Comment êtes-vous entré dans la magie ? A quand remonte votre premier déclic ?
Je suis entré dans la magie en regardant des publicités télévisées pour TV Magic Cards de Marshall Brodien. Mon premier tour que j’ai réalisé était le crayon qui disparait dans un morceau de papier.
Quand avez-vous franchi le premier pas et comment avez-vous appris ?
J’avais l’habitude d’aller à la bibliothèque municipale de Stamford (Connecticut) et je prenais le maximum d’ouvrages traitant de prestidigitation, soit environ dix livres par mois. Il n’y avait pas encore de vidéos dans les années 1970.
Quelles sont les personnes ou les opportunités qui vous ont aidé. A l’inverse, un évènement vous a-t-il freiné ?
La plus grande aide est venue de Tony Slydini. Il m’a aidé à me remettre à la magie alors que je m’éloignais d’elle à cause de l’haltérophilie. Ensuite, j’ai rencontré un autre mentor du nom de Bill Andrews qui m’a aidé et conseillé pour mon orientation professionnelle.
Dans quelles conditions travaillez-vous ?
J’ai commencé à faire de la magie de close-up, puis j’ai monté un numéro de colombes. Ensuite, j’ai eu mon propre spectacle, en soirée avec trois danseurs, à Lake Tahoe pendant quatre ans.
Quelles sont les prestations de magiciens ou d’artistes qui vous ont marqué ?
Le premier magicien que j’ai vu à la télévision était Mark Wilson. Je regardais ses émissions tous les samedis matins quand j’étais enfant.
Quels sont les styles de magie qui vous attirent ?
J’aime les manipulations et la magie classique.
Quelles sont vos influences artistiques ?
J’aime par-dessus tout le théâtre. Le Fantôme de l’Opéra a eu une grande influence sur mon numéro de colombes.
Quel conseil et quel chemin conseiller à un magicien débutant ?
Le meilleur conseil lorsque vous commencez la magie est d’essayer tous les styles de magie que vous pouvez afin de voir ce qui fonctionne le mieux pour vous. Ensuite, entraînez-vous pour devenir le meilleur possible et ne commencez à faire des spectacles que lorsque vous êtes prêt.
Quel regard portez-vous sur la magie actuelle ?
Aujourd’hui, la magie est très présente. Tant dans la quantité créée que dans la manière dont elle est exécutée. Je pense que la capacité d’attention du jeune public n’est plus la même qu’il y a vingt ans. Les gens, en général, ont besoin de numéros rapides et visuels pour s’intéresser au spectacle, en raison de toute la technologie numérique à laquelle nous sommes exposés.
Quelle est l´importance de la culture dans l´approche de la magie ?
Je pense que le plus important est de ne jamais offenser personne sur scène. Notre travail consiste à divertir et à faire de la bonne magie. La mauvaise magie blesse non seulement le magicien, mais aussi tous les autres magiciens parce qu’elle renvoie une mauvaise image de notre art. En fin de compte, les gens qui se font maltraiter ou qui voient de la mauvaise magie n’iront plus jamais à un autre spectacle. Conséquence : cela fait mal à toute la profession.
Vos hobbies en dehors de la magie ?
J’aime jouer au basket avec mon fils. J’aime également la randonnée.
A visiter :
– Les sites de Tony Clark : https://www.tonyclarkmagic.com/ https://www.tonyclarkmagicstore.com/
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