En 2007, la chaîne anglaise « BBC one » programme un ovni télévisuel nommé Jekyll . Il s’agit d’une libre et moderne adaptation du roman de Robert Louis Stevenson : L’étrange cas du Docteur Jekyll et de Mister Hyde. Le scénario est issu de l’esprit fertile de Steven Moffat. La version de Jekyll est un véritable choc narratif et visuel qui se place d’emblée comme la meilleure ... [ Continuer la lecture ]
CINEMA
Depuis ses débuts, le cinéma est intimement lié à la magie. Il est né des expérimentations optiques appelé pré-cinéma, où l'illusion du mouvement était au centre de ses recherches.
Par sa nature hypnotique, le cinéma constitue le langage le
plus pénétrant que le genre humain ait jamais conçu. Comme le disait si bien Henri Langlois : « Le cinéma est un art et l'art implique l'artifice ». Le dispositif même du cinématographe est une illusion car il reproduit une image, en mouvement, de la réalité.
Le réalisateur Jean-Pierre Melville mettait en lumière le côté obscur de cet « Art fondé sur le mensonge », et le rattachait à une pratique d'illusionniste : « Un créateur de cinéma est un montreur d’ombres. Il travaille dans le noir. Il crée avec des trucs […] Il lui faut une fantastique malhonnêteté pour être efficace. Or, il ne faut jamais que le spectateur s’aperçoive à quel point tout est truqué. Il faut qu’il soit envoûté… »
Certains cinéastes ont utilisé cette « confusion » pour en jouer avec le spectateur, dans des oeuvres où le simulacre est roi.
KING KONG 1933
King Kong, poème fantastique qui a fasciné les spectateurs du monde entier, demeure une œuvre d'art inégalée. Un imaginaire extravagant au service d'une fable intemporelle. C'est également une date clé dans l'histoire de l'animation. L'histoire : Dans le contexte de la dépression américaine des années 30, une équipe de tournage part sur une île lointaine tourner un film. ... [ Continuer la lecture ]
LADISLAS STAREWITCH
Ladislas Starewitch est né à Moscou en 1882. En réalisant lui-même ses premiers films d'animation, il est aussitôt remarqué par les premiers producteurs de cinéma à Moscou. Alexandre Khanjonkov va lui installer un studio dans la capitale du cinéma russe et lui faire tourner aussi des films avec de vrais acteurs, parmi les plus grands du moment. Starewitch développe tout de ... [ Continuer la lecture ]
GEORGES MELIES, la magie et les fantômes
Au tournant du XXe siècle, les spectateurs, à la fois, des spectacles de magie, des pratiques médiumniques et du cinématographe partagent un certain nombre de caractéristiques communes liées au régime de croyance activé par des images (ou des faits) ressentis sur le mode de l’illusion de réalité. La figure du spectateur sidéré permet, en effet, d’articuler le spiritisme, ... [ Continuer la lecture ]
LES EFFETS PYROTECHNIQUES CHEZ MELIES
« Un jour, ils ont mis le feu au jardin, avec la boîte à poudre. Celui qui tenait la boîte a eu la figure toute roussie. » Jehanne d'Alcy (Commission de recherches historiques de la Cinémathèque française, 17 juin 1944) Durant l'été 1905, Georges Méliès réalise un film comique de 60 mètres - Un feu d'artifice improvisé (1) -, que son fils, André, alors âgé de quatre ans, lui ... [ Continuer la lecture ]