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Artefake

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Anabell O’Connell & Venedig

Annabelle Collet et Pascal Morchain

Sébastien Bazou

Comment êtes-vous entrés dans la magie ? À quand remonte votre premier déclic ?

Annabelle : Pascal a eu besoin d’une danseuse pour la création avec Didier Raingeard d’un spectacle de Noël : La mystérieuse disparition de Lucien le lutin (une co-écriture initiée par Didier Raingeard), dans lequel Pascal interprétait le rôle de Victor, le magicien. Mais au final je me suis retrouvée avec l’autre rôle principal : Myrella la sorcière (et Lucien, le lutin, pour sa réapparition en finale).

Anabell O’Connell & Venedig (Photo : Patrick Collet)

Pascal : Mon premier déclic en magie devait être à l’âge de trois ans. Mon père me montrait un effet de paddle move comme on dit en bon français. C’était avec des raquettes qu’il avait fabriquées dans une boîte de camembert, alors en bois. Plus tard (j’avais aux alentours de huit ans), mon frère a reçu une boîte de magie et ne voulait pas m’expliquer « les trucs ». Je suis donc allé emprunter le Hilliard (La prestidigitation du XXème siècle. Tours divers) en bibliothèque municipale. Mon premier déclic en ventriloquie s’est produit en voyant à La piste aux étoiles les deux grands ventriloques Daniel Rémy et Fred Roby. Je me suis dit « je veux faire ça ! ». En 2012, j’ai eu le grand plaisir de dire à Fred, mon « papa » de ventriloquie ce que je lui devais.

Quand avez-vous franchi le premier pas et comment avez-vous appris ?

Annabelle : J’ai commencé la magie à l’occasion de ce spectacle. C’était en 2016-2017.  J’avais surtout un effet à présenter : l’apparition de feu dans les mains. À la première représentation, le matériel a lâché et mes mains ont été profondément brûlées. Il a quand même fallu jouer la seconde représentation de la journée, puis les deux autres le lendemain. C’est ce qu’on appelle « un baptême du feu » ! Mais cela ne m’a pas empêchée de continuer, au contraire ! Comme Obélix, j’étais tombée dans la marmite, et j’ai eu envie d’apprendre la magie. Pascal a alors commencé à me transmettre les bases, à me former. Plus tard quand j’ai créé mon propre numéro, j’ai continué à apprendre avec Franck Martial (le filleul en magie de Pascal) et avec Gérald Le Guilloux.

Annabelle Collet dans le rôle de Myrella la sorcière (Photo : Patrick Collet)

Pascal : J’ai appris dans un livre que j’avais trouvé dans le grenier de mes grands-parents (je l’ai toujours), mais aussi avec le Hilliard. Je travaillais devant un miroir, mais j’avais aussi toujours un objet dans la main, surtout une balle ou une pièce, ce qui me permettait de travailler la manipulation tout en faisant autre chose. J’ai donné mon premier spectacle public hors famille devant 300 personnes à l’âge de quatorze ans, je crois. Le rideau s’est ouvert, ma musique est partie… Et je ne voulais plus entrer en scène. On a dû me pousser… Et voilà ! C’est à cette période que j’ai rencontré Jean-Claude Forestier, un magicien semi-pro, chez Mayette (où j’étais allé acheter des « anneaux chinois »). Il faisait partie du Nord-Magic Club et m’a présenté à Fernand Coucke. J’ai ensuite intégré le NMC en 1976.

Quelles sont les personnes ou les opportunités qui vous ont aidé. À l’inverse, un évènement vous a-t-il freiné ?

Annabelle : Il y a d’abord eu Pascal, Franck et Gérald. Puis, au Festival de Plouha en 2022, j’ai eu la chance de rencontrer Yann Brieuc, qui m’a proposé de rentrer en Équipe de France de magie de scène. Grâce à lui, j’ai eu la chance de devenir Espoir de l’Équipe et de travailler avec des coaches, en particulier Gaëtan Bloom, Domin’Ho, François Normag, Hugues Protat, et évidemment Pathy Badd. Adrien Quillien a aussi été de bon conseil. J’ai eu la chance de rencontrer Norbert Ferré aux Maîtres de la Magie où j’ai obtenu le deuxième Prix, et nous échangeons souvent au téléphone sur mon numéro. Une autre très grande chance a été de rencontrer Jean Merlin en stage d’écriture ! Cela m’a beaucoup structurée dans le scénario de mon numéro, et continue à m’aider dans la construction de mon spectacle.

Pascal : Fernand Coucke m’a beaucoup aidé à mes débuts, d’abord en me reconnaissant comme tel, puis en me proposant plusieurs spectacles. Et très vite plusieurs patrons de cabarets et restaurants-spectacle de Lille et sa région m’ont fait confiance en m’engageant très régulièrement, chaque fin de semaine. C’est ainsi que j’ai commencé mon activité professionnelle. Ce qui a un peu freiné ma carrière fut mon déménagement en Bretagne. Mais Philippe Thiriet « Magic Phil », mon ami d’enfance, m’a toujours proposé des spectacles dans le Nord. Philippe nous a aidés aussi sur notre comédie magique Le Cabinet de curiosités du Professeur Venn’Digh, en particulier sur le travail des grandes illusions. Arnaud Dalaine a été aussi un soutien important, en apportant un regard extérieur sur la mise en scène de notre comédie magique après sa création. C’est grâce à ce travail d’équipe que ce spectacle a pu être nominé « Spectacle magique de l’année ».

Quels sont vos domaines de compétence ? Dans quelles conditions travaillez-vous ? Parlez-nous de vos créations, spectacles et numéros.

Annabelle : Mon domaine de compétences est surtout la magie mentale. Je présente aussi du close-up. Je suis aussi la créatrice de nos spectacles, en particulier Le Cabinet de curiosités du Professeur Venn’Digh mais aussi mon numéro et spectacle Objets inanimés. J’ai souvent des images en tête, des ambiances, que je mets en lien avec le matériel dont nous disposons, et avec les impressions que nous voulons créer chez les spectateurs. Pour créer, il faut que je m’ennuie. D’ici la fin d’année, nous aurons créé deux nouveaux spectacles, l’un d’eux est en gestation depuis longtemps, et nous en avons joué une première version en 2018.

Anabell O’Connell sur scène en solo lors du festival Les Maîtres de la Magie en 2023 (Photo : Sophie Stalnikiewicz)

Pascal : C’est vrai, Annabelle est une vraie « mitrailleuse à idées », une créatrice impressionnante, elle n’arrête pas ! Je suis plutôt le technicien de notre duo. On se complète parfaitement ! Quand nous répétons, nous sommes très critiques l’un envers l’autre. Mon domaine de compétences est la magie sous toutes ses formes, y compris bien sûr la ventriloquie. J’aime beaucoup le close-up car on est très proches des spectateurs mais ma préférence est la scène. Pendant longtemps je me suis spécialisé dans la manipulation de boules de billard.

Ventriloquie avec Axelle & Venedig (Photo : Dan & Nat Image)

Annabelle et Pascal : Comme beaucoup d’artistes, nous passons de nombreuses heures à écrire, à chercher nos personnages, à écouter de la musique, à regarder et analyser des pièces de théâtre. Pour les répétitions, c’est selon. Chaque geste est répété, indépendamment des autres gestes, dans notre salon. Pour les techniques de ventriloquie, le travail peut se faire n’importe où. En revanche nous répétons à la Maison des Associations de notre village. Nous nous filmons également en répétition comme en spectacle, ce qui nous permet ensuite d’analyser notre travail et d’avancer, de nous améliorer. Notre entourage et nous-mêmes sommes très critiques, on se dit ce qui est bon et ce qui ne l’est pas, ou ce qui l’est moins. Nous travaillons aussi en regardant des pièces de théâtre (sur Internet ou en « direct live »), et en analysant le jeu des comédiens, la mise en scène, la lumière, le rythme, etc.

Quelles sont les prestations de magiciens ou d’artistes qui vous ont marquées ?

Annabelle : Viktor Vincent. Je suis très impressionnée aussi par des magiciens comme Gaëtan Bloom ou Jean Merlin qui, avec si peu de matériel, sont capables de faire le show et d’emporter le public !

Pascal Morchain entouré de Fred Roby et Angela en août 2012 (Photo : Alain Frère)
Pascal Morchain en compagnie de Juan Mayoral lors d’un stage CIPI en juin 2010 (Coll. P. Morchain)

Pascal : J’ai déjà parlé de Daniel Rémy et de Fred Roby pour la ventriloquie. Il y a aussi eu Marc Métral et, plus récemment Jeff Dunham. En magie, ils sont très nombreux : Jacques Delord, Pierre Brahma, Siegfried & Roy, Connie Boyd, Tina Lenert, Paul Daniels, Johnny Thomson « Tomsoni », Shimada, Doug Henning, Lance Burton, et bien sûr David Copperfield. Mais aussi Juan Mayoral, dont j’ai eu le plaisir de suivre un stage au CIPI. J’ai eu le bonheur de voir sur scène le numéro extraordinaire de Christian Fechner. Et plus récemment, Alberto Giorgi, Jérôme Murat et Kim YoungMin. Dans d’autres genres, Anca et Lucca, les Black Fingers, Scott & Muriel, Charly et son « Maître du temps »… Il y en a tant. Dans un tout autre domaine, voir Raymond Devos sur scène et Cats à Paris furent de belles expériences également.

Quels sont les styles de magie qui vous attirent ?

Annabelle : Ouh là ! Ma préférence va au mentalisme mais j’aime tout en magie ! Je reste toujours émerveillée sur tout.

Annabelle Collet en condition de Close-up (Photo : Isabelle Gloaguen)

Pascal : Tout pareil, j’adore la magie tout entière. Surtout quand elle me fait rêver, qu’elle ne se réduit pas à un enchaînement d’effets sur un rythme d’enfer avec moult explosions ou à de la jonglerie, qui a son charme aussi mais qui ne produit pas chez moi l’émotion magique. Tous les deux nous adorons surtout la magie de scène, le cabaret et être en interaction avec les spectateurs.

Quelles sont vos influences artistiques ?

Annabelle : Il y en a tellement, je ne sais que répondre. Tout peut être inspirant, tout peut être une influence artistique : un film, une pièce de théâtre, un oiseau dans le ciel. Mon passé de danseuse de haut niveau m’influence également (j’avais été recrutée par le Bolchoï, mais ma santé ne m’a pas permis de partir à Moscou).

Pascal : En magie, tous ceux que j’ai cités précédemment, et j’en oublie très certainement. En théâtre, l’écriture de Feydeau, mais aussi le travail de Philippe Caubère sont des exemples très importants. La musique de Mozart et d’Offenbach m’a aussi influencé pour mon numéro de manipulation de boules. Cette musique revient d’ailleurs pour une courte scène dont je rêve pour Le Cabinet de curiosités du Professeur Venn’Digh.

Quels conseils et quels chemins conseiller à un magicien débutant ?

Annabelle : Se rapprocher des clubs de magie, ne pas s’arrêter qu’à la technique, qui ne fait pas forcément rêver. Ne pas hésiter à se rapprocher d’autres magiciens, demander des conseils. Ne pas rester seul dans son coin. Écouter ceux qui ont de l’expérience. Ne pas copier les autres artistes. Mais s’en inspirer.

Annabelle Collet et Pascal Morchain en répétition (Photo : Lina Collet)

Pascal : Être curieux de tout, le plus possible. Lire beaucoup. Des ouvrages de magie bien sûr, mais aussi des romans, des essais, de la psychologie et de la sociologie. Lire, parce que cela contribue à développer l’imagination, la créativité et sa propre manière de faire. Il y a d’ailleurs de nombreuses recherches en psychologie et en sciences cognitives sur l’importance de la lecture. Pour moi, en magie il est absolument fondamental de se détacher des « tutos de magie YouTube » qui ne contribuent qu’à créer des clones, à construire des « montreurs de trucs » certainement techniquement très forts, mais magiquement stériles. Rejoindre un cercle de magiciens est également important, pour autant que ses membres apportent des critiques constructives. Accepter les critiques et remarques fait grandir, mais il faut aussi savoir faire le tri. Se mettre à la place du spectateur, chercher la complicité plutôt que chercher à « bluffer » (tout dépend aussi du personnage). Travailler l’expression théâtrale est fondamental également, même si on se spécialise dans le close-up. À mes yeux l’introspection est également incontournable pour la création du personnage, qu’il soit très proche ou très éloigné de soi : il faut réfléchir à ce que l’on pense être, à ce qui est important pour nous, sans trop se prendre la tête pour autant, parce que l’on change sans cesse, on évolue. Et s’ouvrir aux autres arts, parce que la magie s’en nourrit. C’est important de se filmer aussi, ça permet de se décentrer du simple miroir. Et pour travailler la technique il n’y a pas que le travail moteur, la répétition du geste et des enchaînements. Il faut aussi visualiser le geste, la posture, l’intonation… bref se représenter en situation est tout aussi fondamental que de s’y mettre. Enfin, autant que possible, éviter de se comparer aux autres artistes. C’est probablement le plus difficile, d’autant que les concours poussent forcément à se comparer. Garder le cap et ses rêves.

Quel regard portez-vous sur la magie actuelle ?

Annabelle : On entend beaucoup cette expression, mais que recouvre-t-elle exactement ? La magie n’est pas nouvelle. La technique est toujours plus ou moins la même, c’est la présentation qui est nouvelle. J’avoue être très admirative d’un artiste capable de reprendre un ancien effet et de le remettre au goût du jour. Je ne suis pas très fan des effets basés sur les « nouvelles » technologies. Ça sent souvent trop la technologie, justement. Mais parfois la magie passe, c’est une question de présentation.

Fabienne Bringtown, Pascal Morchain et Annabelle Collet dans le spectacle La mystérieuse disparition de Lucien le lutin (Capture d’écran)
Venedig et Anabell O’Connell (Photo : Dan & Nat Image)

Pascal :Je suis parfois dubitatif… Le travail de Raphaël Navarro ou d’Étienne Saglio est très intéressant, enrichissant, et produit de réels moments magiques. J’aime beaucoup tout artiste qui réussit à allier l’art magique à d’autres disciplines, comme l’a récemment fait David Stone avec Klek Entos. En revanche, je ne supporte pas tout magicien qui prétend « dépoussiérer » la magie. Pour être juste, ce sont parfois des journalistes qui utilisent cette expression, pas les magiciens. Je pense que la magie ne peut pas être dépoussiérée, car elle est intemporelle. C’est une émotion, vécue ici-maintenant. Il n’y a guère que sa présentation qui puisse l’être. Et encore, tout dépend de la mise en scène.

Quelle est l´importance de la culture dans l´approche de la magie ?

Annabelle et Pascal : Pour nous, tout est fondamental et contribue à la magie. Il faut s’intéresser bien sûr à l’histoire de la magie, à ses différentes techniques, mais il faut aussi s’ouvrir à tous les autres arts, au théâtre, à l’opéra, à la danse, à la littérature, à la musique, à la peinture, à la sculpture, à l’architecture… Mais aussi s’intéresser à l’histoire, aux mythes… Bien sûr même dans sa propre spécialité on ne peut jamais tout connaître et tout savoir, mais on apprend et on grandit toujours, en cherchant et en tentant de réunir ce qui est apparemment dispersé.

Vos hobbies en dehors de la magie ?

Annabelle : La lecture, le bricolage, le jardinage. Je suis aussi très cinéphile.

Pascal : Lecture et cinéma également. Je suis un fan de séries et de comédies musicales (Cats, Le fantôme de l’opéra, Mary Poppins, Addams Family). J’adore aller au théâtre, à l’opéra, voir un spectacle vivant. Approcher le symbolisme. La psychologie sociale a également été importante dans ma vie. J’ai aussi travaillé le violon pendant une dizaine d’années, et fait de la photographie sans aller jusqu’à travailler le développement. J’adore aussi les balades à moto. Nous avons d’ailleurs plusieurs fois traversé la France sur notre « vaisseau amiral » 😊. Voilà, voilà…

Annabelle et Pascal : Merci pour ces questions ! À bientôt !

À visiter :

– Le site d’Anabell O’Connell & Venedig

Interview réalisée en janvier 2024. Crédits photos – Documents – Copyrights avec autorisation : Sophie Stalnikiewicz, Patrick Collet, Alain Frère, Isabelle Gloagen, Dan & Nat Images, Lina Collet, Pascal Morchain. Tous les documents et archives sont proposés sauf avis contraire des ayants droit, et dans ce cas seraient retirés.

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