Média Magica est une entreprise unique qui se propose de remonter aux origines des techniques visuelles connues à ce jour. Un témoignage des multiples phases du développement de la photographie, du cinéma, de la télévision, qui préfigure également les différentes formes de traitement par ordinateur. Le cinéaste allemand Werner Nekes possède une des plus importantes collections d’objets du pré-cinéma au monde. S’intéressant à la préhistoire de ce média, il nous propose un voyage exceptionnel face à des objets et à des formes d’expressions cinématographiques parfois totalement méconnues. Beaucoup de ces objets ont disparu et des étapes importantes de cette évolution sont tombées dans l’oubli. Média Magica se propose de combler ces lacunes en nous présentant ces innombrables objets. La magie des images est en route !
DVD 1 : Cinémagica (l’avant cinéma)
Ce premier volume nous propose un panorama complet de toutes les techniques visuelles jusqu’au cinématographe des frères Lumière. C’est un véritable feu d’artifice où l’on découvre un immense bric à brac de techniques diverses agrémentées d’exemples. Tout fonctionne sous nos yeux et nous restons bouche bée devant autant d’émerveillements visuels. Même si l’on possède quelques connaissances dans ce domaine, une multitude de nouveaux objets ressurgissent de l’oubli ! Introduction de Werner Nekes à propos de son entreprise de mise en lumière des techniques de la préhistoire du cinéma. Pour lui, le cinéma est le résultat des recherches qui ont leur origine dans la magie, l’alchimie et les sciences occultes. Le film c’est la reconstitution artificielle de la vie, l’illusion du mouvement et de l’espace. Le cinéaste se propose alors de retracer les étapes importantes de ce parcours en évoquant respectivement le Thaumatrope, le Phénakistiscope, le Zoetrope, le Praxinoscope, Marey, le Mutoscope.
La Caméra Obscura est l’ancêtre de la caméra, de la photo, et du film.
L’ Anamorphose conique et cylindrique est inventée au XVIIème siècle (de magnifiques exemples nous sont montré).
Le Théâtre d’ombre est la forme la plus ancienne du jeu artistique avec la lumière. Il puisse son origine dans les représentations magiques et religieuses. Beaucoup de techniques en découlent : les ombres chinoises, la Mégalographie (silhouette découpée), la Living silhouet (animée par la lumière quand la silhouette recourbée s’écarte de l’écran), le théâtre d’animation en 4 phases éclairé par une bougie (hallucinant !) et l’Ombrocinéma (images animées derrière des barres noires alternatives).
La Lanterne magique dont la première description remonte à 1420, devient populaire au XVIIème siècle et se répand au XIXème. Elle est utilisée aussi bien pour des projections scientifiques que pour des divertissements multiples. L’animation des images est immobile, mais en 1730 apparaît des mécanismes ingénieux permettant une animation sommaire en faisant glissé une plaque de verre sur une autre.
La perforation apparaît au XVIIème siècle et éclaire l’image par derrière.
La Lithophanie née au XVIIIème présente une plaque de porcelaine non glacée sur laquelle une image imprimée en relief révèle à la lumière des zones plus ou moins foncées.
Le développement d’une image peut s’effectuer par frottement ou par réchauffement ; ainsi une surface peut révéler une information cachée. Le décalquage, les Mystery painting, le Scotophore (porteur d’obscurité, de ténèbres) sont d’autres procédés pour révéler une image comme en photographie.
Le Peepshow ou boîte d’optique est développé à travers des boîtes à perspectives au milieu du XVIIème siècle. Si au XVIIème, on se préoccupe de la perspective, au XVIIIème c’est les effets de lumières qui sont plébiscité. Les images sont vite perforées pour laisser passer la lumière, ainsi les trous recouvrent l’image transparente (de nombreux exemples viennent appuyer ces propos).
Vers 1807 apparaissent des images transparentes peintes sur leurs dos et éclairées par l’arrière (on nous montre d’étonnantes cartes érotiques).
Le Théâtre de perspectives apparaît vers 1700. Il décrit l’espace dans sa profondeur. L’image est décomposée en plusieurs plans (jusqu’à 7) dans la profondeur de la boîte. Le Panorama est une variante comprenant 3 points de vues.
Différentes techniques : le peep egg, le Pop up book (technique de pliages), le livre à trous, les cartes perforées (à trous, charnières, tirettes), le Stéréoscope (vision binoculaire, polarisation, 3D), Thaumatrope (2 images qui se succèdent rapidement forment 1 image), livre à métamorphoses (exemples remarquables), jouets mécaniques, animation d’images en papier, faciograph (animation avec chaînettes), Kaléidoscope (inventé en 1816), Myriorama, Polyomorphoscope, Chromatrope, Phénakistiscope, Praxinoscope, Tricinéorama…
DVD 2 : A travers l’image
La Caméra Obscura :
La première description de 1521 mentionne le fait de voir à travers l’orifice de la chambre noire, le monde se refléter sur une feuille de papier blanc. La chambre noire est dérivée en boîte d’optique vers 1700 popularisée par les forains qui parcourent l’Europe. Apparaît plus tard le Microscope solaire pour dessiner.
L’Anamorphose :
A peine la perspective découverte on se consacre à ses dérives : l’anamorphose née en 1638. L’image se recompose par un changement de point de vue. L’anamorphose est conique ou cylindrique, allongée ou latérale.
Les images transparentes :
Les images à trous d’aiguille, se regardent devant une source de lumière. Elles ont comme support le papier, la tôle, la feuille d’arbre ! Les coquillages peuvent être gravés en profondeur. Ils s’apparentent aux lithophanies qui sont réalisées initialement sur des porcelaines biscuit cuites en 2 fois où l’image apparaît en transparence (beaucoup de scènes érotiques sont représentées).
Le Théâtre d’ombres :
C’est la première forme de jeu avec la lumière. Les ombres chinoises sont originaire d’inde. Nées il y a plus de 2000 ans en Asie, elles se situent entre culte et religion. Le théâtre d’ombre indien de taille humaine représente des figurines qui sont les plus grandes du monde. Le théâtre chinois lui joue sur la finesse des formes et sur la précision des mouvements (magnifique exemple avec le conte de la grue et de la tortue). En Thaïlande on illustre des contes populaires ou des leçons de politique. A Bali, la lumière vacillante de la lampe à huile donne un charme fou à des scènes de sauvagerie animale. En Égypte, cet art remonte au XIème siècle. Il était un des Arts théâtrale les plus populaire de l’époque. Le Karagoz Turc (l’œil noir) est basé sur des thèmes d’actualité le plus souvent improvisés. Enfin le théâtre grec est un spectacle populaire inspiré du Karagoz, et inspiré du monde coloré des personnages asiatiques.
Ombres diverses :
Les ombres chinoises peuvent être projetées d’une boule métallique ajourée de dessins grâce à une lampe à huile. Les vues Piriques sont composées d’une boîte accessoirisée d’un disque coloré qui tourne derrière une image et qui produit de la luminosité. La boîte d’optique accompagnée de bougie, de couleur peut donner des motifs kaléidoscopiques. Le cylindre peut également servir de théâtre d’ombres. La physiognonomie, ou l’art de la silhouette et du découpage au ciseau. L’image à tirettes vers 1860, montre un exemple de jeu avec les ombres : les ombres étonnantes de Newman. La Mégalographie est un procédé d’images découpées en négatif qui envoie une ombre sur le mur. Le théâtre d’ombre chinois miniature montre des personnages qui apparaissent sur un rouleau transparent coloré, monté sur un rail et déplacé mécaniquement. Des pochoirs à ombres français de 1900 en tôle, avec bougie à l’intérieur, sont projetés sur un mur.
DVD 3 : Images animées
La Lanterne magique :
Décrite par Kircher en 1671 et illustrée dès 1420, c’est vers 1700 qu’elle est largement diffusée. Initialement prévue pour projeter des images peintes sur des plaques de verre, elle peut également projeter des ombres. En 1739 apparaissent les plaques animées qui préfigurent tous les grands principes des mouvements mécaniques à venir (un exemple d’animation de vagues hallucinant). A partir de 1840, les lanternes sont équipées de 2 à 3 batteries supplémentaire, ce qui permet de projeter des images à transformation lumineuse (technique du fondu enchaîné). Des projections scientifiques mettent en valeur des expériences au graphisme abstrait. Nitrate, bicarbonate, acide sulfurique, le tout plongé dans l’eau. Ces mélanges procurent un véritable plaisir esthétique pour le public et préfigure le cinéma abstrait expérimental.
Les volets mobiles :
Les premiers principes d’animation sont utilisés dans des livres dès 1602. Vers 1832 apparaissent des automates animés grâce à du sable. Les mécanismes à ressorts à mouvement répétitif (le plus souvent à bascule) inspire des jouets d’optiques. En 1850, les livres animés sont adaptés pour les enfants avec un système de tirettes. En 1886 Lothar Meggendorfer est le précurseur de tous les livres à transformations en inventant pliages, languettes et volets mobiles. En parallèle se développent les cartes postales animées avec effet de sablier recto verso, disque kaléidoscopique/mobile et effet de levier.
Boîte d’optique :
Les premiers Peepshow du XVème siècle servent à canaliser le regard du spectateur qui peut y voir des anamorphoses grâce à un angle particulier de point de vue avec système de miroir. Au XVIIIème on donne plus de vie aux tableaux contenus dans les boîtes. Les images sont ainsi perforées et rétro éclairées par des bougies. On assiste alors à des scènes de jours laissant la place à des scènes de nuits et inversement, où l’écoulement du temps est visible.
Panorama (1) :
En 1793, on réalisait des panoramas circulaires immenses qu’on plaçait dans des rotondes spécialement construites à cet effet. Le spectateur se déplaçant à l’intérieur découvre une vue d’ensemble. Plus tard les effets lumineux et acoustiques en feront de véritables spectacles. En 1870 l’Historiscope ou panorama à manivelle, fait défiler un paysage dans une sorte de travelling latéral avec système de rouleaux rétro éclairés.
DVD 4 : Mille et une image
Les techniques précurseurs du montage cinématographique. Le montage est l’art d’assembler plusieurs images entre elles. Le Kaléidoscope est une technique du montage, de la transition qui crée des mondes nouveaux à partir d’un simple élément géométrique. Les images peuvent s’enchaîner de manière brutale ou en douceur.
Volets mobiles :
Apparue au XVIème siècle, cette technique est le précurseur du montage actuel. En 1619, l’encyclopédie anatomique utilise des superpositions d’images utilisant une dizaine de niveaux différents sur papier. Les images à transformation font leur apparition. Composées de 2 éléments mobiles, elles peuvent produire 4 images différentes. Elles produisent des narrations multiples par la composition de différentes scènes prisent d’une même source (les exemples parlent d’eux-mêmes). Le théâtre à métamorphose propose de transformer un personnage en un autre par un système de rail.
Images combinées :
En 1844 des gravures mécaniques amusantes sont basées sur des transformations comiques grâce à des disques tournants produisant de multiples changements de visages ! On peut également découper des images et les insérer dans des scènes variées, se faisant ainsi son petit scénario.
Le montage par la lumière :
Vers 1830, les cartes à transformation lumineuse révèlent des scènes cachées par transparence. Le Polyorama panoptique inventé par Lefore en 1849 propose des vues différentes éclairées frontalement ou en transparence (jour/nuit) mettant en valeur le fondu d’images (étonnant !). Les images sont transformables par transparence en 1879 et adaptées aux billets de loterie, vignettes publicitaires et cartes postales.
Images ambiguës :
Les panneaux à trous pour photographier les enfants. Le livre magique révélant soit des pages blanches, des dessins, des dessins colorés, suivant comment on le feuillette.
Montage horizontal :
Images à transformation par jalousie découpée en lames horizontales tirées par une languette (en escalier, par disque).
Tranches peintes :
La tranche d’un livre peut contenir des images. Cela préfigure les lignes minuscules que compose l’image télévisuelle.
Le Myriorama :
Le Myriorama alphabétique est un jeu à combinaison multiple (avec une ligne horizontale toujours placée au même niveau, il faut intervertir les différentes cartes et ainsi composer des paysages à l’infini). Le jeu des travestissements avec personnages offre 279936 combinaisons possibles, où 3 à 8 parties s’interchangent pour composer une image composite !
DVD 5 : L’Espace révélé
Introduction :
Vers 1550 les maniéristes réalisaient des images cachées capables de produire des motifs qui changent selon les points de vues. Le spectateur est forcé de choisir une lecture possible de l’image. En 1720 apparaît le Théâtre de perspective capable de transmettre l’illusion de l’espace. En 1820 c’est la création du Stéréoscope (anaglyphe, rouge/vert, polarisation)
Images à regarder à l’endroit et à l’envers :
Se sont souvent des dessins qui ridiculisent ou célèbrent ceux qu’ils représentent, ou des transformations (homme/animaux).
Images ambiguës :
Image composite avec plusieurs images à l’intérieur (popularisé par Arcimboldo).
Montage :
Les livres à transformations fonctionnent grâce à des volets judicieusement pliés (dans certains cas la figure sort des limites du livre). Parallèlement les cartes animées reprennent le système de tirette des livres, pour révéler une information cachée. Vers 1837, le livre de rebus fonctionne sur le principe de la charade illustrée, en figurant par des dessins les différents mots d’une phrase.
Le Théâtre en perspective :
Avec les boîtes d’optiques, les images peuvent créer l’illusion de l’espace sur plusieurs niveaux (6 ou 7 niveaux horizontal et vertical).
La représentation de l’espace :
Le prisme optique (ou obélisque) vers 1740. Le Peep egg, originaire d’Angleterre, présente des vues touristiques fixes ou en série mobile (exemples intéressants). Au début du XIXème siècle, les boîtes d’optiques sont à l’origine d’une invention nouvelle appelée Diorama. Il figure des lieux célèbres et des grands évènements. On voit ces scènes à travers 3 ouvertures (3 points de vues différents) mit en valeur par des jeux de lumières sur les différentes couches que compose l’image. Une variante fonctionne avec un fond déroulant. Les livres à pliages multiples contiennent des vues en perspectives et en reliefs. Le livre de Dean ou le Peepshow se déplie page par page. Livre animé en 3D, carte à systèmes, animation de carte postale avec des éléments en spirale…
Support de l’image :
Le tatouage peut donner des supports intéressants aux images et représentations. Les feuilles sensitives se rétractent à la chaleur de la main et au souffle. Le Scotophorus ou porteur d’obscurité, permet d’écrire avec la lumière mais l’image ne se fixe pas. Le Reflectoscope est le précurseur de la photographie en couleur (autochrome). En 1762 le Lampascope réfléchie une image à l’aide de miroirs sur une surface de la taille d’une carte postale.
Le Stéréoscope :
Vers 1840 le Stéréoscope est la résultante des recherches sur la vision binoculaire. L’impression de relief est rendue grâce à l’indépendance de l’œil droit et de l’œil gauche ainsi qu’un décalage de la prise de vue entre les 2 photos montrées. L’éclairage est frontal pour une carte ou situé à l’arrière pour une plaque de verre. Les colonnes stéréoscopiques proposent environ 200 images à regarder en lumière frontale ou en transparence, activées manuellement.
DVD 6 : Le tambour Magique
Les images persistantes :
En 1860 le disque Kaléidoscopique est créé pour étudier, à l’origine, les phénomènes de fusion des couleurs. La persistance rétinienne et l’inertie de la perception sont au centre des préoccupations.
Les jouets optiques :
En 1825 est inventé à Londres le « disque magique » ou Thaumatrope, pivotant à rotation. Apparaît le Phénakistiscope ou « roue de la vie » en 1832. Ce « disque vivant » est stroboscopique et basé sur le mouvement circulaire. Par des fentes on perçoit une information, pas d’information, une information… L’identité de l’objet dans son mouvement est ressentie et une illusion filmique apparaît. En 1867 le Zoetrope connaît une grande diffusion. Même système de fentes que le Phénakistiscope mais en forme de tambour circulaire. La Lanterne Magique pouvait substituer rapidement certains éléments de l’image et produit l’effet « stop trick » (appelé ainsi au cinéma). Emile Raynaud invente en 1877 le Praxinoscope qui améliore considérablement l’impression de mouvement. Les images ne sont pas regardées par des fentes, mais reflétées sur des miroirs. Le découpage du flot des images est réalisé par l’angle que les différents miroirs forment entre eux. En 1882 le Praxinoscope devient projecteur et des projections publiques d’images peintes sont réalisées dès 1892. En 1872 Muybridge commence à enregistrer des images instantanées. En 1879 il installe 24 appareils photo les uns à côté des autres. Les appareils sont déclenchés par des fils qui sont rompus l’un après l’autre par les pieds du cheval. L’ « Animal locomotion » de 1884 prend une série de 12 images de différentes perspectives avec 3 caméras. En 1882 Marey photographie les différentes phases du vol d’un oiseau avec son Chronophotograph et il transpose ses images sur un Phénakistiscope. Le Kinora de 1898 est doté d’un moteur à ressort. Le Mutoscope de 1894 est conçu pour un seul observateur comme le Kinétoscope d’Edison. Il produit une incroyable fluidité des images suivant qu’on le feuillette rapidement ou lentement.
Les projecteurs de films :
Le cinématographe est inventé en 1895 par les Lumière. Il assure la prise de vue, la projection et la duplication dans un seul appareil ; le film est né.
Note :
– (1) Le Panorama est une nouvelle forme de spectacle proposé dès 1791. L’idée était de créer un sentiment d’immédiateté et d’immersion, nommé « la nature à coup d’œil ». La patente déposée par Robert Baker date de 1787 et une première tentative, moins achevée, de panorama d’Edimbourg, date de 1788. En 1793, un lieu permanent d’exposition est ouvert à Leicester Square. Cette gigantesque composition circulaire a pour objet d’offrir le tableau de peinture à une contemplation sans précédent, que ses normes rapprochent et différencient de celles du Panopticon. Comme dans celui-ci, le regardeur du panorama peut occuper une idéale position centrale, la seule à partir de laquelle, tournant sur lui-même, il embrasse peu à peu l’ensemble de la scène offerte. Mais ce spectacle se propose pour une peinture de la réalité, en dépit des artifices propres qui concourent à sa conception ; il est donc de nature continue, de même qu’est supposée l’être la vision naturelle, en dépit des sauts visuels, conscients ou réflexes, qui l’accompagnent. D’autre part, le panorama induit une sélection au gré des mouvements des visiteurs, qui s’approchent ou s’éloignent librement des motifs de la toile, un peu comme dans les installations contemporaines.
A voir :
– Média magica. Collection de 6 DVD disponibles par correspondance, directement chez l’artiste Werner Nekes ou chez Heeza
A lire :
– MAGIE et CINEMA.
– Lanterne magique et film peint.
– Le monde fantastique des images lumineuses.
– Magie lumineuse au château de Talcy.
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