Pendant presque quarante ans, Horace Goldin fut l'une des plus grandes vedettes internationales de la magie. Avec un style tourbillonnant : « 45 tours en 17 minutes » (plus que ses prédécesseurs n'en faisaient en toute une soirée) et un sens de la publicité qui venait au second rang après celui d'Houdini, il donna au public un nouveau genre de spectacles de magie, dans laquelle ... [ Continuer la lecture ]
Les Maîtres de l'âge d'or
A la fin du XIXe siècle, vers 1880, les spectacles d’illusions et la magie scénique deviennent de plus en plus populaires et les magiciens font leur promotion à coup d’annonces, ainsi que de grandes affiches et de superbes lithographies recouvrant les murs des villes.
L'illusionnisme connaît un formidable engouement et un développement spectaculaire investissant les plus grandes scènes du monde. De très grandes figures de l’art magique apparaissent et marquent à jamais l’histoire. Mais en coulisse, une guerre commerciale sans précédent fait rage entre magiciens rivaux, initiée par Alexander Herrmann et Harry Kellar. La magie devient un business juteux et chacun veut devenir le meilleur, n’hésitant pas à copier et s’approprier les tours des autres.
C’est aussi l’heure des grands spectacles itinérants se déplaçant d’une ville à une autre, d’un pays à un autre, sur tous les continents. La conquête des illusionnistes n’a pas de frontière. De grandes tournées sont organisées avec une logistique impressionnante. Matériel, décors, assistants et publicités se déploient dans les plus prestigieux théâtres et salles d’opéra. L’heure de gloire de cette période fastueuse prend fin dans les années 1930, avant la Seconde Guerre mondiale.
CHUNG LING SOO
« Mort par accident », dit Scotland Yard. Mais était-ce vrai ? Depuis des années Chung Ling Soo jouait son numéro de « l’Homme invulnérable », dans lequel, devant un plat chinois, il attrapait des balles tirées par des fusils. Le 23 mars 1918, au Wood Empire Theatre de Londres, devant une salle comble, les fusils tirèrent et Chung Ling Soo tomba sur la scène. Dans la matinée il ... [ Continuer la lecture ]
Servais LE ROY
Né à Spa (près de Liège), d'un père belge et d'une mère britannique, Jean-Henri Servais Le Roy arriva en Angleterre à l'âge de dix ans et grandit dans une famille anglaise « d'adoption ». Adolescent, il rencontra et impressionna un magicien assez médiocre et grand buveur, un certain captain Henri Hill, qui, par la suite, emmena Le Roy dans une tournée qui se révéla désastreuse. ... [ Continuer la lecture ]
DANTE
Harry August Jansen naquit à Copenhague et vint avec ses parents à Saint-Paul (Minnesota) à six ans. Il manifesta très tôt des dons pour la prestidigitation et, lorsqu'il eut vingt ans, il monta un petit numéro de magie qu'il emmena en tournée dans les Etats-Unis du nord. Au cours de ses années d’apprentissage, le jeune Harry Jansen, doué d’un esprit créatif, devint un artiste ... [ Continuer la lecture ]
P.T. SELBIT
P. T. Selbit était grand, blond, il avait la voix profonde, et il présentait la magie d'une façon très classique. Journaliste au départ jusqu'à ce que le besoin de devenir magicien se fasse sentir, Selbit inversa les lettres de son patronyme pour créer son nom de scène (et enleva un « b »). Il pratiqua en Grande-Bretagne, en Europe et en Amérique. Au début, Selbit fut prénommé ... [ Continuer la lecture ]