Comment êtes-vous entré dans la magie ? A quand remonte votre premier déclic ?
J’ai commencé à faire la magie quand j’avais 12 ans. Mon premier tour fut celui des épingles enclavées.
Quand avez-vous franchi le premier pas et comment avez-vous appris ?
J’ai trouvé dans un magazine grand public une page où il y avait des tours de magie expliqués par le célèbre illusionniste turco-russe Arutium Akopian.
Ce fut pour moi un déclic. J’ai commencé à recueillir la totalité des pages magiques de ce magazine et je suis parti à la recherche de livres de magie. A partir de ce jour,
ma vie a été scellée.
Quelles sont les personnes ou les opportunités qui vous ont aidé. A l’inverse, un évènement vous a-t-il freiné ?
Tout d’abord, ce sont mes parents qui m’ont aidé. Ensuite,
j’ai trouvé dans la petite ville d’Ukraine où je vivais, un magicien amateur qui a partagé sa magie avec moi. Ensuite, j’ai pu rencontrer d’autres magiciens qui venaient dans ma ville, leur parler et apprendre des choses à leur contact.
Dans quelles conditions travaillez-vous ?
J’essaye de travailler dans toutes les conditions, mais cela ne fonctionne pas toujours.
Quelles sont les prestations de magiciens ou d’artistes qui vous ont marqué ?
Lance Burton, David Copperfield, Brett Daniels… ce sont probablement les principaux magiciens qui m’ont influencé, mais j’en aime beaucoup d’autres…
Quels sont les styles de magie qui vous attirent ?
J’aime la magie quand le tour est bon avec une signification, une histoire ou une idée.
Quel conseil et quel chemin conseiller à un magicien débutant ?
Jeunes magiciens débutants, je vous conseille d’apprendre l’histoire de la magie.
Il n’y a pas d’avenir sans passé. Cela vaut pour toutes les disciplines.
Quel regard portez-vous sur la magie actuelle ?
A mon avis, aujourd’hui, la magie est en train de se transformer : d’un art à un sport, et c’est triste…
Victor Voitko et le clown Housch ma Housch.
Quelle est l´importance de la culture dans l´approche de la magie ?
La magie fait partie d’une grande culture et pour faire de la bonne magie, il faut connaître les cultures. Sans cela, il est tout simplement impossible de réaliser notre métier.
Vos hobbies en dehors de la magie ?
La vie est tellement diverse qu’il serait insensé de se concentrer uniquement sur la magie. Je mets en première classe ma famille, mon épouse et mes trois enfants. Je m’intéresse également aux livres, au cinéma, au football et à beaucoup d’autres choses…
– Interview réalisée en novembre 2015.
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