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L' Art de l'illusion

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ILLUSION ET HALLUCINATION

Alfred Binet

Sébastien Bazou

Les phénomènes dont il est question dans cette observation ont été déjà analysés, à propos d’autres travaux, dans l’Année Psychologique (1894, I, p. 414).

Rappelons avec l’auteur l’historique de l’illusion de déjà vu. Signalé en Angleterre par Wigan, Maudsley, James Sully, cet état a été étudié principalement en Allemagne par Jensen, Sander, Pick, Anjel, Forel, Kroepelin, etc. En France, il a été décrit par Ribot dans son livre sur les Maladies de la mémoire ; il a été décrit également par Sollier dans son livre sur les Troubles de la mémoire. Quelques observations originales ont été publiées par Lalande et Dugas, et Bourdon a étudié la question au point de vue expérimental, en reproduisant le phénomène de fausse mémoire dans des expériences sur la mémoire des mots.

Arnauld nous fait connaître une observation sur un cas de fausse mémoire observé chez un aliéné ; l’observation est intéressante, car on a cru jusqu’ici que le phénomène est fréquent à l’état normal, rare chez l’aliéné ; de plus, cette observation nous apprend qu’à côté des formes légères, où l’illusion a une durée très courte et se trouve aussitôt rectifiée, il y a des formes graves, de longue durée, où la rectification est incomplète ou nulle. Nous donnons in extenso une partie de l’observation.

« Louis, âgé de 34 ans, officier, est entré à la maison de santé de Vanves en juillet 1894. Son histoire pathologique commence au Tonkin. Il y passe près de 5 ans et il a, plusieurs fois, la fièvre paludéenne. Un accès pernicieux extrêmement grave le force à rentrer en France en août 1891. A ce moment, avec un état physique des plus alarmants, il présentait une amnésie généralisée, à la fois rétrograde et antérograde : il avait oublié la plupart des événements de sa vie et, de plus, les faits actuels s’effaçaient de sa mémoire au fur et à mesure, à ce point qu’il répétait la même question cinq ou six fois en quelques minutes. L’amnésie n’était cependant pas absolue, quelques souvenirs surnageaient.

C’est en janvier 1893, 18 mois après sa fièvre paludéenne, que l’on constate les premiers symptômes caractéristiques du déjà vu : Louis affirme reconnaître, pour les avoir lus antérieurement, certains articles de journal ; il dit même qu’il doit avoir écrit plusieurs de ces articles. Il importe de retenir que l’illusion était alors intermittente et que, pendant quelque temps, elle resta limitée aux lectures du malade. Il eut peu après une illusion absolument typique et très impressionnante pour les siens. Assistant au mariage de son frère, il déclara tout à coup qu’il était très sûr d’avoir assisté, l’année précédente et dans des conditions identiques, aux mêmes
cérémonies, qu’il en reconnaissait tous les détails et qu’il ne comprenait pas pourquoi on recommençait tout cela. Quelques mois se passent ensuite sans incidents notables, les illusions se reproduisant de temps à autre, lorsque, en juin 1893, Louis s’éprend d’une jeune fille et déclare qu’il veut l’épouser. En raison de son état de santé, les parents s’opposent au mariage.

Louis est très affecté de cette opposition, et, depuis ce moment, ses illusions se multiplient avec une grande rapidité. Bientôt apparaissent des idées de persécution. Enfin, sur les instances de son père qui lui remontrait la nécessité d’un traitement suivi, du calme et de l’isolement, il vient à Vanves volontairement et seul (juillet 1894).
A peine entré dans la maison, il reconnaît successivement tout ce qu’il voit : la cour, le salon avec ses sièges et ses tentures, le parc dans ses moindres détails ; les personnes qui le reçoivent ont déjà fait les mêmes gestes, prononcé les mêmes paroles ; lui-même a fait les mêmes réponses. C’est l’année dernière, dit-il, à pareille époque, qu’il est déjà venu ici, et il veut s’en aller, comme l’année dernière.

Quand je l’aborde, voici exactement ce qui se passe: il répond à mon salut d’une façon absolument correcte et de l’air de quelqu’un qui se trouve en présence d’un inconnu. Quelques paroles sont prononcées, et sa physionomie change. Il me dit en souriant : « Je vous reconnais maintenant, docteur ! C’est bien vous qui m’avez reçu l’an dernier, à cette même heure, dans ce même salon. Vous m’avez adressé les mêmes questions et je vous ai répondu de même. Tout cela est très net pour moi. Vous jouez fort bien la surprise, mais il est inutile de continuer. » Malgré mes dénégations les plus énergiques, Louis reste inébranlable dans sa conviction. Quelques instants après, scène identique avec M. Falret. Toute cette première journée se passa ainsi en reconnaissances successives de tout ce que Louis découvrait dans la maison. La reconnaissance, toujours très rapide, n’était jamais instantanée. Nous reviendrons plus longuement sur ce point d’une grande importance.

Depuis ce premier jour de l’arrivée, l’état du malade ne s’est pas sensiblement modifié dans son ensemble. Les idées de persécution, dont nous parlerons d’abord, n’ont présenté aucune apparence d’évolution. Louis n’a jamais eu d’hallucination d’aucune espèce ; jamais il n’a dit avoir trouvé aux aliments une odeur ou un goût suspects. Il reconnaît les drogues à leurs prétendus effets, d’ailleurs variables, tantôt excitants et tantôt déprimants. Il ne peut s’expliquer pourquoi on lui donne ainsi des drogues contraires, pourquoi, surtout, on choisit pour l ‘abrutir le moment, précis où il va mieux.

L’illusion de déjà vu, que nous allons étudier maintenant, a conservé ses caractères de généralité et d’apparente continuité. Elle embrasse les événements subjectifs comme les faits objectifs. Tous ou presque tous les faits nouveaux de conscience affectent la double physionomie du souvenir et de l’actualité. La reconnaissance illusoire est affirmée avec d’autant plus d’énergie que l’on attire davantage sur le fait l’attention du malade.

Louis n’a jamais cessé d’affirmer que son existence actuelle répète exactement sa vie de l’an dernier : « Dans les six mois que je viens de passer ici (janvier 1895), il n’y a pas deux minutes qui diffèrent de mon premier séjour. » II reconnaît les faits quelconques de la vie quotidienne. Il reconnaît aussi, sans hésitation, tous les événements publics dont on lui parle ou qu’il apprend par les journaux : la mort de M. de Lesseps (décembre 1894) ; la démission de M. Casimir-Périer et l’élection de M. Félix Faure (janvier 1895) ; l’expédition de Madagascar (1895) et ses diverses phases ; les fêtes de Kiel (juin 1895), la mort de Pasteur (septembre 1895) ; l’accident de la gare Montparnasse (octobre 1895), etc., etc. De chaque nouvelle reconnaissance, il tire une preuve nouvelle et chaque fois décisive de son précédent séjour dans la maison de santé. Sans paraître se douter qu’il nous avait dit la même chose la veille, il répétait chaque jour : « Hier encore, je n’étais pas très sûr ; je pouvais avoir des doutes sur mon séjour antérieur ici ; mais, à présent, c’est très net, je suis absolument certain d’avoir connu le fait de tout à l’heure ici même, l’année dernière et dans des circonstances identiques. »

Non seulement il revoit, réentend, refait les mêmes choses « jour par jour », mais il éprouve aussi « les mêmes sentiments », il traverse « les mêmes états dame », il fait « les mêmes rêves »; ce qu’il résume dans cette formule nette et concise : « Je vis deux années parallèles. » La répétition de sa vie intérieure l’impressionne beaucoup plus que la reconnaissance des faits extérieurs : « J’ai la certitude d’avoir séjourné ici l’an passé, non pas tant grâce à mes souvenirs que par l’identité des pensées qui me viennent à l’esprit, de mes rêves, de mes dispositions intérieures. Je ne vous cache pas que cela m’ennuie beaucoup. Recommencer, dans le même
ordre, les mêmes pensées et les mêmes rêves, cela est évidemment maladif. »

Ces illusions répétées entraînent pour le malade des conséquences bien faites pour troubler sa chronologie. C’est ainsi qu’il en vient à croire qu’il a séjourné trois fois dans la maison de santé, parce que, dit-il, « le souvenir de mon séjour de l’an dernier se présente lui-même à mon esprit comme un souvenir antérieur, comme un souvenir déjà vécu ». Une autre conséquence erronée est une confusion de dates qui a été également observée, sous la même forme, chez les malades de Pick et de Forel. Louis suppose d’abord, puis il affirme « que nous sommes en 1895 », puisque tous les journaux qu’on lui donne, et qu’il a « lus l’année dernière », portent la date de 1894. Naturellement, le 1er janvier 1895 devient pour lui le 1er janvier 1896, et ainsi de suite.

Dans d’autres cas, un raisonnement non moins logique aboutit à la négation des faits. Le malade écrivait à son frère, en octobre 1894 : « J’ai suivi jour par jour mon séjour précédent dans cet établissement. J’y ai retrouvé au fur et à mesure les mêmes articles de journaux. Vous m’y avez envoyé les mêmes fausses nouvelles : la mort de Mlle X…, le mariage de Mlle Z… Je ne puis écrire à Mme X…, ne sachant pas exactement si c’est vrai ou faux. Il me semble bien pourtant que c’est faux, puisque je suis sûr d’avoir lu la même chose l’an dernier, ainsi que le mariage de Mme Z… J’ai beau avoir la tête malade, il y a évidemment des choses qui se fixent, et celles-là en sont… Je n’écrirai pas à Mme X…, malgré la parfaite occasion que me donne la pseudo-mort de sa fille. J’agirai exactement de la même façon que la première fois, et je suis sûr de ne lui avoir pas écrit l’an dernier, je le sens à la netteté avec laquelle je prends la résolution de ne pas lui écrire. »

II est inutile d’accumuler les exemples du même genre qui trahiraient tous le même mécanisme intellectuel : l’impression de déjà vu est en désaccord avec les apparences ; un raisonnement plus ou moins voulu, plus ou moins conscient, vient rétablir la concordance; suivant les intimes préférences du malade, le raisonnement aboutit tantôt à une erreur de dates et tantôt à la négation pure et simple, mais toujours il est logique, logique jusqu’à l’absurde.

Remarquons ici que Louis distingue fort bien ses anciens souvenirs de ses reconnaissances actuelles. Il a évidemment conscience que son esprit ne fonctionne plus comme autrefois, et, chose singulière, il semble avoir une confiance plus grande dans le nouveau mécanisme. Il disait souvent qu’on le ferait douter plutôt de sa réception à Saint-Cyr que de la réalité de son séjour antérieur à Vanves. Ceci ne doit évidemment pas être pris au sens absolu, et Louis n’avait pas le moindre doute sur son entrée à Saint-Cyr. Il entendait seulement exprimer avec force l’intensité de son impression de déjà vécu.

Un malade observé par Sander semblait pousser plus loin encore la conviction : « J’ai peur, disait-il, que le fait actuel ne soit qu’une apparence, n’existe que dans ma pensée, tandis qu’en réalité, il se serait produit antérieurement. » Ce malade en venait donc jusqu’à presque nier l’existence de sa perception présente, au
profit de son faux souvenir.

Pour compléter l’étude de l’état mental de Louis, il est nécessaire d’examiner l’état général de sa mémoire. Nous savons qu’elle est affaiblie. L’amnésie porte principalement sur la période qui a suivi la fièvre paludéenne et sur les faits actuels. Les acquisitions nouvelles sont très difficiles et très instables. Le malade oublie au fur et à mesure les choses dont il est le témoin. Il a toujours fort mal apprécié la durée de son séjour à Vanves; il lui est presque impossible de retenir les noms des personnes qu’il voit tous les jours, etc. Dans cette amnésie, il faut faire une part assez importante à la distraction qui résulte des préoccupations habituelles du malade. Toujours absorbé par la pensée de sa maladie, ne parlant guère d’autre chose, Louis est indifférent à tout ce qui se passe autour de lui. Mais si l’on réussit à attirer son attention, à l’intéresser, les souvenirs se fixent assez bien.»

Outre cette observation très complète, l’auteur nous donne des études spéciales sur les points suivants :

1- La reconnaissance illusoire suit de très près la perception qui lui donne naissance; l’intervalle qui les sépare est presque toujours d’environ une minute. Ce fait d’observation est tout à fait contraire aux assertions du malade, qui a l’habitude d’affirmer avec ténacité que la reconnaissance se produit seulement le lendemain, ou plusieurs jours après, ou même plus tard. Voici, par exemple, ce qu’il pensait de son arrivée à Vanves, 3 mois après : « Ce n’est que 2 ou 3 jours après mon arrivée ici que j’ai commencé à soupçonner mon séjour précédent ; au bout d’une quinzaine, j’en avais la presque certitude ; depuis ces derniers jours, la certitude est complète, absolue. » En réalité, le malade attribue une durée de quelques semaines à un travail qui s’est fait en quelques minutes.

2- Le malade a très mauvaise mémoire ; il dit, par exemple, qu’il a reconnu telle personne qu’il a Vu hier, mais il est incapable de décrire exactement comment cette personne était habillée.

3- Malgré les affirmations du malade, l’illusion n’est pas réellement continue ; il ne reconnaît pas tout. Souvent on peut avoir avec lui de longues conversations sans le voir manifester d’aucune manière une fausse reconnaissance. Quant au mécanisme de l’illusion, bien des théories ont été proposées, dont quelques-unes, vraiment un peu fantaisistes, invoquent la dualité fonctionnelle du cerveau, la télépathie et même la métempsycose. Arnaud adopte en partie la théorie d’abord indiquée par Lalande et Dugas, d’après laquelle l’illusion résulterait d’une courte distraction survenant entre deux perceptions du même objet ou du même fait. Son hypothèse repose sur l’existence, incontestable chez son malade, de l’amnésie et de la distraction habituelle. Voici comment les choses se passeraient :

Une première perception d’un objet quelconque a lieu pendant un état de distraction et réveille un minimum de conscience ; puis, l’état de distraction cessant, on a une seconde perception de cet objet. Si le sujet est normal, il se rend compte de ce qui se passe ; voyant tel ou tel objet, il se souvient que ce même objet était tout à l’heure devant ses yeux, et qu’il ne le voyait pas. Mais, si la mémoire est à peu près incapable d’acquérir de nouveaux souvenirs, les deux phases de la perception resteront séparées par une sorte d’hiatus, et la première, de beaucoup la plus faible, sera tout naturellement reportée dans un passé plus ou moins lointain. L’auteur admet, du reste, comme possible, que tous les cas ne relèvent pas de la même explication. Nous pensons qu’il sera bien difficile d’éclairer cette question sans faire des expériences de psychologie sur les personnes présentant ces phénomènes.

Extrait des Annales médico-psychologiques, mai-juin, 1896, p. 455-471 par Alfred Binet. Crédits photos – Documents – Copyrights avec autorisation : Collection S. Bazou. Tous les documents et archives sont proposés sauf avis contraire des ayants droit, et dans ce cas seraient retirés.

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