Comment êtes-vous entré dans la magie ? A quand remonte votre premier déclic ?
Je suis né à Saint-Domingue (République dominicaine) en 1987 de parents italiens.
J’ai vécu trois années et demie autour du « mystère » de l’île des Caraïbes, puis je me suis installé en Italie.
Quand j’avais 10 ans, j’ai commencé à m’intéresser à la magie moderne en complément de mes études. A 12 ans j’ai présenté mon premier spectacle de magie en tant que « plus jeune magicien d’Italie » au cours d’un gala international organisé au Casino Ruhl à Nice. J’ai fait disparaître une bague d’un spectateur qui réapparaissait, flottant dans les airs, au milieu de la scène.
En 2009, j’ai obtenu un diplôme de littérature et de philosophie à l’Université Catholique de Milan. Après avoir été diplômé, j’ai décidé de me consacrer exclusivement à l’art de l’illusionnisme.
Quand avez-vous franchi le premier pas et comment avez-vous appris ?
J’ai commencé à lire des livres sur la magie et j’ai passé beaucoup de temps à faire le tour des librairies à Milan essayant de trouver un peu plus d’informations sur la magie. Au fil des ans j’ai amélioré mes compétences dans les domaines de la prestidigitation, du théâtre et de l’illusionnisme, ce qui m’a permis de travailler avec succès pour des événements corporatifs et des soirées privées.
Quelles sont les personnes ou les opportunités qui vous ont aidé. A l’inverse, un évènement vous a-t-il freiné ?
Dans ma carrière, j’ai rencontré beaucoup de magiciens, j’essaie à chaque fois d’apprendre quelque chose de tout le monde, pas seulement de nouveaux tours, mais j’essaye de comprendre la façon dont ces artistes vivent à côté de leur activité magique.
Dans quelles conditions travaillez-vous ?
Je travaille spécialement pour les événements d’entreprises et les soirées privées. Je suis spécialisé dans le close-up que je présente d’une manière intelligente, innovante, dynamique, caractérisé par l’élégance et la sobriété.
En 2013, j’ai réalisé un spectacle innovant Techno Magic, un nouveau concept de magie. Créé pendant Le salon international de l’automobile à Milan. Il a été présenté à Ermenegildo Zegna District pendant l’événement LG Electronics. A l’intérieur du salon il y avait des interactions vidéo, une performance visuelle, des vidéos-projections, des changements de costumes, des performances laser, des lévitations et des illusions. Le spectacle, fait de mystères et de suggestions, a eu un fort impact sur le public. Un spectacle que j’ai conçu et adapté spécialement pour cette convention d’entreprise.
Quelles sont les prestations de magiciens ou d’artistes qui vous ont marqué ?
David Copperfield est, selon moi, le meilleur magicien au monde. J’aime aussi la magie de Criss Angel, Dynamo, David Blaine et Marco Tempest.
Quelles sont vos influences artistiques ?
J’aime la musique !
Quel conseil et quel chemin conseiller à un magicien débutant ?
Ne jamais dire jamais, car les limites, comme les craintes, sont souvent une illusion !
Quel regard portez-vous sur la magie actuelle ?
Aujourd’hui, il est plus difficile de trouver des illusions qui impressionnent le public parce qu’Internet a révélé de nombreux secrets. De plus, beaucoup de numéros magiques qui passent à la télévision ne peuvent pas être effectués en direct. Le secret est de créer des émotions avec le public et le conduire dans un monde surréaliste.
Quelle est l´importance de la culture dans l´approche de la magie ?
La culture est importante. La magie est un langage universel qui n’a pas de limites.
Vos hobbies en dehors de la magie ?
J’aime voyager autour du monde à la recherche d’objets que je pourrais utiliser dans mon spectacle. J’aime la technologie, la conception de sites web et parfois je fais des collages artistiques.
– Interview réalisée en février 2015.
A visiter :
– Le site de GianLupo Borgogelli Ottaviani.
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