Extrait de la revue L'Illusionniste, N°58 d'août 1906 Avant de se lancer dans le sentier mystérieux de la magie, notre ami G. de Thorcey a, naturellement, et comme tant d'autres, fait autre chose. D'abord peintre en miniature — art distingué — il se sentit bientôt des dispositions musicales et se découvrit une voix qui éveillèrent en lui le bien légitime désir de cultiver ces ... [ Continuer la lecture ]
Hypnose
La fin du XVIIIe siècle, en parallèle aux expérimentations sur le magnétisme animal du médecin allemand Franz Anton Mesmer, voit l’apparition de plusieurs cas de somnambulisme, un état de conscience modifié, un « sommeil magnétique » qui sera appelé plus tard hypnose. En France, le professeur Jean-Martin Charcot fait de l’hypnose un cas d’étude scientifique à la fameuse Salpétrière.
L’hypnose procède par phases : les tests de réceptivité, l’induction et la suggestion, l’approfondissement et les phénomènes hypnotiques. Les magnétiseurs sont en première ligne pour utiliser leur « pouvoir hypnotique » dans des représentations publiques dès 1841 avec Charles Lafontaine, Alfred D’Hont alias Donato, puis Pickman (ces deux derniers étant illusionnistes de formation). C’est la naissance de l’hypnose de spectacle, branche du mentalisme, qui sera utilisée dans beaucoup de répertoires scéniques d’illusionnistes au début du XXe siècle.
Toujours présente dans la gestuelle des magiciens, l’hypnose est souvent convoquée pour modifier un état de conscience et plonger le sujet-spectateur dans un état de catalepsie pour réaliser certains effets spectaculaires, parfois à l’aide de complices. Le début du XXIe siècle voit une recrudescence d’hypnotiseurs investissant même la rue.
L’hypnose et un domaine très vaste et brouille volontairement les frontières entre la science et la croyance, utilisée sous forme médicale, clinique, spectaculaire et thérapeutique (avec notamment Freud et Erickson).
JEAN MERLIN MAGIC HISTORY DAY 7 / MENTALISME – DOMINIQUE WEBB
7ème journée française d’histoire de la Magie Pour cette nouvelle édition, l'équipe du Collectoire a choisi un nouveau lieu de représentation au sein du Théâtre Adyar, niché au fond d’un square et situé à deux pas de la tour Eiffel. Une salle plus adaptée dans une configuration à l’italienne classique, qui offre une grande proximité entre les intervenants et le public. Le « ... [ Continuer la lecture ]