mnémotechnie ?
Les neurosciences, la psychologie cognitive, et ma petite Lucie, future mnémoniste. Accessoirement, mes nombreux voyages qui ont beaucoup nourri ma réflexion sur ces deux passions. Justement, je dois repartir !
Note :
1 Ce recueil de vidéos a été publié pour la première fois sur le site Chop-Cup.com de 2006 à 2015. En 2023, Vincent Delourmel nous a donné la permission de rendre à nouveau visible ses interviews avec un nouveau montage sur la chaine YouTube d’ArteFake.
À visiter :
Interview réalisée en juin 2023. Crédits photos – Documents – Copyrights avec autorisation : Vincent Delourmel et Franck Boisselier. Tous les documents et archives sont proposés sauf avis contraire des ayants droit, et dans ce cas seraient retirés.