Rencontre réalisée à l’occasion du Jean Merlin Magic History Day 2014.
Arrive le moment solennel de chaque journée du JMMHD : le Talk-show rendant hommage à une grande figure de la magie. Gaëtan Bloom est aux anges car il a connu Dominique Webb par le biais de sa boutique et de son école de magie quand il a voulu prendre des cours à l’âge de 12 ans. C’est donc parti pour cet entretien tout en intimité et sans langue de bois.
Où es-tu né ?
A Portel des Corbières, un village sur le chemin de l’Andorre, j’y suis né dans la maison de bon papa et bonne maman au milieu des vignes et des platanes, à l’époque où les cigales commencent à chanter le printemps.
Comment t’es-tu aperçu de tes pouvoirs de suggestion ?
Je suis élève de l’école communale de Portel, division et conjugaison me paraissent fort compliquées. J’appréhende donc le moment de l’interrogation. Lorsque je vois le regard de la maîtresse se poser sur moi je la supplie mentalement de ne pas s’adresser à moi.
Subit-elle ma première suggestion télépsychique lui suggérant d’interroger un autre élève ? Trop souvent pour que ce ne soit pas le hasard.
A l’âge de 6 ans, je confectionnais des petits tours de magie comme par exemple une boite de conserve dans laquelle je mettais au fond une éponge et puis je versais de l’eau et montrais à mes copains que l’eau avait disparu !
Qui a été à l’origine de ta vocation ?
Mon Papa m’a offert mon premier livre de magie du Professeur Marcel, camelot qui opérait sur les marchés parisiens (le roi des cartes biseautées). Il faisait des tours et les vendait avec un extraordinaire boniment très convaincant. Je lui ai acheté tous ses trucs !
Ensuite as-tu pris des cours ?
Vers 11 ans papa Achille m’accompagnait prendre des cours chez le magicien Sanas « l’homme au cerveau d’acier ».
Encore enfant mon cher papa m’inscrivit au club de magicien « le French Ring » dont le président était Eugène Piret. Papa était ravi de participer à ces réunions avec moi, à chaque fois c’était une vraie fête qui se terminait par un repas convivial et chaleureux. Mon adhésion à l’AFAP a suivi très vite.
A quel âge ta carrière a-t-elle vraiment commencé ?
Très tôt ! A l’âge de 14 ans, je vais au théâtre de l’Alhambra ou Jean Nohain animait son émission 36 chandelles avec l’intention de me présenter à lui.
Là, j’ai croisé Fernand Raynaud qui sortait de la salle et je lui ai demandé de me présenter à Jean Nohain ; sa réponse fut claire et brève : « Débrouilles toi ! ». Je me suis payé le culot d’aller en coulisses ; nombre de vedettes de l’époque étaient présentes et « suppliaient » Jean Nohain pour passer dans ses émissions ; la réponse était toujours la même : « On vous rappellera, promis ! ».
J’avance alors vers lui, me présente en disant que je viens de la part de Fernand Raynaud, je lui explique mon numéro et obtiens en retour : « On vous rappellera, promis ! ».
Je suis donc reparti, sans grand espoir. Quelle ne fut pas ma surprise quand dans la semaine suivante, j’ai reçu un appel de son équipe, m’invitant à participer à la prochaine émission !
A l’époque, je ne faisais que quelques tours pourtant insignifiants (type tour des 6 cartes, casserole aux colombes…) mais cela lui a plu et j’ai ainsi participé à nombre de ses émissions : 36 chandelles émission tout public, le train de la gaité … La seule remarque qu’il m’est faite lors de ma première, c’était : « Parles plus fort ; hier, on nous recevait à Paris et sa banlieue ; demain, on nous recevra jusqu’à Lille ; il faut qu’on t’entende ! ».
Y a-t-il un magicien qui t’as influencé plus particulièrement ?
Oui, le premier qui provoqua vraiment « le déclic » c’est Dominique, le pickpocket, à l’Olympia en première partie d’Edith Piaf. Il invitait certaines personnes du public à monter sur scène et je n’ai pas hésité à y aller pour me faire « pickpockéter ». J’étais très impressionné et il est devenu mon modèle pour mes premiers spectacles. J’étais surpris par l’audace notamment par la façon de détourner l’attention. Tout en étant très impressionné par ce formidable showman, j’étais très inspiré par lui, j’ai présenté à mon tour un numéro de pickpocket que j’ai vite transformé en spectacle d’hypnose.
As-tu passé d’autres auditions à part celle de Jean Nohain ?
J’ai le souvenir qu’à 15 ans avec mon frère Philippe nous avions auditionné à Bobino alors que les compagnons de la chanson étaient à l’affiche. Nous étions trois à être auditionnés : la chanteuse Danielle Rouillet, un chanteur Johnny Halliday et un magicien que j’étais. Johnny et moi avons été recalé mais la chanteuse engagée.
Puis plus tard j’ai fait des cabarets : la nouvelle Eve, la Table du Mandarin avec Tini Yong… mais très vite j’ai arrêté.
Penses-tu alors vivre uniquement de la magie ?
Oui, c’est pourquoi je mène de front d’autres projets dont la conception, la fabrication et la vente de boites de magie. Très jeune (vers 14 ans et mon frère Philippe 13 ans) nous allions ensemble aux Galerie Lafayette, BHV, le Printemps, Bon Marché…, je faisais la démonstration des tours de magie contenu dans les boîtes de jeux alors confectionnées une à une à la main collant nous-mêmes les cartes pour les truquer ; tandis que notre jolie maman tapait les explications des routines, en six exemplaires sur sa machine, grâce au papier carbone. J’ai le souvenir que Madame DE GAULLE était une cliente fidèle.
Très vite, la fabrication des jeux a prospéré, notre papa construisit un premier atelier dans le jardin de la maison familiale, puis 2, puis 3 et puis plus un seul m2 de jardin par la suite. Une trentaine de dames garnissaient les boites de magie mais aussi d’autres jouets de notre fabrication : petites cliniques, écoles, postes, chimie…
Après quelques années d’exploitation de la fabrique, nous avions une usine, une centaine d’employés et je n’avais plus le temps de me consacrer à ma passion : la magie ; aussi nous décidions de revendre cette activité aux éditions Robert Laffont.
Quelles sont les principales émissions auxquelles tu as participé après celles de Jean Nohain ?
En 1960, j’ai 19 ans et je présente un de mes numéros favoris « Les 6 cartes » dans l’émission La Vache enragée.
En 1961-1962, j’envoie un projet de scénario au directeur de la seule chaîne à l’époque et je reçois rapidement une réponse positive mais comme je n’ai pas la majorité (21 ans à l’époque), il m’adjoint un co-producteur, Jean-Jacques Bloch et la série de La foire aux Illusions débute.
C’est un duel entre un magicien, Monsieur Magic, qui accomplit des miracles en se servant de l’illusion et d’un réalisateur, Monsieur Oscar Truc, (interprété par Jacques Hilling), qui réalise ces mêmes miracles avec les effets spéciaux cinématographiques. Durée 23 minutes, diffusé avant le journal télévisé, une fois tous les 15 jours le jeudi.
– Extrait vidéo de l’émission La foire aux Illusions : « le prisonnier »
Peux-tu nous parler de la boutique magique que tu as ouverte à Paris ?
En 1966 c’est l’ouverture de la boutique magique, rue de Dunkerque à Paris. Lors de l’inauguration, Nancy holloway, Georges Ulmer et Francis Blanche se prêtent à des tours.
– Extrait vidéo de l’émission « Actualité mai 1966 »
Là encore, il s’agissait d’un nouveau concept : une boutique où je vendais des tours uniquement pour des magiciens et au sous-sol une salle de réunion et de spectacle réservée aux magiciens qui se présentaient leurs tours entre eux ainsi qu’une école de magie, J’avais un élève qui deviendra célèbre dans le monde entier : Gaëtan Bloom.
– Extrait vidéo de l’émission « l’art de tromper les gens » de 1968. « Un nouveau violon d’Ingres à la mode » (avec l’explication de la production d’une cigarette).
Quel a été l’évènement déterminant pour déclencher ta notoriété ?
En 1965, je propose à Guy Lux de prédire le tiercé en direct dans l’émission de Télé Dimanche. Il m’a dit : « ça me plait, mais si vous vous plantez devant dix millions de spectateurs, votre carrière s’arrêtera là ! »
Je lui répondis : « ok et 8 jours après l’affaire fût conclue et la réussite spectaculaire ! »
Le seul obstacle fut la réaction du PMU, Ils étaient furieux, dès le lendemain et pendant trois semaines, les paris ont chuté de moitié, le public craignant un trucage de la part du PMU, les paris ont repris ensuite puisque la couverture médiatique (peut être aussi pour disculper le PMU) m’a présenté comme le plus grand voyant de tous les temps.
J’avais réussi mon grand coup ! Cet exploit était très mal vu par la direction de l’ORTF et m’a valu une interdiction d’Antenne pendant un an.
Es-tu allé tenter ta chance aux Etats-Unis ?
Non je ne l’ai pas fait malgré l’amitié qui me liait avec Line Renaud qui me l’a proposé. Mais je partais sur le paquebot France et lorsque j’arrivais à New York pour 4 jours, j’avais l’audace d’envoyer des lettres à Bruno Coquatrix pour lui dire que je serai de passage en France de telle date à telle date et que je souhaiterais qu’il me reçoive, car depuis l’âge de 15 ans, mon rêve était de me produire à l’Olympia. Mes courriers restaient sans réponses.
Raconte-nous un peu ton aventure à l’Olympia ?
Bruno Coquatrix m’a contacté le lendemain de ce fameux tiercé et cette aventure, fut elle aussi fabuleuse ! Notre collaboration commença de suite avec le 1er Festival international de la Magie en 1968 et dura jusqu’à la fin de sa vie. Nous étions devenus de bons amis et je fais partie des quelques personnes qu’il a convoqué quelques jours avant sa mort pour boire une dernière coupe de champagne et se remémorer les bons souvenirs, j’étais très ému, j’avais énormément de respect et d’affection pour ce grand Monsieur.
Bruno Coquatrix écrit en préface de mon 5ème Festival de la Magie :
« Il y a cinq ans, Dominique Webb, me proposa de tenir la scène pendant deux heures, sans chanter, sans danser, ni rien de tel. Il projetait de faire ce que certaines vedettes font bien involontairement : ENDORMIR LE PUBLIC.
C’était pour le moins inhabituel ; Je ne sais si à ce moment-là, j’étais déjà sous influence, mais je me suis entendu lui donner mon accord, ne sachant absolument pas de quoi il s’agissait. Cet état de chose dure depuis 5 ans. L’Olympia, une fois par an, pendant plusieurs mois, se transforme en temple de l’hypnose, dont Dominique Webb est le grand prêtre et les spectateurs sont surtout les acteurs inconscients. Je ne serai pas voyant extralucide en vous prédisant une excellente et étrange soirée en sa compagnie ».
Lors de ces Festivals à l’Olympia, je m’entourais des plus grands magiciens : Richiardi, Omar Pasha, Shimada, Alan Alan, Al Carty…
Pendant l’Olympia de 1971, lors de l’inauguration de la statut de Salvador Dali au musée Grévin, une séance d’hypnose s’organise dans la salle des mirages au cours de laquelle j’hypnotise Salvador Dali.
– Extrait d’une démonstration d’hypnose et d’une longue interview donnée dans une émission de Philippe Bouvard en présence de Raymond Devos. Lors de ce passage, Dominique Webb dit que l’hypnose n’est pas un pouvoir, qu’il n’y a ni miracle, ni fluide et qu’il a besoin de 5 ou 6 personnes « entrainées » employées par lui pour le déroulement de son spectacle.
Tu étais très ami avec Thierry Le Luron, comment vous êtes-vous rencontrés ?
En 1973, Paul Léderman me dit : « J’ai découvert un imitateur extraordinaire, je te le présente, il s’appelle Thierry Le Luron ». Il fut la vedette américaine lors de mon spectacle à l’Ancienne Belgique. Il a obtenu le succès qu’on lui connait.
Je me souviens avoir créé les effets spéciaux de son grand show au palais des congrès en 1980 Féeries magiques ; un tapis volant pour les danseuses, un tapis pour Thierry Le Luron, le tout en théâtre noir. Thierry s’envolait dans une tunique qui gonflait en imitant Demis Roussos ; ce fut un réel plaisir de monter ce spectacle très visuel…
Qui t’a contacté pour créer une illusion pour le musicorama de Christophe ?
En 1974, Christophe me demande de lui créer une illusion magique et musicale pour son passage à l’Olympia. Il souhaite une illusion très marquante pour le public. J’ai l’idée et je crée, pour lui, le numéro du Piano Volant.
Comment as-tu fait pour vendre une émission de magie à la Une ?
A la suite d’une rencontre fortuite à Cabourg, j’ai sympathisé avec Jean Cazeneuve, Président de la 1ère chaîne de télévision, auquel j’ai présenté mon projet : une émission de magie intitulée Des Magiciens. Cette idée l’a emballé.
Il m’a invité à me rapprocher de Jean Michel Hep, directeur des variétés pour la chaîne. Pour la petite histoire, cela faisait plusieurs années que j’essayais de vendre ce projet à J.M. Help qui régulièrement me laissait sur la touche.
Cette série d’émissions dura de 1976 à 1978. La particularité de cette émission était de prendre les chanteurs, chanteuses et autres artistes comme partenaires à mes grandes illusions. Il y avait également des magiciens internationaux qui venaient participer à l’émission.
– Extraits de l’émission Des magiciens de 1977 avec une lévitation de Line Renaud dans un décor de glacier.
Dominique Webb et Tony Slydini dans les années 1970.
Il y a longtemps que tu avais le projet d’un grand spectacle mêlant la magie, la danse, la musique et le cirque ?
Oui, Magic Story (1981), c’est l’histoire d’un illusionniste prisonnier de ses trucs qui va tomber petit à petit sous la coupe d’une extra-terrestre qui lui promet tous les pouvoirs.
Cette comédie magicale et musicale était composée de 25 comédiens chanteurs – danseurs – jongleurs – cascadeurs – 5 musiciens – 14 animaux, sur une musique de François Wertheimer.
J’ai fait venir des Etats-Unis John Gaughan pour qu’il dessine mes grandes illusions avec l’aide de Jean Régil.
Qu’as-tu fait après Mogador ?
Avec l’argent que je n’ai pas gagné à Mogador, j’ai acheté le Château de Verderonne pour y faire un lieu magique mais je suis immédiatement parti au cirque Beneweiss à Copenhague pendant 3 mois.
Ton nom a été associé à une compagnie d’assurance, peux-tu nous dire pourquoi ?
En effet pendant 3 années consécutives, je tournais pendant 3 mois à travers toute la France avec mon spectacle de Grandes Illusions pour la compagnie UAP.
Il invitait 1000 clients et prospects à une soirée magique. En 1ère partie, Bernard Golay animait de nombreux jeux puis les spectateurs étaient conviés à un grand buffet suivi de mon Grand Magic Show. Ma soeur Clarisse était la talentueuse chorégraphe de ce spectacle.
Cette tournée artistique s’est révélée être en même temps une tournée gastronomique à la découverte des meilleures tables de France avec pour seul regret d’avoir pris trop de kilos supplémentaires.
Dominique Webb et Sheila.
Parles-nous aussi de ton Château de Verderonne ?
En 1983, je propose une émission sur la une : Château Magique. C’est Raoul Sangla qui en sera le réalisateur et sa spécialité est un tournage en plan séquence, c’est à dire en continu. Alice Saprich, mes amis Evelyne Leclerc et Bernard Menez participent à une séance de table tournante mémorable.
Dans le Château Magique de Verderonne à 1 heure de Paris, j’organise des soirées événementielles avec personnalisation de produits, selon les entreprises, j’accueille des groupes associatifs… L’ambiance est un château « hanté » avec fumée, squelette, toiles d’araignées… C’est un succès !
A l’époque, tu me disais en avoir assez du brouillard, de la pluie et du froid dans l’Oise, alors où es-tu parti ensuite ?
En 1989 c’est la création du Castell del Misteri dans un authentique palais du XIVème siècle sur la Costa Brava en Espagne.
Ma fille Julia fait son 1er tour de magie. Je fais choisir une carte dans le public et je présente à Julia le jeu dont elle tire la carte choisie. Elle n’a jamais commis une erreur !
Le concept est toujours de faire vivre une journée magique à des groupes mais aussi à des visiteurs individuels. La journée type était :
Arrivée à 11h00 avec visite animée du musée, illusions d’optique – sarcophage du Pharaon : A la vue de tous, le visiteur qui prend place dans le sarcophage où il se métamorphose en momie égyptienne – Grandes Illusions avec par exemple l’énigme du pressoir de Yanco (l’original), la cage des métamorphoses… L’exposition des affiches des plus grands magiciens – La fontaine enchantée : Au milieu du Grand Patio au charme envoûtant du Castell del Misteri, coule la Fontaine enchantée. L’eau surgit d’une lourde pierre taillée flottant dans l’espace.
12h30 à 13h : Cocktail au bar magique : Le barman est aussi prestidigitateur et présente ses habiles manipulations « sous le nez » des spectateurs.
12h30 à 15h30 : Déjeuner dansant : Autour de la Fontaine enchantée du Grand Patio ou dans l’un des salons d’apparat du Palais en fonction du temps.
15h30 : au Cabaret théâtre du Castell des Misteri : Spectacle du « GRAND MAGIC SHOW » avec lévitation – tapis volant de la féérie orientale, disparition d’un personnage dans l’espace et bien d’autres merveilles et enchantements.
17h00 : les visiteurs, avant de quitter le Palais découvrent le Piano volant réalisé à moins d’un mètre de leurs yeux.
Les magiciens amis attitrés du Castell del Misteri sont alors Gaëtan Bloom et Dominique Dega.
Je suis aussi parti en Espagne pour échapper au FISC à cause de l’histoire du « Talisman Magique ». Avec cette médaille, je me suis fait de l’argent (Webb sort une médaille de son cou et dit : « Je suis catholique pratiquant et pêcheur ! »). C’était une médaille païenne, elle ne coûtait pas chère mais il y en avait des quantités astronomiques à vendre…
Ci-dessous, en exclusivité, l’extrait du document original :
LE TALISMAN MAGIQUE DE DOMINIQUE WEBB
Cet authentique Talisman magnétique peut-il vraiment vous faire GAGNER 1 MILLION DANS LES JOURS QUI VIENNENT ? (tout est gratuit si vous ne gagnez que 500.000 F).
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Portez cet authentique Talisman magnétique conçu par le magicien de renommée mondiale Dominique Webb.
Si dans les 2 mois vous n’avez pas gagné au moins 1 million au tiercé, quarté ou loto… retrouvé l’amour ou résolu le grave problème qui vous obsède en ce moment même… Il vous suffira de nous retourner votre authentique Talisman magnétique et cette expérience (vous devez la faire) ne vous aura rien coûté.
Des pouvoirs surnaturels
Dominique Webb a prouvé la réalité de ses fabuleux pouvoirs devant des parterres de Rois et de Reines, devant des Présidents, devant l’élite dirigeante des plus grandes nations.
Sous leurs yeux stupéfaits il a fait disparaître l’éléphant sur lequel il entre sur la piste… soulevé à distance un piano à queue et sa pianiste au beau milieu d’une pelouse… écrasé un homme sous un bulldozer sans le blesser… fait ruisseler de chaleur ou trembler de froid des salles entières hypnotisées… et annulé les effets de l’attraction terrestre pendant près de 20 secondes en stabilisant un corps à 50 cm du sol (lévitation). On ne peut discuter les pouvoirs de Dominique Webb sur la matière. Les faits sont visibles. Il possède des pouvoirs identiques dans le monde de l’invisible.
« Il y a 10 ans, un inconnu est venu frapper à ma porte, me proposant de tenir la scène pendant 2 heures sans Chanter, sans danser, ni rien de tel. C’était pour le moins inhabituel. Je ne sais si, à ce moment-là, j’étais déjà sous influence, mais je me suis entendu lui donner mon accord, ne sachant absolument pas de quoi il s’agissait. Cet état de chose dure depuis 10 ans et c’est bien l’un des rares spectacles où le public est aussi assidu. »
Bruno Coquatrix, Directeur de l’Olympia.
Cet homme peut vraiment vous aider. Ses pouvoirs sont immenses. Il est l’un des rares voyants à avoir prédit le tiercé dans l’ordre.
Peut-être avez-vous assisté à ce fait sans précédent. Il s’est déroulé à la télévision en direct, et aucun truquage n’était possible. Aujourd’hui les scientifiques considèrent toujours ce qui s’est passé ce jour-là comme un fait réel mais non explicable.
Devant 10 millions de téléspectateurs, une demi-heure avant le départ du Prix de Diane, Dominique Webb griffonna 3 chiffres sur un papier. Celui-ci fut enfermé par un huissier dans une boîte rouge, elle-même placée dans un coffret en plastique transparent le tout resta sous la surveillance constante de l’œil d’une caméra.
Après la course l’huissier déplia le papier. 3 chiffres y étaient portés : 2-5-8. Le tiercé dans l’ordre.
Ce fait est sans précédent. Jamais aucun voyant n’a pris le risque d’annoncer en direct les futurs numéros d’arrivée d’une course. Seul Dominique Webb a lancé ce défi et l’a gagné prouvant ainsi l’incroyable puissance de ses pouvoirs psy. Cet homme est prêt à vous aider, à vous faire bénéficier de ses immenses pouvoirs. Faites-lui confiance, vous le pouvez.
Un transfert d’énergie
Il est un autre fait inexplicable : vous le constatez vous-même lorsque vous passez l’authentique Talisman magnétique Dominique Webb autour de votre cou.
Pas sur l’instant, mais dans les 30 minutes environ. Une sensation étrange, comme un grand, calme, comme si la pression des événements, des soucis se levait et disparaissait.
Très peu de gens admettent ne rien ressentir (2 à 3 personnes sur 100 seulement) ce sont des exceptions pour lesquelles on parle de blocage, de manque de confiance.
Dominique Webb est formel à ce sujet : ce Talisman magnétique qu’il a spécialement conçu ne peut rien si vous ne l’avez pas demandé dans un but précis et si vous n’êtes pas convaincu que désormais vous atteindrez ce but.
Cette Croyance est une clé nécessaire. Si vous ne la possédez pas, si vous ne croyez pas, tout le processus mental se bloque et vous n’obtenez rien.
Cet authentique Talisman Dominique Webb est peut-être le bien le plus précieux que vous ne posséderez jamais.
Pour expliquer les résultats incroyables obtenus par les porteurs de ce Talisman magnétique ainsi que le calme ressenti on admet plusieurs explications. La plus courante est que les ondes surpuissantes qu’il émet en permanence construisent un véritable rempart psychique autour de vous, vous protégeant des agressions, des pensées négatives, de tout ce qui vous harcèle et risque de vous détruire peu à peu.
L’impression de calme que vous ressentez dans les 30 minutes semble être la preuve que votre mur psychique se construit ! Si désormais vous étiez enfouis à l’abri des pensées mutilantes ?… des comportements destructeurs ?… s’il vous suffisait d’étendre le bras pour toucher votre but ?… d’ouvrir la main pour ramasser tout l’argent dont vous souhaitez la possession ?… d’ouvrir les yeux pour découvrir l’amour ? (il se cache souvent près de vous)… d’ouvrir les oreilles pour vous entendre donner la meilleure façon de résoudre un problème difficile ?…
Faites confiance à l’authentique Talisman magnétique Dominique Webb, sa puissance et votre Foi en ses pouvoirs peuvent réellement bouleverser votre vie.
« Je crois totalement au pouvoir de la Foi, de la pensée Positive qui permet d’atteindre vite le but qu’on s’est fixé. Cette Foi est en l’homme, l’homme créé à l’image de Dieu et qui lui a donné des pouvoirs extraordinaires dont on ne sait pour quelles raisons il ne s’en sert pas. Le Christ a dit : Si vous avez la foi, vous déplacerez des montagnes… Il n’y a pas de limites à cela, si vous croyez, tout est possible… » Dominique Webb
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OUI, je souhaite recevoir gratuitement et par retour (sous réserve que je sois remboursé totalement et sans discussion en cas de non satisfaction) :
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Au verso de la médaille est apposée la Signature de Dominique Webb prouvant l’authenticité de ce Talisman magnétique.
BON à retourner à SOLIS – 8 avenue des Ecoles – B.P. 3 Rocheville – 06114 Le Cannet Cedex
Il faisait très chaud en Espagne, pourquoi es-tu parti à Saint-Barth en 1994 ?
Parce qu’il fait encore plus chaud à Saint-Barth ! Je plaisante, en fait tu connais mon amour pour les îles et aussi ma philosophie qu’il faut toujours joindre l’utile à l’agréable, d’ailleurs on ne paye pas d’impôt là-bas.
Donc voici la naissance du Magic House restaurant – spectacle magique à Saint-Barth aux Antilles, île paradisiaque. Les tables sont au bord de la scène et le piano volant s’envole sous le nez des clients à moins d’un mètre. Tom Hanks vient souvent à Saint-Barth et me demande à prendre la place du pianiste pour s’envoler lui aussi. Une fois il est arrivé en compagnie de Steven Spielberg que J’ai également fait voler. L’aventure de Saint-Barth s’achèvera par le passage du cyclone Luis qui dévasta le Magic House.
Quand j’étais au Castell en Espagne, tu partais tourner l’émission Sacrée Soirée peux-tu nous en dire plus ?
En 1990, parallèlement au Castell del Misteri, Gérard Louvin me contacte pour passer régulièrement dans l’émission Sacrée Soirée avec Jean Pierre Foucaud. C’est ainsi qu’en DIRECT je transforme un lion en Peugeot 106 (je me souviens que tu n’es pas étranger à la création de cet effet dont nous avons beaucoup parlé ensemble) – je fais disparaître 2 éléphants – l’ubiquité avec disparition d’une moto et son passager dans l’espace et ensuite sa réapparition – des lévitations et bien sûr le Piano Volant…
Une autre de tes grandes réalisations : ton spectacle au Futuroscope en 1996, raconte-nous cette aventure ?
Lors d’un 31 décembre en Martinique, j’ai le plaisir de présenter mon spectacle à l’hôtel « Bakoua ». Le Ministre René Monory était en vacances dans ce même hôtel. J’échange quelques mots sympathiques avec lui et je sens que le courant passe.
A mon retour, je décide de lui envoyer un projet que j’avais depuis quelques temps en tête : une attraction nouvelle pour le Futuroscope. Très rapidement sa secrétaire me rappelle pour me fixer un rendez-vous. Quel ne fut pas ma surprise de découvrir qu’il connaissait ma carrière par cœur, qu’il était souvent venu m’applaudir à l’Olympia et qu’il était passionné par la magie. Nous nous sommes beaucoup vu pendant la réalisation de ce projet et cela a toujours été avec beaucoup de plaisir.
C’est amusant qu’aujourd’hui, le spectacle que présente mon ami Bertran Lotth, que j’ai d’ailleurs vu récemment et que j’ai trouvé formidable, s’appelle Imagic aussi, cela me fait très plaisir.
J’ai fait partie de la 1ère édition du Festival Magic Méribel, pourquoi as-tu choisi Méribel pour faire ce festival ?
En 2001, Je suis à Méribel au Club Med en vacances avec mon ami Miredieu comme chef de village. Nous discutons et je lui parle d’organiser un festival de magie, l’idée lui plait et aussitôt il appelle Jean Marie Choffel alors directeur de l’office de tourisme, c’est ainsi que débuta l’aventure du Festival Magic Méribel. Le 1er eu lieu l’hiver et devant le succès, Jean Marie Choffel décida de le programmer l’été car si la station est pleine l’hiver, il faut attirer de nouveaux vacanciers l’été. Nous sommes cette année à la 15ème édition.
– Extraits vidéo du Festival de 2013.
Fin de l’entrevue. Dans la salle, Didier Morax rappelle les partenaires qui ont souvent accompagné Dominique Webb : Dominique Dega, Gilles Weiss, Claude Brunel, André Karadgi et Les frères Mamou.
La famille Webb vient saluer la salle sous un tonnerre d’applaudissements bien mérité !
Crédit Photos : Franck Boisselier. Documents : Didier Morax. Tous les documents et archives sont proposés sauf avis contraire des ayants-droit, et dans ce cas seraient retirés.