Comment êtes-vous entré dans la magie ? A quand remonte votre premier déclic ?
En regardant David Nixon à la télévision en 1970.
Quand avez-vous franchi le premier pas et comment avez-vous appris ?
J’ai appris avec des livres que j’empruntais à la bibliothèque. Le livre de magie était celui d’Harry Lorayne, The Magic Book. J’ai adoré cet ouvrage, car Harry l’a écrit d’une manière amicale, ce qui était très encourageant pour moi et j’ai senti que je pouvais facilement exécuter les tours qu’il décrivait.
Quelles sont les personnes ou les opportunités qui vous ont aidé. A l’inverse, un évènement vous a-t-il freiné ?
Les opportunités qui me sont arrivées quand j’étais un jeune homme furent incroyables. J’ai appris la magie avec Ken Brooke, Patrick Page et Alan Alan. En fait, j’ai passé plus de temps avec Alan parce qu’il tenait un magasin de magie, The Magic Spot, que je visitais très souvent. Il m’a ensuite présenté à Cy Endfield et Slydini.
Michael Vincent avec Joe Elman et Alan Alan au Magic Spot en 1981.
Dans quelles conditions travaillez-vous ?
Maintenant, la plupart de mes spectacles sont tous réguliers. Je joue dans des théâtres, dans des petits lieux, au Magic Castle une fois par an, ou pour des événements privés et occasions spéciales.
Quelles sont les prestations de magiciens ou d’artistes qui vous ont marqué ?
Les frères Nicholas alias les Tap Dancers. Un style élégant et chic. Fred Kaps avec sa technique impeccable et son sens de la présentation. Slydini qui « ressemblait » à de la vraie magie. René Lavand pour le côté captivant et émotionnel de ses représentations.
Michael Vincent avec Mohamed Ali.
Quels sont les styles de magie qui vous attirent ?
Le Close-up pour l’intimité et la magie de salon pour un plus grand impact.
Quelles sont vos influences artistiques ?
Alan Alan, Fred Kaps, Slydini, Dai Vernon et Nate Leipzig.
Quel conseil et quel chemin conseiller à un magicien débutant ?
– Lire les livres anciens.
– Ne pas trop regarder de DVD de magie.
– Étudier l’histoire de la magie.
– Pratiquer comme s’il n’y avait pas de lendemain.
Quel regard portez-vous sur la magie actuelle ?
Elle est ce qu’elle est… une nouvelle génération de magiciens faisant les choses différemment. Par exemple le mouvement Cardistry, qui n’est pas mon style mais qui est joli à regarder, mais pas magique à mon goût.
Quelle est l´importance de la culture dans l´approche de la magie ?
Elle est importante dans la mesure où elle donne une certaine forme et une identité à la démographie.
Vos hobbies en dehors de la magie ?
J’aime la photographie, photographier la nature, la lecture, regarder des films. Ma vie est un grand hobby. Pour moi, les lignes sont floues entre le travail et le jeu.
– Interview réalisée en novembre 2016.
A visiter :
– Le site de Michael Vincent.
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