La créativité et l’intelligence sont des capacités humaines héréditaires qui se développent ou s’atrophient avec des stimuli de l’environnement, des récompenses, des punitions, des informations, des émotions et l’occupation du temps, y compris continuer à lire ou à faire autre chose. Seuls quelques jumeaux naissent avec la même créativité et intelligence. Mais même ceux-ci, avec les stimuli de l’environnement, commencent à développer certaines capacités et à en atrophier d’autres. Chaque personne, à chaque instant, est le résultat de ce dont elle a hérité et de la façon dont elle a passé son temps : dormir, jouer, travailler, étudier, recevoir des informations, des récompenses et des punitions pour son comportement.
Même pendant le sommeil notre cerveau continue à travailler. Certains chercheurs disent qu’il travaille encore plus que réveillé et peut être plus efficient pour la créativité et l’intelligence au service de notre travail de magicien. Dormir plus et travailler moins, mais de façon optimisée, est un gage de réussite pour la créativité. Il y a des personnes qui suggèrent d’étudier les problèmes et les doutes de la journée avant de s’endormir pour avoir la solution pendant la nuit. Avec cette méthode, j’ai moi-même eu des réponses à mes questionnements nocturnes lors du réveil. Les rêves facilitent souvent la créativité et je ne suis pas sûre que cette méthodologie ait des effets secondaires sur la qualité de notre sommeil.
Il n’y a aucun doute que l’intelligence et la créativité chez l’enfant peuvent être développées par l’amour de ses parents, le temps passé avec eux, la stimulation d’activités qui développent les fonctions cognitives, la réception d’un cadeau comme une boîte de magie, des jeux intelligents, ou même transformer le travail scolaire en jeux et amusements éducatifs.
Dans mon école d’enseignements traditionnels au Portugal, seule la mémoire avait de la valeur et comptait pour le passage de classe. Je me souviens que le dessin et le travail manuel comptaient peu d’heures par semaine pour stimuler notre créativité. Ces disciplines étaient malheureusement considérées comme secondaires et sans importance pour réussir ses études. Les parents, les éducateurs de la petite enfance, l’école et l’université ont une énorme influence sur le développement des capacités de l’enfant jusqu’à l’âge adulte. Même le plus grand dévouement envers les enfants peut mal tourner. Les parents d’enfant unique, qui portent trop d’attention à leur progéniture, peuvent atrophier leurs meilleures capacités sociales et transformer leur fils ou fille en monstre asservi à la réalisation de leurs rêves et fantasmes. Le plus précoce et grand génie à ma connaissance, qui parlait plusieurs langues à l’âge de quatre ans, est entré à l’université à douze ans et a terminé son diplôme universitaire de haut niveau à seize ans. Il souffrit de dépression, fut arrêté et mourut jeune. Son père savait que ses capacités pouvaient être stimulées dès sa naissance, mais il ne connaissait pas les effets secondaires d’une surstimulation de la mémoire de l’enfant ! Il a tout fait pour que son fils étudie un maximum au détriment des jeux avec d’autres enfants qui auraient favorisé une croissance physique et psychologique plus heureuse et mieux adaptée à la société. Je me souviens d’un lauréat FISM me disant en coulisses : « ce prix m’a coûté une séparation avec ma femme ». Je ne sais pas si son prix était plus important que sa femme qui ne l’a pas aidé à réaliser ses rêves… Il est important de se poser ces questions chaque fois que nous devons prendre une décision importante.
La créativité, l’intelligence, la mémoire et l’apprentissage sont interdépendants. Mais je crois que la mémoire, la créativité et l’intelligence se développent de façon différente avec le temps que nous dédions à chaque activité. Il y a des activités particulières qui sont spécifiques à l’intelligence, à la créativité ou à la mémoire. Le temps que l’on consacre à la mémoire peut manquer pour le reste, et ce que nous ne travaillons pas tend à être atrophié.
Les événements magiques (conférences, festivals et congrès) ont été pour moi des opportunités pour développer ma créativité appliquée à mes spectacles. Chaque information a sa valeur, mais le plus important est notre attitude mentale pendant cette réception : mémoriser, prioriser, créer… Nous pouvons, par exemple, assister à une conférence dans le but de tout mémoriser pour faire la même chose, ou de s’en inspirer pour inventer des adaptations et créer quelque chose de nouveau. L’important est de sélectionner les priorités qui nous semblent les meilleures pour nous.
Les stimuli, l’intensité des émotions, les informations et certaines techniques psychologiques peuvent être étudiées pour être appliquées à chaque magicien. Les stimuli peuvent venir des personnes avec qui nous passons notre temps.
Je pense qu’il est important d’écrire ses doutes, ses questionnements, mais aussi ses rêves pour un jour en faire « une autopsie ». Cette méthodologie peut éviter des erreurs futures et stimuler les décisions que l’on prend au quotidien. Un journal secret que l’on écrit juste pour nous peut avoir des résultats positifs dans notre vie (et peut-être même pour les lecteurs, s’il devient public), contrairement à un journal écrit pour vendre ou (dé)montrer aux lecteurs à quel point nous sommes compétents. Une professeure a dit : « écrivez un journal secret seulement pour vous et lisez-le dix ans après… » Mais il est important de garder à l’esprit qu’aucun succès ou échec ne se répète jamais : nos capacités et notre environnement varient continuellement. Notre histoire ou celle des autres peuvent favoriser le succès ou l’échec à chaque moment. Essayer de reproduire un succès peut être plus négatif que positif. Plus nous connaissons d’histoires de réussite et d’échec, plus nous pouvons trouver l’inspiration pour savoir comment réagir. Si Hitler avait mieux étudié l’histoire de Napoléon lorsqu’il a envahi la Russie, peut-être qu’il n’aurait pas commis l’une des pires erreurs de l’histoire de l’humanité : environ 500 000 soldats allemands tués, beaucoup plus de soldats et de civils d’Europe, des États-Unis, d’Afrique et du Japon ; une misère dans le monde entier. J’imagine que si Vladimir Poutine avait mieux étudié l’histoire de Napoléon et d’Hitler, il n’aurait peut-être pas envahi l’Ukraine. Pour un avenir meilleur, nous pouvons nous inspirer de l’histoire sans commettre les erreurs du passé. Imiter des « génies » dans n’importe quel domaine peut conduire à l’échec. Il est nécessaire de s’arrêter un instant pour réfléchir. Parfois quelques minutes peuvent remplacer des heures, des jours ou des années de travail dans le vent.
Les personnes qui nous entourent, comme les amis ou la famille, peuvent avoir une grande influence sur nous. J’imagine que Ronald Reagan ne serait jamais ce qu’il est devenu sans sa femme. Elle était comme « la voix du peuple » qui conditionnait ses décisions. Le célèbre juge italien de l’émission Forum, (Mediaset, télévisions Berlusconi), Le magistrat et avocat Santi Licheri, a déclaré que sans sa femme, il ne serait rien du tout. Tout cela pour dire que pour chaque décision que nous prenons, il existe une philosophie de vie que nous connaissons mieux que les autres. Les théoriciens ou experts de la créativité et de l’intelligence peuvent nous enseigner de nombreuses idées générales, mais au final chacun doit peser le pour et le contre de chaque décision. Moi-même, j’ai raté beaucoup de choses pendant mes cinquante ans de magie avec des temps forts et des temps faibles. A l’université, j’ai eu la possibilité et la liberté de choisir ce que je voulais étudier : la psychologie et le journalisme ; deux domaines qui allaient me servir pour le futur. Pendant que j’étudiais la psychologie (grâce à l’argent de mes spectacles de fins de semaine et des vacances), j’ai noté par écrit tout ce qui me semblait utile pour mes spectacles de magie. Toutes ces notes ont pris place dans mon premier ouvrage. Je n’imaginais pas que ce livret de quarante pages aurait une telle influence pour beaucoup de lecteurs1.
Jusqu’à mes quarante ans, j’étais un illusionniste à succès participant à plusieurs émissions de télévision populaires, faisant des spectacles avec des génies de la magie comique tels Gaëtan Bloom, Ali Bongo ou Wittus Witt. Voir les spectacles de mes collègues plusieurs fois m’ont inspiré et m’ont poussé à améliorer les miens. Lors de mes dernières années, j’ai consacré la plupart de mon temps à un projet de sauvegarde de mon travail créatif, fait de succès et d’échecs pour inspirer d’autres magiciens à faire de leur mieux et éviter le pire.
Tous les théoriciens de la créativité que je connais tiennent des notes, des écrits, des enregistrements audios et vidéos pour conserver leurs idées, même celles qui pour le moment semblent impossibles. Passer en revue ses idées est un bon moyen de sélectionner et de développer les meilleures. Certaines de mes meilleures créations ont commencé par un petit effet original qui a ensuite été enrichi de nouvelles idées, stimulées par les spectateurs. A la fin de mes premiers spectacles, je faisais une analyse de chacun de mes tours en écrivant la réaction du public, qu’elle soit positive ou négative. Je notais également ce que j’avais bien exécuté et ce que j’avais raté, ainsi que des idées sur comment je pourrais mieux faire la prochaine fois. Avant chaque nouveau spectacle, je relisais mes notes pour essayer d’améliorer ce que je pouvais, de mettre en place certaines choses, en faisant quelques changements pour voir la réaction du public et l’impact final.
La créativité peut être stimulée en imaginant ce que nous voulons dans la vie, en visualisant son accomplissement et les émotions positives qui vont avec. Cette imagination et cette visualisation des conséquences du succès peuvent transformer le labeur en plaisir. La différence entre la difficulté ou le plaisir au travail se voit souvent dans la visualisation d’émotions négatives ou positives, Tout dépend des conditions physiques, psychiques ou psychologiques que nous imaginons. Si nous ne pouvons pas changer nos conditions de vie, nous pouvons en revanche changer notre attitude. Sur ce point, même les crises peuvent être vues comme des opportunités et stimuler la créativité associée aux émotions, même dans les pires moments de l’existence.
De nombreux succès et échecs dépendent de la bonne ou de la mauvaise personne que nous rencontrons, de leurs opinions et suggestions. Je me souviens d’un magicien qui a cessé ses représentations pour gagner plus en collaborant avec David Copperfield, consacrant sa créativité et son intelligence à améliorer et résoudre les contingences des spectacles du maître. Je crois que les succès de David Copperfield ou de Luís de Matos dépendent beaucoup du choix de leurs collaborateurs et d’un bon travail collectif. Copperfield voyage avec soixante-dix assistants et en trouve plus de trois cents dans chaque endroit important de la planète où il travaille. Ces collaborateurs locaux sont des magiciens, des clubs et boutiques de magie et d’autres artistes professionnels du spectacle.
Avec la crise du COVID-19, de nombreux contrats de Luís de Matos ont été annulés. Il a alors proposé à son groupe d’écrire des idées pour s’adapter aux nouvelles conditions de représentation. Cette technique du brainstorming collectif a débouché sur beaucoup d’idées créatives…
L’une de mes pires erreurs a été d’investir du temps et de l’argent à imiter les succès d’autres artistes. Si cette stratégie est bonne pour la créativité, le plus important est le choix des informations et des spectacles, (pas seulement magiques), qui peuvent le mieux servir d’inspiration pour notre propre personne. Copier ou essayer de faire comme les plus grands artistes peut nous conduire à l’échec. Il faut constamment savoir évaluer les avantages et les risques pour poser les bases solides conduisant au succès.
Certaines études sur des personnes qui réussissent suggèrent qu’elles ont fixé très tôt des objectifs à long terme, qu’elles ont écrit ce qu’elles voulaient faire et quand. Mais je ne sais pas si cela s’applique à la plupart des artistes.
Il existe de nombreuses manifestations de l’intelligence, mais les deux entités les plus connues sont l’intelligence rationnelle et émotionnelle. L’intelligence émotionnelle ou intuitive prédomine chez les artistes, avec plus de créativité et la capacité de s’adapter à chaque nouvelle situation, ainsi qu’aux goûts du public à un moment donné. Dans d’autres professions, certaines études mathématiques peuvent compter davantage. Je propose à chaque lecteur de se remémorer ou de revoir son passé pour savoir si ses succès ou ses échecs dépendaient plus de l’intuition et de l’intelligence émotionnelle (suivant ce qu’on appelle communément l’instinct), ou plus du rationnel (en mesurant le pour et le contre).
De nombreux théoriciens de la créativité prônent la persévérance. J’ai perdu beaucoup de temps et d’argent à investir dans des idées que j’ai commencé mais pas fini. Revoir notre histoire et essayer de découvrir les conditions psychologiques de nos actes peut nous éviter bien des erreurs…
La curiosité stimule la créativité. Mais l’imagination incontrôlée n’est pas toujours productive. Cela peut être comme un navigateur sans boussole qui ne sait pas où il veut aller. Parfois le « cœur », l’intuition et l’intelligence émotionnelle nous conduisent vers de meilleurs objectifs que ceux que nous nous sommes fixés. Prenez un moment et rappelez-vous quand vous avez eu les meilleures idées ?
Il existe différents types d’intelligence et certaines personnes célèbres ont des capacités supérieures aux autres : Hitler, Mussolini et Beppe Grillo sont les plus intelligents dans ce que j’appelle « l’intelligence émotionnelle populiste ». Ils ont une intuition et une perception particulières de ce que le peuple, ceux qui écoutent leurs discours, veulent entendre à un moment donné, même si c’était le contraire de ce qu’ils ont dit à un autre moment, ou même le contraire de ce qu’ils ont fait. En observant le succès d’autres artistes, pas seulement des magiciens, on peut s’en inspirer pour s’adapter aux goûts du moment.
Pascal a dit : « LE CŒUR A SES RAISONS QUE LA RAISON NE CONNAÎT PAS ». Parfois, il vaut mieux suivre l’intuition de tous les arguments logiques.
Beaucoup de grands inventeurs ont persisté dans leurs expériences avec beaucoup d’échecs avant la réussite : Charles Darwin, Thomas Edison, Alexander Graham Bell, George Orwell, Ludwig van Beethoven, Nikola Tesla, Louis Pasteur, Albert Einstein, Galilée, Henry Ford, Steve Jobs, Alberto Santos-Dumont, Larry Page ou Sergey Brin.
Travailler trop ne produit pas toujours les meilleurs résultats. Les meilleures idées peuvent venir dans les moments de décontraction, de relaxation et de détente. Le stress est l’ennemi de la créativité. Henry Ford a dit qu’il a eu plus de productivité, quand il a obligé ses ingénieurs à travailler moins, faire des pauses et partir en vacances.
Les conseils d’amis, de professeurs ou de collaborateurs peuvent-être capitaux à un certain moment. Il y a une époque où il y avait beaucoup de grands magiciens hollandais (Fred Kaps, Marconick, Peter Pit, Richard Ross…) et tous avaient été les élèves de Henk Vermeyden. Je n’ai jamais oublié quand ce dernier a vu mon numéro Pierrot et Colombine et m’a conseillé de vivre les émotions plus intensément et de les exprimer en contraste avec tout mon corps (de la tristesse solitaire à la joie de retrouver Colombine après son apparition). Gaëtan Bloom m’a aussi donné une idée pour améliorer mon numéro de magie comique, avec la disparation du pot aux saucisses…
Avant l’apparition d’Internet, un médecin m’a dit : « il nous faut développer plus de créativité et d’intelligence. La mémoire est pour les ordinateurs ». Aujourd’hui il dirait : « la mémoire est online, avec Internet. » Plus importante que la mémoire est l’intelligence d’évaluer le meilleur de la créativité pour la mettre en pratique au bon moment, dans les meilleures situations.
Le photographe que je considère comme le plus créatif, a déclaré publiquement qu’enfant, il avait séché l’école pour aller au cinéma. J’imagine que cette fugue pour aller voir des films était une manifestation d’intelligence appliquée au développement de sa créativité. S’il s’était « bien comporté », s’il n’avait pas manqué l’école pour voir des films, il n’aurait peut-être pas développé autant de créativité ou ne serait pas devenu le photographe publicitaire le plus créatif et le plus célèbre d’Italie : Oliviero Toscani.
Il y a beaucoup de génies « déficients » ou « incompétents ». Par exemple, certains disent qu’Einstein, était incompétent dans de nombreuses activités. Mais son incompétence est peut-être plus relative que sa célèbre théorie de la relativité ? Hitler avait 93 % de soutien du peuple allemand pour ses guerres au moment de ses plus grands succès. Einstein a écrit une charte pour la paix et contre les guerres d’Hitler mais n’a obtenu que deux signatures !
Un des plus grands génies de la mémoire à cinquante-deux ans. Il était alors comme un enfant : son père l’emmenait dans une bibliothèque où il passait des jours à mémoriser des livres du début à la fin. Un autre génie de la mémoire, un journaliste russe, n’avait pas besoin de magnétophone ou de cahier pour réaliser ses entretiens. Il enregistrait tout dans sa mémoire. C’était un journaliste qui pouvait répéter mot pour mot les réponses des interviewés ou tout ce que disaient des conférenciers lisant pendant des heures des discours. Mais comme il n’était pas doué en rédaction, il s’est reconverti et a commencé à gagner sa vie avec des spectacles de mémoire prodigieuse. Il a ensuite fini chauffeur de taxi.
Maik Magic, un magicien des affaires très prospère que je pense très intelligent m’a dit : « NOUS FAISONS TOUS DES ERREURS ». Le plus célèbre juge et homme politique populiste italien Antonio Di Pietro a dit : « SEULEMENT CELUI QUI NE FAIT RIEN, NE FAIT PAS D’ERREURS ». Je n’ai pas l’intention ou la prétention de donner des « recettes magiques » pour arriver à développer le meilleur de soi. « Ce meilleur » est la question la plus relative de la philosophie de la vie. Vaut-il mieux investir du temps et de l’argent dans la magie ?, dans un autre métier ?, dans sa famille ?, ou pour stimuler la créativité et l’intelligence des enfants ?
La théorie des « six chapeaux » d’Edward de Bono est la plus fameuse technique pour mieux utiliser sa créativité et son intelligence, appliquée aux décisions individuelles ou collectives. En bref, cela consiste à adopter différentes attitudes, chacune avec son « chapeau coloré » : le blanc pour les faits, le vert pour les nombreuses idées créatives sans blocage ni autocensure, le jaune pour les idées les plus positives (les meilleures qui puissent arriver), le noir pour les idées les plus négatives (le pire qui puisse arriver), le rouge pour l’intuition émotionnelle (ce qui nous plaît le plus) et le bleu pour la conclusion (l’intelligence rationnelle et émotionnelle pour donner la juste importance à chaque attitude précédente pour arriver à une décision).
Il me semble que cette méthodologie a des bons résultats pour le travail en groupe. Je crois que pour les décisions individuelles plus importantes on peut réfléchir avec ces six attitudes, écrire ce qu’on pense avant de dormir et faire un point le jour suivant. Je crois que cette méthodologie peut développer rapidement une réflexion inconsciente pour les décisions que nous devons prendre d’un moment à l’autre. J’imagine aussi qu’avec les nouvelles technologies d’Internet on peut développer des formes de créativité et d’intelligence collectives pour le futur de la magie et plus généralement pour un monde meilleur.
Note :
1 Psychologie appliquée au magicien (1982) a été éditée en trois langues et a conditionné ma carrière. Cela m’a permis d’organiser des conférences de psychologie lors de congrès, de festivals et dans des clubs magiques à travers sept pays. De nombreux magiciens m’ont remercié pour l’aide apportée à améliorer leurs performances. Des critiques très positives ont été publiées par certains des magiciens les plus célèbres du moment : Alberto Sitta, président de la FISM, Philippe Socrate, premier prix mondial de la FISM, des présidents de clubs de magie et des lecteurs…
A lire :
– L’interview de SERIP
– NEO
– PEPMC
– SMC
Crédits photos – Documents – Copyrights avec autorisation : Collection S. Bazou. Tous les documents et archives sont proposés sauf avis contraire des ayants droit, et dans ce cas seraient retirés.