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L' Art de l'illusion

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DICKSONN

Paul-Alfred de Saint-Genois (1857-1939).

Sébastien Bazou

Né comte Paul-Alfred de Saint-Génois-de-Grand-Breucq à Avesnelles dans le Nord de la France, le futur Dicksonn est issu d’une famille d’aristocrate. A l’âge de douze ans, ses parents quittent le village natal pour s’installer à Paris. En 1870, il subit le fameux siège de Paris par les allemands.

Il part ensuite en pension en vue de devenir avocat comme ses parents le souhaitent. Les sciences, surtout la mécanique, la physique et la chimie l’attirent. C’est là qu’il découvre la magie grâce à son Maître de pension qui donne une séance de prestidigitation dans une salle de conférence. Il est littéralement émerveillé et à partir de ce jour il ne rêve plus que de « trucs ». Il se met à construire des objets plus ou moins bizarres, des mécanismes plus ou moins singuliers. Les domestiques de chez lui sont juges de ses travaux mystérieux.

Ses parents, attachés aux préjugés et aux mondanités, voient avec regret se développer chez leur fils cet attrait pour la prestidigitation et essaient de lui en dissuader. C’est ainsi que le jeune Paul-Alfred rejoint La Nationale, une compagnie d’assurance dirigée par le baron Gustave de Rothschild. Il n’abandonne pas pour autant sa nouvelle passion et profite des soirées mondaines organisées un fois par semaine par ses parents pour présenter quelques tours entre deux auditions de musique ou de déclamation devant un parterre de notabilités. C’est lors de ces soirées que l’apprenti magicien rencontre le comte de Noë, connu comme caricaturiste sous le nom de Cham. Ce dernier fait comprendre à ses parents qu’il n’y a pas de déshonneur à monter sur les planches et qu’on peut concilier les choses en utilisant un nom d’emprunt. C’est ainsi que le nom de Dicksonn est créé, composé de deux syllabes anglaises et suédoises : Dick (Richard) et sonn (fils). Il prendra le titre de « professeur » un peu plus tard.

Formation

Dicksonn fait ses débuts en amateur au Cercle Gaulois dirigé par M. Krauss. Une salle qui marche avec le théâtre-école de la Tour-d’Auvergne d’où sortent les principaux artistes de Paris. Il a comme professeur de diction Talbot et le « père » Rey de la Comédie Française. Les élèves se produisent deux fois par mois en public sur invitation. Un soir de 1874, Dicksonn apparait pour la première fois en public. Après cette expérience, il entre au Cercle de l’Etoile de M. Banès. Il honore son premier engagement en 1880 au Théâtre du XIXe siècle avec son numéro de la cangue japonaise (inventé en 1876 quand il était encore amateur) et le succès est au rendez-vous mais il n’est pas payé à cause d’un directeur prodigue.

Le Théâtre Robert-Houdin

En 1882, Dicksonn construit ses Fantoches artistiques, des personnages de 45 cm de hauteur actionnés par des fils invisibles, au nombre de trente-cinq par pièce. Les marionnettes semblent s’animer seules d’un mouvement perpétuel. C’est cette invention qui permit à Dicksonn d’intégrer le Théâtre Robert-Houdin, le 24 mars 1883, avec la bénédiction du maître des lieux Emile Robert-Houdin, après des auditions en public et l’autorisation de Mme Léonie Robert-Houdin.

Le 15 juillet 1883, Dicksonn devient le nouveau directeur associé du Théâtre Robert-Houdin avec la veuve d’Emile Robert-Houdin où il fait ses premières armes. Dicksonn opère en habit, cravate blanche, culotte courte et bas de soie. Il a une attitude de vrai gentilhomme avec de belles manières. Il est courtois et distingué. C’est dans cette enceinte prestigieuse qu’il invente des saynètes singulières à la présentation moderne, animées par l’esprit d’innovation de son illustre prédécesseur. Parmi elles : Le médium du désert, La maison rouge, L’évaporation japonaise, Les mystères hindous ou Le docteur russe. Dicksonn quitte le Théâtre le 27 avril 1887.

En transit

Dicksonn seconde un temps Emile Voisin dans les spectacles du Musée Grévin (Voisin qui deviendra directeur du Théâtre R-H après Dicksonn). En février 1888, Dicksonn inaugure le Théâtre des Fantaisies Nouvelles à Paris où il crée l’illusion Le sarcophage et Le mystère d’Isis.

En décembre de la même année, il participe à une soirée où se produisent différents artistes. Son passage est décrit par Frimousse dans le journal Le Gaulois du 18 décembre 1888 sous le titre La soirée parisienne, dont voici l’extrait :

« Le Théâtre des Variétés a donné, hier soir, une représentation au bénéfice d’un artiste. On pourrait dire aussi bien : au bénéfice du public […] Nous avons eu un intermède intitulé Le docteur russe. Qu’est-ce que Le doçteur russe ? C’est tout simplement M. Dicksonn, l’adroit prestidigitateur qui opérait, récemment encore, au Théâtre Robert-Houdin. Le rideau se lève. La scène est occupée par une vaste chambre noire montée sur une estrade, dont les dessous ne peuvent être suspects, éclairés qu’ils sont par six foyers de lumière électrique. A gauche, quelques russes jouent du piano et du violon. C’est leur droit. M. Dicksonn s’avance, léger, tournoyant et vêtu de blanc, un russe sur lequel il vient de neiger. Il monte sur son estrade et indique par ses gestes qu’il va nous montrer quelque chose. En effet, la main de M. Dicksonn, en se promenant dans l’espace, y cueille des objets divers, un traîneau, des tables, des boules en argent et une tête de mort – soyons gais. Puis on voit apparaître le tronc d’un squelette. La tête va, d’elle-même, prendre sa place normale ainsi que les deux jambes et les deux bras qui sortent on ne sait d’où. Et voilà le sympathique squelette qui se met à danser une polka et un galop avec une grâce et une désinvolture au-dessus de tout éloge. Enfin, ce brave boyard de Dicksonn amène par la main une jeune dame russe qui n’est nullement préparée, et qui cependant a disparu soudain de la façon la plus extraordinaire. Sérieusement, ce dernier tour est très étonnant et tout à fait inexplicable. Je mets même en fait que si Dicksonn n’était pas habillé en russe, il lui serait impossible de l’exécuter. »

Le Théâtre Dicksonn

En 1889, il ouvre son propre théâtre passage de l’Opéra où il produit, jusqu’en 1894, la plupart de ses inventions et satisfait son ambition d’être un magicien à part entière, un créateur de tours comme Le sphynx, les roses animées, la moscovite, la sorcellerie russe, la naissance d’Arlequin, La bohémienne (nouvelle version du médium du désert) ou l’escamotage de Dicksonn par lui-même.

En 1894, Dicksonn part pour une grande tournée à travers l’Europe. En 1906, il donne des représentations à l’Olympia. En 1909, il passe au Casino de Paris. De 1915 à 1918, il travaille au Musée Grévin à Paris.

Débinage

A partir de 1892, Dicksonn donne des conférences publiques sur l’art de la prestidigitation, son histoire, mais aussi ses techniques qu’il n’hésite pas à dévoiler. Il publie ainsi, en 1893 Mes Trucs, son premier livre où il lève le voile sur plusieurs illusions de son répertoire. La presse et la corporation magique ne tardent pas à réagir et à le qualifier de « débineur professionnel ».

Anti-spirites

Dans son livre Trucs et mystères dévoilés (1911), Dicksonn livre des anecdotes sur la crédulité publique, les mystifications, les voyants et le spiritisme. Le prestidigitateur continue sa démonstration de démystification, en dénonçant les pratiques de deux américains, Ira et William Davenport qui, le 2 septembre 1865, donnaient une séance au château de Gennevilliers, devant des écrivains et journalistes avec leur fameuse « armoires aux esprits ».

Dessins explicatifs des tables tournantes et de la substitution des mains lors de séances médiumniques (extraits de Trucs et mystères dévoilés et Mes trucs).

En 1913, Dicksonn se retire en famille dans sa propriété. Il consacre alors la grande partie de son temps à la lutte anti-spirite pour « démasquer ceux qui ont détourné notre art pour le mettre au service d’une bande de charlatans et d’exploiteurs de la crédulité publique ». Sur le modèle d’Houdini, il traque alors sans relâche les médiums, fakirs, voyantes, pénétrant leur milieu pour se documenter et pour mieux les confondre. Selon ses dires, il accomplit un « véritable devoir » en organisant de multiples conférences et en multipliant ses écrits, publiant La vérité sur le spiritisme en 1917, puis Médiums, Fakirs et Prestidigitateurs en 1927.

Dicksonn était très décrié, notamment pour les conférences qu’il faisait pour attaquer le spiritisme et les spirites. À cet effet, il se livrait à des tours de prestidigitation sous prétexte de dévoiler les trucs employés par les spirites. (Extrait d’un article de J.P. Pollet, membre du club d’histoire).

Revue théâtrale

En 1926, M. Derval le directeur des Folies Bergère, demande à Dicksonn sont assistance pour truquer une nouvelle revue dans un tableau intitulé Le temple du fakir. Celui-ci met en scène un fakir, son cortège et une princesse qui disparait, allongée sur son palanquin. Le fakir transperce ensuite successivement plusieurs danseuses avec une lame et un ruban, formant un chapelet. Le fakir fait alors léviter deux femmes en catalepsie et se place dans un cercueil transpercé par plusieurs sabres. Quand le couvercle est soulevé, le fakir a disparu. Vient alors une séquence fantastique où le fakir réapparaît sous une forme fantomatique impalpable qui nargue les soldats. Le fantôme disparaît et le couvercle du cercueil se soulève pour en laisser sortir le vrai fakir.

Dicksonn photographié par Félix Bonnet.

Pour l’apparition finale du spectre, Dicksonn utilise le Pepper’s ghost, créé en 1863, de façon nouvelle et astucieuse, en contournant pour la première fois les difficultés techniques dues à cette lourde installation. En effet, pour que l’illusion fonctionne, la scène doit-être suffisamment profonde (au moins huit mètres) et posséder une fosse cachée pour dissimuler le dispositif. Dicksonn a l’idée de fabriquer un tiroir mobile rétractable dans un faux plancher surélevé de 1m20, dissimulant aux spectateurs l’installation, caché au moment opportun par un décor spécial et des danseuses.

Son répertoire

Si Dicksonn est le créateur de plusieurs tours scéniques. Il est surtout habile pour adapter des numéros déjà existants en changeant leur présentation avec un nouvel habillage. On retrouve ainsi La bohémienne (La tente spirite, nouvelle version du médium du désert, 1883) qui est inspirée de « l’armoire spirite » des frères Davenport (1865). L’armoire aux métamorphoses est un tour basé sur les dispositifs optiques inventés par Thomas William Tobin et son Proteus cabinet (1865), puis adapté par J.N. Maskelyne en 1866. Le joueur de dominos ou de cartes est un automate de construction anglaise qui rappelle le Psycho (1875) de J.N. Maskelyne. La case orientale est une variation du tour du Japon présenté par Edouard Brunnet au Théâtre Robert-Houdin en 1877. La malle des Indes, toujours de Brunnet, est reprise tel quel.

La cage éclipsée de Dicksonn. Une invention du lyonnais Buatier de Kolta.

Dicksonn « emprunte » également à son collègue Buatier de Kolta (1847-1903), trois de ses créations : la disparition d’une cage d’oiseau, le cocon (qui devient l’oeuf de Christophe Colomb) et l’escamotage d’une femme.

La bohémienne (La tente spirite, nouvelle version du médium du désert, 1883). Le magicien fait examiner un banc en bois composé d’une planche avec quatre pieds vissés sur deux traverses. Sur le dessus de cette planche, à chaque extrémité, deux trous ont été percés. Après avoir fait voir quatre rubans de coton et une corde, le magicien prie un spectateur de passer les rubans dans les trous et de les fixer aux pieds. Le banc est alors placé sous une tente de toile dont le devant est ouvert. La partenaire du magicien, déguisée en bohémienne dans le rôle de médium, s’assoie sur le banc et est attachée solidement par le spectateur grâce aux rubans et à la corde. Un plateau composé d’un paquet de tabac, d’un cahier de papier à cigarette, d’une boîte d’allumettes et d’un verre d’eau est placé aux pieds de la partenaire ligotée. La tente est alors fermée et on entend le froissement du papier et le frottement des allumettes. La tente est immédiatement ouverte et on voit la bohémienne fumer une cigarette. Le spectateur constate que les liens sont toujours en place. Le magicien dépose ensuite, aux pieds du médium, un verre de vin, une sonnette et un pistolet ainsi qu’un sifflet autour de son cou. La tente est refermée et on entend un concert infernal. La tente est ouverte et le medium n’a pas bougé, mais a bu son verre. Le magicien place maintenant une paire de ciseau à ses pieds. On referme la tente et quand on la rouvre, la bohémienne est libérée de ses liens.

Le joueur de dominos ou de cartes. C’est un automate qui fait à volonté une partie de dominos ou de cartes. Assis sur un coussin, il a devant lui une petite galerie circulaire qui permet de placer des dominos ou des cartes qu’il saisit de la main droite. A gauche se trouve un timbre sur lequel il frappe avec la main gauche, à la demande de l’opérateur ou des spectateurs, soit pour annoncer à la fin de la partie le nombre de points restants dans son jeu ou celui de son adversaire, soit pour deviner une carte ou tout autre emploi.

L’armoire aux métamorphoses. Le magicien enferme une femme à l’intérieur d’une armoire isolée de tous côtés. Il ferme les portes de celle-ci et quand il les rouvre, la femme a disparue et à sa place se trouve un homme. Cette substitution peut-être recommencée indéfiniment. A la fin, l’homme et la femme apparaissent en même temps.

La case orientale. Le magicien fait examiner par des spectateurs une plateforme hexagonale montée sur quatre petites roues. Cette plateforme a un pivot central qui s’emboîte dans un trou pratiqué dans le plancher de façon à ce qu’elle puisse tourner sans se déplacer. Une série de paravents est mise en place pour former une case. Une grande planche sur laquelle est dessinés, en carré, neuf numéros est placé au milieu. Un lanceur de couteau fait alors son apparition et est ligoté sur la planche centrale. Deux couteux sont posés à ses pieds et la case est fermée sous la surveillance de deux spectateurs. Le magicien demande à une personne du public de lui désigner deux chiffres et on entend alors deux coups secs. Ce sont les couteaux que le lanceur vient de fixer sur la planche. La case est immédiatement ouverte et on voit les couteaux plantés sur les numéros correspondants, mais le sujet à disparu.

La sorcellerie russe. La scène se passe dans un décor d’inspiration russe qui nécessite une grande scène et une installation sophistiquée composée d’une façade éclairée par des fleurs lumineuses et une plateforme à jour, montée sur tréteaux, éclairée électriquement en dessous, afin de démontrer aux spectateurs qu’il n’y a aucune trappe dans le plancher. La scène est entièrement habillée de velours noir et ornée de bandes jeunes et d’aigles de Russie. La saynète où figure Dicksonn en « docteur russe » et ses moujiks, est accompagnée d’un orchestre russe pour parfaire l’ambiance. Un des premiers numéros de théâtre noir (1888-1889) de l’histoire dont on trouve les prémices avec Le docteur russe, précédente saynète de Dicksonn.

Onze ans avant sa mort, Dicksonn dévoile ses « grands trucs » dans son dernier ouvrage Mes trucs dévoilés (1928), ainsi que les phénomènes optiques qui exigent une mise en scène complexe.

Bibliographie :

– Mes Trucs (1893 / réédité en 2017).
– L’oracle de 1900 (1900).
–Trucs et mystères dévoilés (1911).
– La vérité sur le spiritisme (1917).
– Médiums, Fakirs et Prestidigitateurs (1927).
– Mes trucs dévoilés (1928).

Note :

– Dicksonn a été mis à l’honneur à la Maison de la Magie Robert-Houdin en 2020 et 2021 dans une petite exposition intitulée : Professeur Dicksonn, un magicien à la Belle Epoque.

– Cet article a été publié pour la première fois dans le MAGICUS magazine n°225 (sept-oct 2020).

Affiches : Musée Carnavalet et BNF. Tous les documents et archives sont proposés sauf avis contraire des ayants-droit, et dans ce cas seraient retirés.

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