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Artefake

L' Art de l'illusion

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Romain MAILLARD

Sébastien Bazou

Comment êtes-vous entré dans la magie ? À quand remonte votre premier déclic ?

J’ai grandi dans le Sud-Ouest, dans une famille où personne ne venait du milieu artistique. Depuis petit, je voulais être acteur. Et quelque part, c’est par le cinéma que la magie est entrée dans ma vie. Quand on est enfant, on croit à tout ce qu’on voit à l’écran : les super-héros, les pouvoirs, les différents univers. C’était ma première forme de fascination pour l’illusion. Mon père avait aussi cette habitude de deviner la fin des répliques dans les films, sans les avoir vus. Pour moi, c’était du pur mentalisme : j’étais convaincu qu’il avait un don. Plus tard j’ai compris qu’il y a quand même, dans les films, quelques répliques qui reviennent souvent.

Mais le vrai déclic est arrivé vers douze ans, un hiver, dans un centre de vacances au ski. Un animateur m’a montré un tour de cartes très simple, que je refais encore aujourd’hui. Ce jour-là, j’ai découvert qu’avec presque rien, un jeu de cartes, un regard, un silence, on pouvait provoquer une émotion forte chez quelqu’un. Depuis, la magie n’a jamais quitté ma vie. Elle s’est d’abord glissée en arrière-plan, comme un passe-temps, avant de devenir une véritable obsession : comprendre, perfectionner, simplifier. J’ai compris qu’un tour, ce n’est pas une démonstration, c’est une rencontre. Et c’est à ce moment-là que j’ai commencé à chercher cette alchimie entre le vrai, l’émotion et le mystère.

Romain Maillard, artiste vannetais autodidacte, magicien close-up et créateur du spectacle Entre nos mains

Quand avez-vous franchi le premier pas et comment avez-vous appris ?

J’ai longtemps pratiqué la magie dans mon coin, sans trop en parler. Le vrai premier pas, je l’ai franchi à Paris, quand j’ai décidé de sortir de ma chambre pour me confronter à un vrai public. J’ai commencé à me produire dans des bars, sans filet, face à des gens qui n’avaient rien demandé. C’est un excellent terrain d’apprentissage : il faut capter l’attention, rassurer, créer une connexion immédiate. J’ai compris là-bas que la technique ne suffisait pas, il fallait de la présence, du rythme, et surtout de l’humain. Je me suis formé seul, sans mentor ni école, simplement en lisant, à travers des vidéos, en observant et en testant. Je passais mes journées à apprendre, à comprendre comment un tour fonctionne, mais surtout pourquoi il fonctionne. Cette approche d’autodidacte m’a appris la rigueur et la persévérance.

J’ai aussi beaucoup appris grâce aux jeux vidéo de stratégie comme Age of Empires. Ça peut sembler loin de la magie, mais ça m’a enseigné une chose essentielle : pour réussir, il faut poser des bases solides, comprendre le « jeu » dans lequel on évolue, et adapter sa stratégie à la situation. J’ai appliqué cette logique à ma carrière : créer, apprendre, structurer, et avancer. Aujourd’hui encore, j’apprends chaque jour, mais différemment. Je ne cherche plus à accumuler des tours, je cherche à affiner ce qui compte : la simplicité, l’émotion, et ce moment de vérité entre moi et le spectateur.

Quelles sont les personnes ou les opportunités qui vous ont aidé ? À l’inverse, un événement vous a-t-il freiné ?

Je n’ai jamais eu de mentor au sens strict, personne qui m’ait pris sous son aile. Mais j’ai eu la chance de croiser beaucoup de gens qui m’ont tendu la main au bon moment. Ceux qui m’ont laissé une table, un espace, un public, même quand j’étais encore en train d’apprendre. Ces petites portes ouvertes, ces « vas-y, essaie », ont eu un rôle immense. Je leur dois beaucoup, parce qu’à chaque fois qu’on m’a donné une chance, j’ai essayé d’en être digne. Les rencontres m’ont formé autant que le travail. Qu’elles viennent de mes voyages, des soirées en entreprise ou des bars parisiens, elles m’ont appris à m’adapter, à comprendre les gens et à parler leur langage, sans artifices.

Ce qui m’a freiné parfois, c’est l’absence de modèle. Être le premier dans ma famille à choisir une voie artistique, c’est avancer sans carte. Il faut tout construire soi-même : la technique, l’administratif, le business, la confiance. Mais avec le recul, c’est sans doute ce qui m’a forgé. J’ai appris à faire par moi-même, à me tromper, à recommencer. Et aujourd’hui, je suis simplement reconnaissant d’avoir pu le faire entouré de gens bienveillants, curieux et ouverts.

Quels sont vos domaines de compétence ? Dans quelles conditions travaillez-vous ? Parlez-nous de vos créations, spectacles et numéros.

Je fais exclusivement du close-up. J’ai toujours été fasciné par ce format, parce qu’il ne laisse aucune place au doute : tout se passe sous les yeux, sans artifice, sans mise en scène cachée. En magie, j’ai choisi de ne travailler qu’avec un jeu de cartes. C’est un objet universel, présent partout dans le monde, et d’une richesse infinie. Je me suis dit très tôt que si je devais maîtriser un outil, ce serait celui-là et que je voulais en explorer toutes les possibilités. J’intègre également du mentalisme dans mon travail, mais d’une manière très naturelle. Ce n’est pas une démonstration de pouvoir ou de lecture de pensée, c’est une façon d’aiguiser l’attention, de lire les réactions, les micro-gestes, les choix, pour créer une impression d’impossible tout en restant profondément humain.

Affiche officielle du spectacle Entre nos mains, une expérience de magie intimiste imaginée et présentée par Romain Maillard à Vannes

Mon quotidien se partage entre deux univers : le close-up en entreprise, où j’interviens pour créer du lien, surprendre et offrir un moment suspendu, et le théâtre, avec mon spectacle Entre nos mains. Ce spectacle est né d’une demande du public : beaucoup de gens qui m’avaient vu en prestation privée voulaient me revoir, mais n’en avaient pas l’occasion. Alors j’ai créé une version scénique, mais toujours dans l’esprit du close-up. C’est un format salon, très intimiste, autour d’une table, où tout se joue dans la proximité et la sincérité. C’est à la fois une performance et une rencontre, une heure de partage, où le hasard, les choix et la magie se rejoignent dans un moment unique, ici et maintenant.

Quelles sont les prestations de magiciens ou d’artistes qui vous ont marqué ?

La première grande claque que j’ai prise, c’est In & Of Itself de Derek DelGaudio. Ce n’est pas seulement un spectacle de magie, c’est une expérience humaine. Il y a une vérité rare dans ce qu’il propose : il ne cherche pas à impressionner, il cherche à faire réfléchir. Et c’est exactement ce vers quoi j’essaie d’aller dans mon travail, une magie qui dépasse le « comment », pour parler du « pourquoi. » Parmi les magiciens, j’admire beaucoup des artistes comme Asi Wind, Dani DaOrtiz ou Benjamin Earl. Ils ont cette capacité à rendre la technique invisible, à faire en sorte que tout paraisse naturel, presque accidentel. C’est une forme de virtuosité que je trouve très inspirante. Ils ont profondément marqué ma manière de voir cet art. Ils ont cette capacité à dépasser la performance pour en faire une expérience sincère, humaine, parfois même philosophique.

Mon bagage du Cours Florent m’a aussi ouvert à d’autres formes d’art. Je trouve de l’inspiration dans le théâtre, le cinéma, la musique, la poésie, la philosophie, la peinture… Pour moi, tout ça se rejoint. C’est la même recherche : créer une émotion, une suspension du temps, un moment où tout paraît simple et évident. Je crois qu’un magicien doit se nourrir de tout ce qui l’entoure.

Quels sont les styles de magie qui vous attirent ?

Je suis profondément influencé par ce qu’on appelle l’école espagnole de magie, celle incarnée par des artistes comme Dani DaOrtiz ou Juan Tamariz. C’est une approche où la technique disparaît complètement derrière le naturel, où l’on privilégie la connexion humaine, l’improvisation, la liberté. Tout semble chaotique, spontané, presque désorganisé, mais en réalité, tout est pensé pour que le spectateur vive une expérience sincère et inattendue. Cette école m’a appris à lâcher prise. À accepter qu’un tour puisse dévier, qu’un spectateur réagisse différemment, et à en faire partie intégrante du moment. C’est une magie vivante, organique, où le but n’est pas de prouver quoi que ce soit, mais de partager un instant vrai. C’est aussi pour ça que je n’utilise jamais de matériel truqué ou d’artifice. Je veux que tout puisse se faire avec un jeu emprunté. Parce que c’est là, dans cette simplicité, que la magie devient la plus forte

Romain Maillard lors d’une prestation de close-up en entreprise, où la magie devient un outil de lien et de convivialité
Un instant suspendu entre Romain Maillard et ses spectateurs, la magie comme espace de rencontre et d’émotion partagée

Quelles sont vos influences artistiques ?

Mes influences viennent de plusieurs horizons, souvent très éloignés les uns des autres. Mais mon parcours m’a aussi beaucoup façonné. Avant la magie à plein temps, j’ai fait une école de commerce, et je crois que cette formation m’a appris à structurer mes idées, à comprendre les gens et à penser en termes d’expérience. Plus tard, le Cours Florent m’a ouvert au théâtre, à la poésie, à la mise en scène et à tout ce que la présence peut raconter sans mots. Je puise aussi beaucoup dans d’autres disciplines : la philosophie, les TED Talks, ou encore le sport de haut niveau. Chez les athlètes, j’admire la rigueur, la constance, la manière de répéter encore et encore un geste jusqu’à ce qu’il paraisse simple. C’est très proche de la magie : tout l’art consiste à faire oublier le travail qu’il y a derrière. Au fond, je m’inspire de tout ce qui interroge la perception, le vrai, l’humain. Je crois qu’un artiste doit se nourrir de tout ce qu’il vit, même en dehors de son art. C’est ce mélange de rigueur et de curiosité qui me guide chaque jour.

Quels conseils et quels chemins recommander à un(e) magicien(ne) débutant(e) ?

Je crois qu’il n’existe pas de chemin tout tracé. En magie comme ailleurs, chacun doit trouver sa voie, sa manière d’exister à travers ce qu’il fait. Il y a une phrase que j’aime beaucoup : « Nous trouverons un chemin, ou nous en créerons un. » C’est un peu mon moteur. Mon premier conseil, ce serait d’être curieux. De ne pas se limiter à la magie elle-même, mais de s’intéresser à tout ce qui nourrit l’humain : le théâtre, la philosophie, le sport, la psychologie, la musique… Parce qu’un bon magicien n’est pas seulement quelqu’un qui sait faire des tours, c’est quelqu’un qui comprend les gens. Ensuite, il faut de la persévérance. Travailler, encore et encore, jusqu’à ce que la technique disparaisse. Et surtout, ne jamais confondre « impressionner » et « toucher. » La magie n’est pas un moyen de montrer qu’on est plus malin que le public, c’est une manière de partager quelque chose d’unique avec lui. Enfin, il faut rester humble. Parce qu’en magie, dès qu’on pense tout savoir, on se trompe. Et c’est justement cette curiosité, ce doute, cette envie de comprendre qui font progresser.

Le spectacle Entre nos mains, une expérience intimiste où la magie se vit autour d’une table, sans artifices ni trucages

Quel regard portez-vous sur la magie actuelle ?

Je trouve que la magie vit une période très intéressante. D’un côté, elle n’a jamais été aussi visible : les réseaux sociaux, les formats courts, les émissions ont permis à une nouvelle génération de découvrir cet art. Mais en même temps, cette exposition massive a parfois aplati le propos. On voit beaucoup d’images fortes, de tours visuellement impressionnants, mais souvent déconnectés de l’humain. Pour moi, la vraie magie, celle qui reste, c’est celle qui se vit dans le réel. Quand on partage un instant, une surprise sincère. Celle où on oublie la technique, les « trucs », et où il ne reste qu’un moment vrai entre deux personnes. Je crois que la magie est en train de revenir vers ça : la proximité, l’authenticité, la présence. Ce que je trouve beau, c’est que la magie peut prendre mille formes : sur scène, en ligne, dans la rue, autour d’une table… mais ce qui compte, c’est l’intention. Ce que l’on cherche à provoquer. Et tant qu’il y aura des artistes qui voudront créer du lien, plutôt que du simple effet, la magie continuera d’évoluer dans la bonne direction.

Quelle est l’importance de la culture dans l’approche de la magie ?

Elle est essentielle. La magie, ce n’est pas seulement une technique ou un art visuel : c’est avant tout une manière de communiquer. Et pour communiquer, il faut comprendre les gens, leurs références, leurs sensibilités, leurs cultures. J’ai beaucoup voyagé avant de vivre de la magie, et ces expériences m’ont profondément marqué. J’ai vu à quel point un même tour pouvait être reçu différemment selon les pays, les traditions ou les croyances. C’est ce qui m’a appris à écouter, à observer avant d’agir, à adapter mon langage sans jamais trahir ce que je suis. C’est aussi pour ça que je donne des cours de français à des personnes migrantes depuis plusieurs années. Parce que la langue, c’est la première passerelle vers l’autre. Quand on apprend à parler ensemble, on apprend à se comprendre. Et la magie, au fond, repose sur la même chose : créer un espace commun où, pendant un instant, tout le monde se retrouve sur un même terrain, au-delà des différences. La culture, c’est ce qui donne du sens à la magie. C’est elle qui permet de dépasser le simple « effet » pour toucher quelque chose de plus universel : l’étonnement, l’émotion, la curiosité.

Romain Maillard, magicien mentaliste autodidacte basé en Bretagne, allie virtuosité technique et authenticité humaine

Vos hobbies en dehors de la magie ?

J’aime apprendre, tout simplement. Lire, découvrir de nouvelles choses, comprendre comment fonctionnent les gens, les objets, les idées. C’est quelque chose qui ne me quitte jamais. Je lis beaucoup de psychologie, mais aussi de biographies ou d’essais sur la créativité. J’aime aussi les conférences type TED, parce qu’elles condensent des parcours de vie, des visions, des expériences très différentes des miennes. Je fais du sport, surtout pour le mental. C’est une façon d’entretenir la rigueur et la discipline, mais aussi de relâcher la pression entre deux périodes de travail. Et puis j’aime simplement observer. Un détail, une situation, une conversation peuvent parfois déclencher une idée de tour par exemple. Je crois que tout ce que je fais en dehors de la magie m’aide à mieux la comprendre. Parce qu’au fond, tout ce que je vis finit toujours par se retrouver dans ce que je partage.

À visiter :

  • Le site de Romain Maillard

Interview réalisée en octobre 2025. Crédits photos – Documents – Copyrights avec autorisation : © Romain Maillard. Tous les documents et archives sont proposés sauf avis contraire des ayants droit, et dans ce cas seraient retirés.

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