On croyait que le cinéma nous avait tout dit, tout raconté. Certain avait même prédit sa mort ! Bonne nouvelle, le cinématographe est bien vivant et pose encore un regard pertinent sur le monde, même si 90% de la production mondiale ne fait que tourner en rond et recycle des vieilles recettes déjà vues (c’est pareil dans les autres domaines artistiques). Rare sont les cinéastes qui font avancer cet art dans ces retranchements, qui proposent de nouvelles voies, de nouveaux challenges. La majorité des cinéastes auteurs « établis » se contentent de réciter leurs gammes avec plus ou moins de succès sans faire évoluer leur œuvre déjà écrite, au risque de devenir une institution momifiée (qui rapport tout de même de l’argent). Manque d’ambition ou manque d’inspiration ? (1).
Ce qui est certain, c’est que le cinéma ne peut pas produire des chef-d’œuvres à la chaîne. Machine commerciale par excellence, la production cinématographique laisse très peu de place à l’art et essai, privilégiant les films grand public produits pour faire des entrées.
Dans cette toute puissance capitaliste, bien des auteurs cèdent à la tentation de réaliser des œuvres de commande et finissent par s’y perdre (2).
De quoi est encore capable le cinéma aujourd’hui ? Que reste t-il à dire ? Peut-il encore nous émouvoir profondément sans avoir recours à des ficelles trop visibles ? C’est le pari du nouveau film de Leos Carax.
« Ce qui préfigure le secret le plus profond du cinéma est une illusion de déjà vu, comme un souvenir du présent. » Leos Carax
Scandaleusement oublié au palmarès du festival de Cannes 2012, Holy Motors est une œuvre démentielle qui remet en cause toutes nos certitudes envers le cinématographe. L’ex enfant terrible du cinéma français (3) revient de 13 années de purgatoire (son dernier film Pola X date de 1999) pour nous livrer un chef-d’œuvre vivifiant et novateur. Une véritable claque cinématographique comme on en voit que tous les dix ans.
Il faut dire que Carax a prit tous les risques possibles et imaginables en plaçant son film sur une corde raide au dessus du vide. Tel un funambule, il jongle avec des éléments disparates, toujours à la limite de la parodie et du ridicule, mais porté par une liberté suprême. Au final, il nous propose quelque chose d’écorché et de mélancolique. Cet héroïsme est à saluer comme un bras d’honneur fait à l’ensemble de la profession qui le voyait déjà enterré, mais aussi et surtout comme un geste absolu d’amour envers la toute puissante machine cinématographique. A la fois drôle et inventif, Holy Motors est riche en trouvailles visuelles et en émotions intenses.
Le synopsis
De l’aube à la nuit, 24 heures dans l’existence de Monsieur Oscar, un être qui voyage de vie en vie. Tour à tour grand patron, meurtrier, mendiante, créature monstrueuse, père de famille… M. Oscar semble jouer des rôles, plongeant en chacun tout entier – mais où sont les caméras ? Il est seul, uniquement accompagné de Céline, longue dame blonde aux commandes de l’immense machine qui le transporte dans Paris et autour. Tel un tueur consciencieux allant de gage en gage. À la poursuite de la beauté du geste. Du moteur de l’action. Des femmes et des fantômes de sa vie. Mais où est sa maison, sa famille, son repos ?
Métaphores
Le film commence par un rite de passage en forme de mise en abyme où l’on voit le cinéaste lui-même dans le rôle d’un dormeur éveillé qui découvre une porte dérobée dans sa chambre, qui donne sur une salle de cinéma. Littéralement, le cinéaste revient au cinéma après un long sommeil ! Dans cette salle, des spectateurs ont les yeux fermés face à une projection anonyme d’ombres mouvantes, comme plongés en pleine stase. Sont-ils endormis ? Sont-ils morts ? Le cinéma est-il mort ? Dans ce rêve, tout s’inverse : les hommes sont du côté de l’inanimé tandis que le cinéma est du côté du vivant.
« Dans un conte d’Hoffmann, le héros découvre que sa chambre d’hôtel donne, via une porte dérobée, sur une salle d’opéra. Comme dans la phrase de Kafka, qui pourrait servir de préambule à toute création : il y a dans mon appartement une porte que je n’avais jamais remarquée jusqu’ ici . » Leos Carax
On plonge dans la fiction (les fictions) avec l’apparition de Monsieur Oscar (joué par Denis Lavant) qui va de mission en mission, et ainsi de métamorphose en transformation. Epuisé d’avoir à enchaîner toutes ces existences qui ne sont pas la sienne. Onze rôles au total, qui tous ont quelque chose à voir avec la mort, tous ont trait plus ou moins directement au cinéma et à son histoire. Carax en profite pour aborder différents genres, du thriller au burlesque, du film 3D façon Avatar, à la comédie musicale, en passant par le mélodrame et la science fiction métaphysique.
L’acteur Denis Lavant grimé en vieillard, dans sa loge.
Holy Motors joue sur plusieurs tableaux et possède une multitude de lecture possible. Le jeu auquel s’adonne Monsieur Oscar peut être interprété comme celui de l’acteur qui endosse plusieurs rôles. Il s’agirait alors d’une mise en abyme du cinéma lui-même. Ces rôles peuvent aussi désigner les conventions de la figure sociale que l’on interprète au quotidien dans la vie, chacun jouant un rôle, du bon père de famille à cette fausse mendiante. La vie comme un trompe-l’œil.
« La fausse mendiante, inspirée de vraie-fausses mendiantes roumaines que l’on peut croiser depuis des années sur le pont au Change à Paris. Elles sont en fait plusieurs mais ont les mêmes habits, la même béquille, et le même dos terriblement courbé ! » Leos Carax
Le film est construit comme une succession de saynètes qui sont reliées entre elles par des intermèdes symbolisés par la limousine, véritable vaisseau blanc qui glisse dans la nuit comme dans le temps. Cette structure n’est pas sans rappeler les courts-métrages du cinéma muet avec leurs intertitres. A ce sujet, le meilleur exemple reste l’insert « Entracte » au milieu du film qui ouvre sur une incroyable séquence musicale dans une église. Une forme ludique qui permet au réalisateur de sauter d’un genre cinématographique à un autre sans soucis.
« Pour Holy Motors, j’avais entre autres l’image de ces extra-longues limousines qu’on voit depuis quelques années. Elles sont bien de leur époque. À la fois bling bling et toc, arrogantes et perverses. Elles font tout pour être vues, mais restent opaques, vitres noires. Belles vues de l’extérieur, mais à l’intérieur on ressent une sorte de tristesse, comme dans un hôtel de passe. Elles me touchent quand même. Elles sont désuètes, telles les vieux jouets futuristes du passé. Elles marquent je crois la fin d’une époque, celle des grandes machines visibles. Très vite, ces voitures sont devenues le cœur du film, son moteur si je peux dire. Je les ai imaginées comme de longs vaisseaux qui transbahuteraient les hommes dans leurs derniers voyages, leurs derniers travaux. Comme dans le monde du Web, ils sont à la fois isolés, cachés, protégés, mais sous le regard de tous. Ils jouent un rôle réduit à l’état d’avatars. » Leos Carax
L’illusion et la doublure
Outre un hommage appuyé au 7ème art, Holy Motors célèbre la vie et ses illusions. La vie comme une succession vertigineuse de rôles, un tourbillon plus ou moins absurde de personnages que l’on compose dans le cadre de la famille, du travail, de la relation amoureuse. Où est la réalité dans ce mouvement perpétuel ? Où est le vrai, le faux ? Les masques se suivent et, dessous, il est difficile, voire impossible, de saisir une identité sûre. La réalité rejoint la fiction, nos vies sont aussi du cinéma.
L’acteur et le réalisateur.
Tout le film est hanté par le double. Tout d’abord, le cinéaste et son alter ego Denis Lavant, et ensuite le comédien interprétant des personnages et des rôles différents.
La scène qui révèle le mieux la dualité du film est celle du double meurtre où Denis Lavant, habillé en jogging, commet un faux crime dans un remarquable double je(u) de copier-coller. Façonnant sa victime à son image, il finit par agoniser à côté de lui. Moralité, on ne fait que se tuer soi-même.
« J’ai beaucoup lu sur les rêves et je suis tombé sur Jean Cayrol et ses rêves concentrationnaires. Dont celui-ci : un homme vient d’être tué ; il est sur le plancher, couvert de sang. L’assassin s’approche de lui, se penche sur son visage et, de ses mains patientes, commence à le défigurer, il travaille ses traits, creuse ses rides, agrandit sa bouche afin que la victime puisse avoir la tête même de son assassin et supporter dans sa mort tout le poids du crime ! » Leos Carax
La dualité de l’acteur qui joue un rôle se retrouve également dans la scène du vieillard à l’hôtel. En un temps record, Carax tient le pari d’accrocher l’attention et l’empathie du spectateur par le plus simple artifice du jeu. Sans crier garde la scène s’arrête brutalement et nous renvoie à notre condition de spectateur devant la fiction. Culotté et troublant !
« On entre tout à trac dans la plus grande intimité de deux personnages dont on ne sait rien. Rien de leur passé, de leurs histoires d’argent, d’amour, de souffrance et de joie. Le cinéma aura-t-il la force, en si peu de temps, de nous les rendre vivants ? » Leos Carax
Pré cinéma versus cinéma 3D
La première image du film est un mouvement : une chronophotographie d’Etienne Jules Marey montrant un homme qui court, prémices du cinéma. Une façon pour Leos Carax de revenir aux sources de son art et d’inscrire tout le film dans ce geste, dans « la beauté du geste ». Cet archaïsme vampirise la fiction jusque dans la scène de la Motion Capture, la plus judicieuse du film. L’histoire du mouvement est en marche.
Avec une fulgurance rare, le réalisateur cristallise le pré-cinéma et les dernières technologies de morphing 3D. Dans son costume rempli de capteurs, Denis Lavant joue la doublure de son futur avatar. Il est chiffré et numérisé. Ces traits ne sont plus définis que par les capteurs de ce corps déshumanisé, devenu un interstice entre l’homme et le numérique. Un corps qui tend à se dématérialiser pour n’être renvoyé qu’à sa fonction première, celle de créer une illusion.
Pour la première fois au cinéma, on nous présente l’envers du décor comme une pure attraction, alors qu’elle est par essence anti spectaculaire ! Un pied de nez irrévérencieux envers la mode des films en 3D. Pour finir en apothéose, Carax revisite le film X en nous montrant les doublures des créatures virtuelles (que l’on aperçoit à la fin) dans un jeu troublant de corps entrelacés.
Le comble est que cette scène de Motion Capture en « lumières noires » est d’une incroyable beauté cinétique qui fascine l’œil. On retombe aussitôt dans une magie ancestrale. Plongé dans le noir, les personnages sont semblables à des figures évanescentes, à des constellations qui renvoient aux origines de l’humanité, à l’universalité. Un geste artistique inouï en somme.
« Dans la séquence où Denis Lavant a le corps recouvert de capteurs blancs, il est comme un ouvrier spécialisé de la Motion Capture. Pas si éloigné du Chaplin des “Temps modernes” – sauf que l’homme n’est plus coincé dans les rouages d’une machine, mais dans les fils d’une toile invisible. » Leos Carax
Lon Chaney, l’héritage
De l’aveu même du réalisateur, Lon Chaney est le modèle auquel il s’est référé pour penser les multiples transformations de son acteur fétiche Denis Lavant. Interpréter autant de personnages, c’est le genre de défi fait pour lui, avec son corps si souple, presque caoutchouteux, prêt à toutes les métamorphoses. Un destin prédestiné pour cet acteur formé aux arts de la rue, au mime et à la jonglerie ; agile comme un chat.
Lon Chaney dans West of Zanzibar (1928).
Il faut dire que les ressemblances entre Chaney et Lavant sont troublantes ! Même physique, petit et trapu, un faciès marqué par le temps, une vraie « gueule ». Même élasticité du corps et du visage. Enfin ils maîtrisent, tout deux, l’art de la pantomime depuis leur plus jeune âge.
« Comme le cinéma, Denis Lavant vient des planches, de la foire et du cirque. S’il avait refusé le film, j’aurais proposé le rôle à Lon Chaney. » Leos Carax
Certains avatars renvoient directement aux personnages créés par Lon Chaney. La mendiante est un mixte du bossu de Notre Dame et de l’Évêque handicapé de L’oiseau noir. Monsieur Merde, un mixte du bossu de Notre Dame pour la monstruosité, du Fantôme de l’Opéra pour la demeure souterraine et de Singapour Joe dans The road to Mandalay pour l’œil vitreux. L’assassin et sa victime asiatique, sont calqués sur le modèle de Singapour Joe dans The road to Mandalay, la cicatrice traversant l’œil.
DL1 en banquier, personnage inspiré de DSK pour son physique, son costume et le charme discret de la haute finance.
Lavant joue un Monsieur Oscar qui, lui-même joue différents rôles (4). C’est un transformiste existentiel adepte du postiche, de l’artifice et des transformations en tout genre. Dans sa limousine transformée en loge mobile, il prend connaissance des personnages qu’il doit interpréter et enfile le déguisement ad hoc sous nos yeux. Il est successivement un banquier, une mendiante, un ouvrier spécialisé en Motion Capture, Monsieur Merde, un père, un accordéoniste, un assassin et sa victime, un agonisant, puis un homme au foyer. Et peut-être un peu lui-même, lorsqu’il rencontre une femme qu’il a aimé à la Samaritaine. A quelles exigences répondent les rôles assignés à Monsieur Oscar ? Font-ils partie d’un plan supérieur, d’une entité cosmique ? Ou correspondent-ils aux mille masques qu’il faut quotidiennement enfiler ?
DL5 , le père de famille.
A travers ses multiples transformations, l’acteur force les spectateurs à questionner ce pourquoi ils s’identifient à un personnage. Cette identification culmine avec le personnage de Monsieur Merde qui est une pure altérité, une figure politique qui nous questionne sur la notion du bien et du mal.
« Monsieur Merde, c’est mon immonde. C’est la grande régression post 11 septembre, c’est la peur, la phobie. L’enfance aussi. C’est le comble de l’étranger : l’immigré raciste. » Leos Carax
Ces onze avatars que nous voyons apparaître et disparaître tiennent plus de la farandole de spectres et de figures, que de véritables personnages. Ils n’ont pas de psychologie et se présentent comme une présence brute, mythologique et mystique, en revenant aux sources du spectacle forain où les clowns, acrobates et magiciens étaient les véritables acteurs.
« Cette histoire me touche beaucoup, parce qu’elle est le reflet de mon travail de comédien. C’est la journée d’un homme qui endosse des rôles tous azimuts. Le matin, il entre dans une limousine, conduite par Edith Scob, à la fois chauffeur et imprésario. Dès ce moment, on ne sait jamais où commence et où s’arrête le jeu. » Denis Lavant
Influences et citations
Holy Motors est parsemé de références cinématographiques. Outre les citations explicites de Marey, qui ouvrent et ferment le film, Carax fait des clins d’œil à sa propre filmographie avec la scène de la Samaritaine et la vue du Pont Neuf en référence à son film, Les Amants du Pont Neuf (1991). La course de Denis Lavant devant un mur strié rappel Mauvais sang (1986). Monsieur Merde est un personnage reprit du court-métrage Tokyo ! (2008). Il y aussi des références à tous les genres cinématographiques à la fois anciens et actuels. Léos Carax joue les Fregoli s’essaye à toutes les formes, comme si un film aujourd’hui ne pouvait plus être qu’un objet sauvagement composite.
Les Yeux sans visage (1960).
Il y a enfin des références à de vrais films comme Les Yeux sans visage de Georges Franju avec la présence d’Edith Scob et de son masque à la fin du film. Les clins d’oeils à Godard par la présence de Kylie Minogue transformée en Jean Seberg. Orphée de Cocteau pour le thème du double et l’existence d’un monde parallèle. 2001 de Kubrick pour l’intercom de la limousine et l’épilogue métaphysique avec la famille de chimpanzés. Méliès, enfin pour l’artisanat de certaines scènes high-tech.
Kylie Minogue.
Finalement, loin d’être une succession de citations gratuites, le film évoque le progressif estompement d’un certain agencement dans la façon d’arracher des images au monde, que certains ont follement aimé sous le nom de « cinéma ».
Le geste romantique
Pourquoi continuer à vivre ? Pourquoi faire les choses ? Pourquoi créer ? Parce que la vie est dépourvue de sens ? Vraisemblablement pour la beauté du geste !
Le geste, c’est celui du corps en mouvement, de l’acteur qui enlève son masque, ces milles mimésis qu’il enfile. Ce geste, c’est aussi celui du réalisateur, qui crée. Même si la « beauté est dans l’oeil de celui qui la regarde », ça n’a plus d’importance car le public a les yeux fermés. Plus que la possible mort du cinéma, c’est sur la mort du regard vers l’art et la beauté, que nous questionne Carax. Seul importe le geste … celui de ce corps qui court en chronophotographie, première et dernière image du film, et celui du cinéaste qui en capture le mouvement.
Gare aux écrans, aux mirages, aux avatars, aux mondes virtuels que nous offrent les dernières technologies High-tech. La consommation de ce trop plein d’images brouille nos repères et la perception de la réalité. Prenons le temps de contempler la beauté du monde, semble nous dire Leos Carax.
Ce qui gagne le spectateur, au fur et à mesure que le film avance, c’est une indéniable nostalgie teintée de mélancolie convoquant les fantômes du cinéma à travers l’aventure d’un corps en mutation, un corps d’un romantisme cru et souffrant. Un corps avec lequel on joue en le vieillissant, en le rajeunissant, en l’affublant de postiches et autres prothèses. Un corps artificiel qui est finalement rendu à sa vérité nue.
Est-ce Monsieur Oscar ou DL11 qui rentre chez lui, dans sa cité de Trappes, à la fin du film ? Le pari de toute existence est de vivre éloigné de chez nous pour mieux se retrouver. « On voudrait revivre », chante Gérard Manset dans une des dernières scènes du film. C’est en effet le programme d’un film qui vise à une résurrection. « Ça veut dire, on voudrait vivre encore la même chose, refaire peut-être encore le grand parcours », poursuit le chanteur.
Notes :
– (1) Quelques exceptions dérogent à cette loi des séries, notamment avec Francis Ford Coppola qui a su se remettre en question et se renouveler après un passage à vide, en livrant le bouleversant Twixt (2012), film de vampire revisité à la sauce Edgar Allan Poe.
– (2) Le grand Martin Scorsese, par exemple, ne produit plus rien de « nouveau » depuis les années 2000.
– (3) Leos Carax, de son vrai nom Alexandre Oscar Dupont, est le réalisateur de 5 longs métrages, depuis 1984. Enfant prodige des années 1980 avec Boy Meets Girl et Mauvais sang, il devient le fils maudit des années 1990 avec Les amants du Pont Neuf, film ambitieux et malade qui fut un vrai désastre. Cinéaste oublié des années 2000, il renaît en 2012 avec Holy Motors.
– (4) Les différents personnages interprétés par Denis Lavant sont nommés par leurs initiales suivit d’un numéro, de DL1 à DL11.
A voir :
– Holy Motors de Leos Carax (DVD Agnès B/Potemkine).
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