Comment es-tu entré dans la magie ? À quand remonte ton premier déclic ?
Dans les années 1970, à l’âge de quinze/seize ans, j’ai rencontré le magicien Pierre Spiry à l’anniversaire de mon frère. J’ai été tout de suite marquer car c’était quelqu’un d’habillé comme tout le monde et pas en queue-de-pie ou veste à paillettes comme l’image que je me faisais des magiciens. Ce look moderne a éveillé ma curiosité et quelques semaines après la magie est devenue une vraie passion.
Quand as-tu franchi le premier pas et comment as-tu appris ?
Après cette rencontre, j’ai franchi le pas quasi immédiatement. J’étais fasciné et je suis allé voir tous les spectacles magiques que je pouvais. J’ai recontacté Pierre Spiry et je me suis inscrit dans plusieurs associations (AFAP, CFIJD et autres). J’ai ensuite appris, comme la plupart de mes confrères de l’époque, avec des livres, des vidéos, des rencontres et un travail de recherche personnel.
Quelles sont les personnes ou les opportunités qui-t-on aidé. À l’inverse, un évènement t’a-t-il freiné ?
Paradoxalement, ce sont les jalousies qui m’ont aidé ! Car à l’époque j’étais très jeune, j’avais seize/dix-sept ans et j’étais fasciné par cet univers et par la télévision. Je n’avais aucune connaissances du milieu audiovisuel et j’ai passé beaucoup de personnes intermédiaires avant de rencontrer le producteur Christophe Izard qui pilotait l’émission jeune public Les visiteurs du mercredi. Il m’a trouvé dynamique et intéressant et m’a proposé un teste dans l’émission La boîte à idées spéciale magie présentée par Patrick Sabatier en 1976. Après ce baptême du feu concluant, tout s’est enchaîné. Mes premiers passages télé ont déclenché les foudres de certains magiciens jaloux qui me trouvait un peu trop jeune pour être sur le devant de la scène alors qu’eux étaient plus mûrs et plus expérimentés. Ils l’ont fait savoir au producteur de l’émission, essayant de me remplacer mais sans succès. Être exposé à la télévision enclenchait forcément ce genre de réactions et de comportements, mais cela a été un formidable carburant pour dynamiser ma volonté et mon acharnement à travailler dans cet environnement.
Quels sont tes domaines de compétence ? Dans quelles conditions travailles-tu ?
Tout d’abord, j’ai souvent trouvé que les magiciens étaient pédants et manquants de générosité. Pour ma part, je crois être relativement intègre et passionné. Je doute toujours de moi et j’apprends constamment. On peut dire, je crois, que je suis compétent dans la magie à la télévision avec mes émissions dédiées à cet art (plus de cent-vingt primes), mais aussi dans les méga-illusions, terme que j’ai inventé en 1990.
Parle-nous de tes créations, spectacles et numéros. La comédie musicale magique et théâtrale Y’a-t-il un Magicien dans la Salle aux Folies Bergère en 2002, Les Aventures de Marion au Lido en 2004, et tes collaborations sur Le Soldat Rose et avec Julien Lepers…
Il y a tout d’abord un dénominateur commun dans mes créations et mes spectacles : la passion, l’envie de faire des choses comme un artiste, sans copier ou s’astreindre à des règles préconçues en laissant gambader son imaginaire.
Nous avons monté le spectacle Y’a-t-il un Magicien dans la Salle avec la société de production GLEM (celle de l’émission Toute la Magie du Monde), réalisé par Gérard Pullicino et à l’affiche pendant trois mois aux Folies Bergère. Un spectacle innovant inspiré de Doug Henning puisqu’il y avait un mélange de comédie, de chanson, de magie et d’arts annexes. Après ce succès, j’ai très vite enchaîné avec un spectacle familiale créé spécialement pour le Lido avec son équipe. Nous avons utilisé toutes les technologies disponibles dans cette magnifique salle. Les Aventures de Marion sont restées six ans à l’affiche. J’ai également créé des effets magiques spécifiques en collaboration dans plusieurs spectacles de vedettes comme Jean-Jacques Goldman, Julien Lepers ou pour Le Soldat Rose. Un tas de souvenirs incroyables que je garderai toute ma vie.
Tu es le premier à avoir introduit les méga-illusions en Europe au tout début des années 1990. Quels ont été tes modèles ? Comment as-tu conçu ces événements ? Avec quelle équipe ?
Dans l’émission Attention Magie, coanimé par Vincent Perrot, j’avais instauré un fil rouge avec une méga-illusion de manière récurrente et régulière, sans trucages vidéo. Il y avait déjà des illusions géantes en Chine et aux États-Unis avec David Copperfield, mais rien en Europe. Du coup, avec un grain de folie et la collaboration de Bernard Bilis et Gilles Weiss, j’ai décidé de faire léviter un hôtel de ville à Gagny. Un pari et un défi de réaliser quelque chose d’incroyable, le plaisir de faire quelque chose d’unique. Ce fut un succès immédiat et cela à déclencher une mode sans précédent attirant les médias vers l’art magique. Il y aura ensuite La disparition du fourgon de pompiers, La téléportation d’une demi-douzaine de personnes, La traversée du mur de briques, L’évasion sous un train, La lévitation et disparition fantomatique d’une voiture et La disparition de la tour Eiffel !
Tu as créé et produit des émissions cultes dédiées au numéros d’illusion dans les années 1980-90, comme Attention Magie, et fait découvrir des grands noms de l’art magique. Quand, comment et pourquoi sont nées ces projets ?
Tout d’abord, je me définis comme un producteur occasionnel et libre pour ne pas subir les ordres de quelqu’un d’autre. En premier lieu, il y a eu mes passages télévisés avec Les visiteurs du mercredi de 1976 à 1978 où j’animais la séquence La magie c’est facile. Après, j’ai commencé à produire moi-même des émissions jeunesses pour aller au bout de mes idées comme Dans les mains du magicien qui faisait le tour des régions sur FR3.
Dans les premières années de Canal +, j’ai été sollicité pour choisir des émissions de magie étrangères qui allaient être diffusées sur la chaîne cryptée… Je fus à cette occasion, le premier à diffuser les shows de David Copperfield en France. Quelques années après, toujours sur Canal +, j’ai créé une sorte d’habillage d’antenne pour les fêtes de fin d’année qui s’appelait Canal + c’est magique où l’on retrouvait tous les animateurs de la chaîne présenter des tours de magie.
En 1993, Sabine Mignot, la directrice des programmes me demande de créer un concept en Prime time, en début de soirée. C’était unique car en général on se bat pour proposer quelque chose et là on me demandait ! Je lui ai donc proposer un projet appelé Attention Magie avec des numéros de six/sept minutes, ce qui ne se faisait pas du tout à l’époque. Elle m’a dit que ça ne pouvait pas marcher, que c’était trop long. J’ai alors pris l’exemple de Pierre Palmade : « c’est comme si vous présentiez un de ses sketchs en n’en diffusant que la chute. Ça n’a aucun intérêt. Il faut le numéro dans l’intégralité. » Après cet échange, Sabine Mignot m’a tout de même donné le feu vert sans grande conviction en m’évoquant la courbe d’audience qui allait en résulter. Il s’est avéré que la courbe était très bonne ! J’avais gagné mon pari et mon autonomie ainsi que ma liberté dès ce coup d’essai. L’émission connue un grand succès public. Il faut dire aussi que j’étais bien entouré à cette époque avec un réalisateur et un directeur de la photographie incroyablement doués : Gérard Pullicino et Jean-Philippe Bourdon (qui travailleront aussi avec Nagui sur Taratata). En 2001, la directrice des programmes a changé de diffuseur, passant de France 3 à TF1 et m’a demandé de la suivre. Nous avons donc créé ensemble l’émission Toute la Magie du Monde présentée par Jean-Pierre Foucault avec une record absolu d’audience en Europe (7,5 millions de spectateurs).
En 1990, Les Mandrakes d’Or sont apparus et ils fêtent leur trente-cinquième édition cette année. Comment et pourquoi sont-ils nés ? Comment choisis-tu les artistes ? Comment se passe la sélection et l’attribution des statuettes ? Y-a-t-il un vote, un jury ?
J’avais envie de partager ma passion pour les illusionnistes que je découvrais et qui m’enthousiasmais à travers le monde. Faire découvrir ces artistes au plus grand nombre en les mettant sous les feux des projecteurs. J’ai donc créé le premier festival d’importance en 1990 : les Mandrakes d’Or avec ce personnage de BD en symbole affublé de sa canne et de son chapeau, qui nous permettait d’avoir des magiciens en jeans comme Juan Tamariz. Les deux moteurs des Mandrakes sont le côté culturel et le côté populaire. Nous avons toujours essayé de prendre le plus grand nombre de gens par la main et de les élever un petit peu vers le haut sans prétention, c’était notre objectif. L’idée était de ne pas organiser une compétition comme tout le monde faisait, mais de rendre hommage aux plus grands magiciens de la planète par l’intermédiaire de parrains et de marraines célèbres.
Les artistes sont sélectionnés grâce à notre dizaine de représentants dans tous les pays du monde (reliés à une structure associative) qui constituent des listes objectives de grands magiciens. Ces listes sont ensuite fusionnées en un répertoire de trente à quarante noms où un programme est composé. Je me réjouis de la longévité unique de cette émission qui est né sous une bonne étoile illustrée par le premier parrain Jean Marais ouvrant cette épopée sur le poème Hommes aux mille mains de Jean Cocteau.
Qu’est-ce que l’Académie Française des Illusionnistes ? Comment fonctionne-t-elle et qui la compose ?
Chaque année des Mandrakes d’Or, lorsque l’artiste signe son contrat, il devient automatiquement membre de l’Académie Française des Illusionnistes et nous gardons le contact avec lui pour qu’il nous transmette sa liste des plus grands magiciens du monde pour les prochaines éditions.
Tu es également apparu en tant que magicien dans l’émission Fort Boyard pendant dix ans. Peux-tu nous raconter cette expérience ?
Un jour, j’ai rencontré l’homme de télévision et de radio Jacques Antoine, nous avons sympathisé et monté une série jeunesse ensemble. Il a ensuite fait appel à moi lorsqu’il a créé Fort Boyard. Il était en réflexion sur les fameuses « cellules » en conception et c’est là que j’ai créé les cellules du « Bonneteau », de « Mister Réflexe », de « la femme coupée » et de « la femme sans tête »… Je suis donc devenu le magicien pirate du fort de 1990 à 2000, dans cette « prison dorée ». Je suis parti en même temps que le présentateur Patrice Laffont (passant le relai à Jean-Hervé Goyot / Hervé Listeur) car je faisais beaucoup de choses à côté et l’émission nous bloquait trois mois pour France télévision mais aussi pour d’autres chaines dans le monde.
Peux-tu nous parler de ton projet des Mandrakes d’Or version « spectacle magique » ? Une tournée est-elle prévue prochainement ?
Il s’agit du Mandrake Tour que j’ai mis trente-cinq ans à monter… Je ne suis pas rapide ! La première représentation aura lieu au Grand Rex de Paris, fin janvier 2025 avec des artistes Mandrakes d’Or récents et passés, sélectionnés pour composer un programme. Ce spectacle sera mis en scène par Gérard Pullicino et éclairé par Jean-Philippe Bourdon, mes fidèles amis qui ont contribués à mes émissions de télévision. Une tournée est prévue dans les Zéniths de France dès le début d’année 2026.
En 2005, tu as créé le Championnat de France de Magie, diffusé sur la chaîne Paris Première, puis le Championnat d’Europe de Magie. Quels en étaient leur objectif et leur but ?
À l’époque, ce championnat n’existait pas. Il y avait un concours Magicus qui s’est ensuite appelé « Championnat de France » comme moi, ce qui a créé des conflits… Je voulais créer une autre émission que les Mandrakes d’Or pour ouvrir les médias à des magiciens français dignes d’intérêt. Je pensais que c’était complémentaire mais quelques représentants des structures associatives de l’époque ne l’ont pas perçu de la même manière me menaçant de recours en justice. Ce qu’ils n’ont évidemment jamais fait. C’est dommage car j’ai toujours favorisé le regroupement des magiciens entre eux sans dénigrement. Quand j’ai quitté Paris Première pour C8, je ne me suis pas trouvé dans l’obligation de continuer cette émission car une autre idée me trottait dans la tête. Pour le moment c’est en stand-by, mais ça ne veut pas dire que je ne la reprendrai pas un jour.
Peux-tu nous parler de l’association « Magie Pour Tous » que tu as créé pour soutenir les enfants malades hospitalisés ?
Cette association a été créée à mes débuts en 1977. J’ai été très actif en envoyant des magiciens dans les hôpitaux auprès des enfants malades. Ce projet est venu de mon succès des Visiteurs du mercredi. Je me suis retrouvé un jour dans un hôpital pour un contrat entouré d’enfants alités avec des bouteilles de sérum physiologique et ça m’a profondément touché. J’ai évidemment refusé mon cachet et ensuite mon objectif a été de rendre un peu de bonheur à ces enfants en allant présenter quelques spectacles en structure hospitalière gracieusement. Depuis une dizaine d’année, je n’ai plus vraiment le temps de gérer cette association et je le regrette, mais je garde de cette expérience beaucoup d’apports personnels.
Tu es le concepteur et le créateur de boîtes de magie et de livres destinés au grand public ainsi qu’aux magiciens. La transmission et la pédagogie sont-ils importants dans le domaine magique ?
Depuis mes débuts à la télévision, je n’ai jamais cessé d’écrire, d’organiser des ateliers, d’être en contact avec les jeunes. J’ai toujours cherché des idées originales d’initiation et de vulgarisation pour le grand public, comme mon premier livre Magie, en 1979, qui était une BD (dessinée par Pierre Leroy) avec les tours dévoilés par la suite. J’ai fait une boîte de magie en playback qui s’appelait La Cassette magique. Dans l’ouvrage Le Grand Livre de la Magie, on a non seulement des tours expliqués mais aussi l’histoire de la magie et des illusionnistes contemporains. Je cherche à chaque fois à faire quelque chose de différent qui me tiens à cœur.
Tu as également été chanteur. Tu as sorti quelques 45 tours dans les années 1980. Comment et pourquoi t’ai venu l’idée de chanter ? Quels étaient tes paroliers et compositeurs ? Comment se sont déroulées ces rencontres ?
Oui, j’ai été chanteur à mes débuts. C’était la volonté de faire ce qui me plaisait et me faisait rêver : la chanson et la magie. Pourquoi ne pas mêler les deux ? Ce qui me rendait forcément « original ». C’est une période de ma vie qui m’a amené à rencontrer des auteurs et des compositeurs les plus célèbres de l’époque qui travaillaient pour Claude François, Céline Dion, Michel Sardou… Parmi eux : Eddie Marnay, Patrick Lemaître, Pierre Delanoë, Jean-Pierre Goussaud, Jean-Michel Beriat, Pierre Grosz… J’ai pris un plaisir incroyable à collaborer avec ces artistes et j’ai beaucoup appris. Je retiens de cette période une phrase d’Eddie Marnay, dont j’ai fait un axiome de référence : « Dans la vie, on est en concurrence qu’avec soi-même. »
Quelles sont les prestations de magiciens ou d’artistes qui t’ont marquées ?
J’ai eu la chance de rencontrer tellement de magiciens avec des talents tellement incroyables que je pourrais citer quasiment tous les artistes Mandrakes d’Or depuis trente-cinq ans, soit cent quatre-vingt-dix personnes ! Je suis avant tout bluffé par l’émotion que dégagent certains numéros. À contrario, je ne suis absolument pas sensible aux trucs et aux tours de magie. Pour moi, le plus important est que l’émotion parte de l’artiste vers le spectateur, que le magicien présente un numéro comme une petite œuvre d’art, un tableau visuel. On peut être touché au cœur par un artiste mais rarement par un tour, et on reconnait souvent un beau numéro par sa bande son.
J’ai été marqué par des artistes comme David Copperfield, Doug Henning, Penn & Teller, Criss Angel, Albert Goshman. Aussi, nous n’avons pas suffisamment rendu hommage à notre génération de magiciens français comme Jean Merlin, Jan Madd, Michaël Vadini, Dominique Duvivier… Je suis également la nouvelle génération d’illusionnistes avec la « street magic », la « magie nouvelle », la magie sur Internet et les réseaux sociaux. Tout cela m’intéresse et prouve que la magie est toujours dans l’évolution.
Quels sont les styles de magie qui t’attirent ?
Je n’ai pas de style de magie qui m’attire particulièrement en cohérence avec ce que je viens de dire avant. Je suis attiré par les numéros qui dégagent de l’émotion, basés sur une esthétique très travaillée et une mise en scène visuelle performante et classe.
Quelles sont tes influences artistiques ?
Je peux difficilement répondre à cette question car tout est pour moi une influence. Je ne suis pas uniquement inspiré par la magie mais aussi par le son, la musique, la peinture, la sculpture, la poésie…
Quels conseils et quels chemins conseiller à un magicien débutant ?
Le seul conseil que je puisse donner est de suivre son chemin et d’écouter son cœur en ayant une passion et une intégrité dans ce que l’on fait.
Quel regard portes-tu sur la magie actuelle ?
Mon regard sur la magie actuelle est très bienveillant parce qu’elle continue de faire évoluer notre art qui a connu de grandes époques avec la magie blanche et la magie noire, la magie moderne avec Robert-Houdin, le close-up, la magie télévisuelle avec les gros plans, les méga-illusions, la magie de rue, le mentalisme, etc. Nous sommes actuellement dans une mode de magie 2.0 en pleine expansion. C’est comme le passage d’une magie analogique à une magie numérique où il y a tout à construire et à inventer au lieu de se copier les uns les autres.
Quelle est l´importance de la culture dans l´approche de la magie ?
La magie fait partie de la culture et est un art au même titre que la peinture, la sculpture, la chanson, le cinéma. D’ailleurs le producteur et magicien Christian Fechner disait que la magie était l’art le plus complet, touchant le public le plus large au niveau de l’âge et des couches sociales. Je crois vraiment que l’art magique devrait être mieux perçu, accepté, considéré et valorisé. J’ai toujours dit aux associations de magie que la FISM faisait une petite erreur en s’organisant tous les trois ans car ce n’est plus le rythme actuel du monde. Cela amène à ce qu’une Miss France soit plus connue qu’un champion du monde de magie et c’est tout à fait inacceptable pour la reconnaissance de nos artistes.
Tes hobbies en dehors de la magie ?
Tout ce qui touche à la magie me passionne : la musique, la télévision, la créativité visuelle. Sans oublier la VIE, car vivre c’est déjà en soi magique. C’est toujours intéressant de se poser quelques questions philosophiques et existentielles : Pourquoi sommes-nous là ? À quoi on sert ? Où va-t-on disparaître ?
Bibliographie de Gilles Arthur :
- Magie (Éditions Hachette, 1979)
- La magie c’est facile (Éditions Fleurus idées, 1984)
- Mes tours de magie (Éditions Hachette jeunesse, 1989)
- Toute la magie (Éditions Hachette jeunesse, 2002)
- 50 illusions scéniques (Éditions Magix Unlimited, 2006)
- Les Secrets des Méga-Illusions, (Éditions Académie de Magie Georges Proust, 2006)
- 30 tours de magie – 30 illusions d’optique (Éditions Deux coqs d’or, 2010)
- Le Grand livre de la magie (Éditions Deux coqs d’or, 2012. Réédité en 2017, 2021, 2024)
- Street magie (Éditions Deux coqs d’or, 2018)
- Les Plus Grands Magiciens du Monde – 30 ans de Mandrakes d’Or (Éditions Académie de Magie Georges Proust, 2019)
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Interview réalisée en mai 2024. Crédits photos – Documents – Copyrights avec autorisation : Gilles Arthur – Méga Magie Productions. Tous les documents et archives sont proposés sauf avis contraire des ayants droit, et dans ce cas seraient retirés.