Parmi les expériences que Robert-Houdin présentait au public en 1847, sa pendule de cristal fut une de celles qui produisirent le plus d’effet. Et aujourd’hui même, que les phénomènes électriques sont universellement connus, on ne peut se dispenser de l’admirer.
(Document : Collection Christian Fechner)
« Mesdames, ma pendule obéit, compte, sonne, Marque l’heure ou s’arrête, au gré de tout désir, Mais pour vous, chaque fois que son timbre résonne, Puisse t-elle sonner une heure de plaisir. » Robert-Houdin
Un cadran et un timbre, en cristal transparent, sont suspendus dans l’espace par de légers rubans. Ces deux objets, ainsi isolés, font preuve d’une intelligence remarquable. L’aiguille du cadran tourne à droite et à gauche, s’arrête et reprend sa marche à la volonté des spectateurs. Le timbre sonne L’heure que marque la pendule, ou le nombre qu’on lui désigne, et cela vite ou doucement, selon le commandement qui lui est fait ; bien plus, il devine les pensées des spectateurs. Ces pièces en cristal transparent semblent dépourvues de tout mécanisme.
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