Samedi 27 septembre.
MAGIE GENERALE
ANTHONY NELSON (junior)
L’obscurité envahit la salle…
Un personnage cagoulé, vêtu de noir fait son entrée, une lampe torche à la main.
Le cambrioleur, nous n’avons aucun doute sur l’identité de ce visiteur, éclaire les alentours d’une pièce. Sous le faisceau de la lampe nous distinguons les contours d’une commode ancienne, de quelques guéridons, d’un porte-manteau.
La lumière éclaire soudain la scène, révélant à nos yeux un décor intimiste d’appartement privé.
Le personnage ôte alors sa cagoule et expose son visage.
Sur le porte manteau, un costume de gentilhomme et un chapeau haut de forme.
Il s’en saisi, ôte ses précédentes frusques et se pare de nouveaux habits.
Au départ simple voleur, l’homme, se transforme ainsi peu à peu en un gentleman cambrioleur à l’image du célèbre Arsène Lupin de Maurice Leblanc. Le personnage nous apparaît comme quelqu’un de raffiné. Ses gestes sont emprunts d’une grande préciosité et son allure est distinguée.
Apparition de rose, et de bijoux.
Bagues, colliers de perles, diamants, montres à gousset et horloges se multiplient.
En final, apparition d’un gros diamant que le gentleman emportera avant de quitter l’appartement, laissant au passage sa carte de visite en évidence sur un présentoir à collier.
Un départ au premier degré avec un personnage avide de richesses, celui-ci évolue et cède la place au personnage mythique qui pense surtout à l’amusement et au divertissement du public. L’univers est bien retranscrit et nous permet de nous glisser sans peine dans l’histoire. Un beau numéro tout en finesse et jeu de séduction.
Cf : Compte-rendu du numéro d’Anthony au 6e Gala Rendez-Vous Magique de Grenoble.
MASK
Nous voici de nouveau plongé au cœur de la littérature avec l’adaptation visuelle du roman de Victor Hugo : Notre-Dame de Paris.
Sur la scène, un décor architectural d’inspiration gothique.
Sur la droite, une représentation de la cathédrale de Notre-Dame de Paris. Au centre de la scène un autel sculpté et à gauche une demie colonne cannelée.
Nous sommes au XVe siècle, à Paris.
Mask fait son entrée sur scène, dans le rôle de Quasimodo, une torche à la main.
Il enflamme la colonne cannelée, les pans tombent, et Esmeralda apparaît.
La belle se met à danser sur le parvis de la cathédrale, un ruban en main qui occupe joliment l’espace.
Quasimodo est bouleversé par cette vision et espérant séduire Esmeralda, s’emploie à la couvrir de cadeaux. Apparition de colliers de perles à l’intérieur de coupes puis d’un foulard.
Le bossu, déterminé à obtenir les faveurs de la belle ne s’arrête pas là.
Sur un petit autel, un vase, contenant quelques tiges vertes dénuées de fleurs. Des bulles de savon seront déposées sur les tiges, formant ainsi les pétales manquants. Les bulles s’éclairent et se transforment en boucles d’oreille que le bossu offre à sa belle.
Changement de costume, Mask revient sur scène, incarnant cette fois-ci le rôle de Frollo, l’archidiacre.
Dans le roman de Victor Hugo, Frollo est un personnage jaloux et possessif. Partagé entre son amour pour Dieu et pour Esmeralda. Il se verra refuser les faveurs de la belle et, fou de douleur, la fera accuser de meurtre et condamner à mort.
Mask, retranscrira ici les passages des faveurs rejetées et du jugement de l’archidiacre.
La belle est enfermée dans une caisse, à l’image d’un cercueil, qui sera transpercé par des épées en feu.
Quasimodo revient sur scène, il sort la gitane de la boîte. Celle-ci change de costume, sa robe devient blanche.
Quasimodo dépose sa belle délicatement sur l’autel sculpté. L’autel se sépare en deux : lévitation en un mouvement gracieux autour du bossu.
Les deux personnages se rendront main dans la main devant la Cathédrale, le décor s’ouvrira laissant apparaître un écran blanc. Les deux amoureux quitteront la scène et nous pouvons suivre leur ombre sur l’écran.
Image finale sur l’écran, les deux personnages s’embrassent et se transforment en deux colombes s’envolant vers les cieux.
Un numéro théâtralisé très poétique et une adaptation fidèle des personnages du roman de Victor Hugo.
Tao nous entraîne dans un voyage au cœur de l’Orient dans un numéro où s’allient Magie et Arts Martiaux.
A l’ouverture des rideaux, nous découvrons la façade d’un temple asiatique, le symbole du Ying et du Yang trône à sa base.
Tao, le visage masqué, sort du temple, mais avant d’aller plus loin dans la description de ce numéro, il me semble utile d’ajouter un point essentiel:
Dans l’univers du Kung Fu, le Tao est un mot qui désigne l’ensemble des postures et des mouvements représentant un combat contre un ou plusieurs adversaires imaginaires.
Ces techniques de combat s’exécutent à main nue ou avec des armes.
Dans son numéro, Tao nous fera la démonstration de quelques unes des armes les plus utilisées dans les arts martiaux. Notons qu’il en existe plus d’une centaine. Les démonstrations martiales seront ponctuées d’effets magiques et de figures acrobatiques, ajoutant une note de mystère et permettant d’adoucir ce cocktail explosif.
Démonstration du Jiu Jie Bien, ou Tao avec une chaîne.
Apparition d’un foulard et métamorphose en bâton : le Gwum.
Puis c’est au tour du sabre, qui après démonstration d’Iado, sera utilisé comme canne dansante.
Apparition d’un Nunchaku.
Tao enchaînera sur une jolie démonstration du Sa Tjat Kuen ou fléau à trois branches.
La dernière démonstration se fera avec un éventail en feu.
Avant d’être un instrument utilisé par la gente féminine, l’éventail était au temps de la Chine ancienne, l’apanage des nobles.
Le Tai Chi en a fait une arme redoutable.
Final : Tao sous un grand drap à l’effigie d’un dragon exécutera un changement de costume et enlèvera son masque.
Coiffé maintenant d’un chapeau de paille tressé il exécutera une démonstration d’art martial avec un sabre. Le sabre se dédoublera dans une gerbe de confettis.
La neige envahira la scène et Tao saluera munit de son drapeau, avant de disparaître à l’intérieur du temple.
C’est au tour d’Alice, qui nous invitera à pénétrer au cœur même de la poésie et du rêve.
La première vision qu’Alice nous offre est celle d’un décor de grenier fantomatique. Les meubles sont cachés par des voiles blancs transparents, comme si chaque objet présent sur scène était en sommeil et attendait d’être découvert.
Apparition du personnage.
Les voiles tombent un à un et nous pénétrons dans l’imaginaire du personnage.
Vêtue d’une longue robe blanche et coiffée d’un chapeau, Alice, bougie en main nous invite à explorer avec elle les alentours.
Dans ce numéro, pas d’histoire à proprement parler, mais plutôt une invitation au voyage, dans l’inconscient du personnage.
Quelques effets magiques du numéro :
Apparition de bagues sur gants blancs. L’un des joyaux surmontant les bagues se changera en broche et viendra orner le cou du personnage.
Alice ouvrira une ombrelle, une pluie de pétales s’en échappera. Apparition de fleurs multicolores.
Lévitation du chapeau du personnage dans une très jolie routine de Butterfly.
Apparition d’une plume, Alice s’approche d’un lutrin où trône un livre ancien, la plume s’échappe des doigts du personnage et se met à écrire, seule, sur une page du livre.
Le personnage saisit un miroir et s’y contemple, face à nous. Lorsque le miroir est retiré, apparition d’un masque sur son visage. Ce masque blanc est un symbole qui occupe une grande importance dans le récit. Sous forme de leitmotiv, il apparaîtra à plusieurs moments clefs du numéro.
Une certaine dualité se forme entre le personnage et le masque, comme si ce dernier, en venant couvrir le visage d’Alice, voulait l’empêcher d’explorer plus profondément ses rêves et ainsi s’émouvoir.
Très belle apogée du numéro avec apparition d’une colombe.
La colombe est posée sur son index, tendu vers le ciel et le personnage décolle du sol au cours d’une lévitation verticale, comme s’il était porté par l’oiseau aux ailes déployées.
Image finale : Alice, de retour sur la terre ferme, baisse la tête, un voile transparent se déroule alors de son chapeau et vient la recouvrir jusqu’aux pieds. Sur ce voile est dessiné le symbole. Le rêve touche ainsi à sa fin et le personnage s’éloigne mystérieusement de nous, caché par ce voile de brume et ce symbole obsédant.
Un numéro emprunt d’une très grande poésie avec un petit côté mystique et une magie placée sous le signe de l’émotion.
PATRICK
Après la poésie, place à l’humour.
Le ton du numéro nous est donné dès le départ :
C’est sur la célèbre musique du film « 2001, l’Odyssée de l’espace » que Patrick fera son entrée, vêtu d’un costume de pékinois, une valise en main.
Il interpelle quelqu’un en coulisses. Un deuxième homme débarque sur scène, muni d’un plumeau. Il dépoussière la table et passe un coup de plumeau sur Patrick avant de se retirer en coulisses.
Place à la magie, avec un premier tour : la corde hindou version gag.
Patrick fait comprendre à l’assemblée des spectateurs que lorsque ses doigts lâcheront le dessus de la corde, celle-ci tiendra inexplicablement en équilibre vertical au dessus de sa main.
Le premier essaie est un fiasco total, Patrick se voyant interrompu par la présence d’une mouche.
L’acolyte de Patrick débarque une deuxième fois sur scène, une bombe insecticide entre les mains.
Le tour peut reprendre avec un nouvel essai… peu concluant…
Puisque la corde ne peut tenir en lévitation verticale, tentons l’horizontal !
C’est ainsi que Patrick trouvera une échappatoire.
L’acolyte débarque une nouvelle fois sur scène, une paire de ciseaux en mains, il viendra couper quelques poils gênants de la corde en lévitation horizontale, sous le regard hébété de Patrick… avant de rejoindre les coulisses.
Patrick enchaîne avec un foulard changeant de couleur.
Tenant le foulard au creux de ses mains, Patrick se met à trifouiller à l’intérieur.
A ce stade, les spectateurs magiciens que nous sommes, s’attentent aussitôt à une apparition de colombe… en effet des plumes s’échappent soudainement en pagaille du foulard…
Apparition d’un oiseau factice. (ouf !)
L’acolyte entre sur scène, une cage minuscule en main. Patrick, d’un geste de la main l’invite à patienter.
Il se met à rouler la colombe dans ses doigts, afin que cette dernière puisse rentrer dans une si petite cage. Il confie enfin le semblant d’oiseau roulé en boule à son compère… qui finalement l’empoche avant de quitter la scène.
Enchaînement sur une routine de foulards servant de faire valoir au gag suivant, le plus savoureux.
Nb : dans tous les concours FFAP, la magicien sur scène est prévenu du temps écoulé par un système de trois ampoules. Vert, il reste du temps, orange, c’est bientôt fini, rouge, le numéro doit stopper car le temps est dépassé.
Une sorte de machine avec feux tricolores rappelant ce procédé est donc déposée par l’acolyte devant Patrick. Lorsque le feu est vert, Patrick exécute ses routines, si par contre le feu passe à l’orange ou au rouge, un petit geste magique remet le feu au vert et il peut pour continuer son tour !
Petit gag de fin avec une quêteuse sans fond.
Au final, Patrick sort un boa de plumes de sa valise, dans laquelle nous apercevrons, nichée à l’intérieur, un panneau orné du mot : FIN.
CONCOURS MAGICUS
NICOLAS VALLOT
Sur scène : un guéridon et un cerceau fluorescent.
Lumières tamisées et musique classique, une baguette en main, Nicolas exécutera devant nous une lévitation du guéridon.
Au final, lévitation d’une bouteille de champagne. Le liquide se versera, seul, dans une flûte.
YOGANO JUNIOR
Un étui métallique posé sur le sol, au centre : un pupitre et quelques partitions.
Yogano fait son entrée, muni d’un saxophone argenté.
Introduction en musique, mimée avec son saxophone.
Arrivée sur scène d’une jeune femme, Yogane, dans le rôle d’une chanteuse.
Une hostilité s’installe entre les deux personnages, chacun voulant jouer de son instrument cordes vocales et saxophone se battent en duel !
Pendant ce temps, lévitation de Yogano, derrière la chanteuse.
ARTS ANNEXES
STANISLAS LE VENTRILOQUE
Au travers de son numéro, Stanislas fera parler une foultitude de personnages à la bouille amusante.
Tantôt une grenouille, tantôt une chaussette malodorante sortie d’une malle à linge sale.
Une tortue, dénuée de bonnes manières, voulant prendre la vedette aux autres personnages, ventriloque y compris.
Des personnages qui au-delà de leur apparence, pourront être aisément différenciés de par leur voix et de part leur caractère, propre à chaque marionnette.
Le numéro sera ponctué de petits gags avec le panier à linge et la chaussette sale récalcitrante qui ne cessera de s’amuser à interrompre le ventriloque.
Numéro également interrompu par un limonaire, qui s’actionnera seul et se mettra à chanter la Marseillaise à chaque fois que l’un des personnages prononcera le mot : France.
Le ventriloque nous apparaîtra un peu décontenancé face aux espiègleries de ses marionnettes et de son limonaire. Une jolie maîtrise des différentes voix. Un numéro et des personnages attachants.
BERTOX
Un jeune homme, coiffé d’un chapeau melon, attend son train sur le quai d’une gare, une valise à la main.
Il s’approche d’une machine pour composter son billet.
Une annonce se fait entendre :
« Le train en provenance de Grenoble et à destination d’Aix-Les-Bains aura dix minutes de retard ! »
Bertox glisse son billet dans la fente de la machine, aussitôt, une petite balle jaune en est expulsée, s’envole et atterri dans sa main.
Ainsi commence le voyage : au cœur de l’imagination du jeune homme, par une routine très poétique et visuelle de balles.
Parmi les effets de la routine :
Apparitions de balles au bout de l’index tendu.
Changes de couleur.
Multiplication et production de balles en masse.
Des balles apparaissent dans la bouche du personnage.
Jolie séquence avec la valise ouverte, posée sur la machine à composter les billets.
A chaque fois que Bertox passera sa main derrière le couvercle de la valise, la balle située au bout de son index tendu, changera de couleur.
Retour à la réalité avec une nouvelle annonce :
« Le train en provenance de Grenoble et à destination d’Aix Les Bains aura quarante cinq minutes de retard ! »
L’attente risque d’être longue ! Heureusement Bertox nous invite une nouvelle fois à l’évasion.
Se décoiffant, le personnage nous fera la démonstration d’une belle routine de jonglerie avec, non pas un, mais trois chapeaux melon.
Le public conquit l’accompagne en frappant dans ses mains.
Au final de la routine, le personnage secoue son veston, une pluie de balle en mousse tombe sur la scène.
Final burlesque avec une nouvelle annonce :
« Le train en provenance de Grenoble et à destination d’Aix Les Bains est arrivé quai n°3, départ immédiat ! »
Panique, Bertox tente de ranger la multitude de balles qui parsèment désormais le quai de la gare… mais visualisant bien vite l’étendu du désordre … il abandonne, saisit sa valise en quatrième vitesse et court prendre son train.
Un numéro très poétique avec un personnage possédant un petit côté clownesque véritablement attachant !
Cf : Description du numéro de Bertox, pour le 6e Gala Rendez-Vous Magique de Grenoble.
SEBASTIEN DETHISE
Sur la scène, deux structures plates et inclinées aux formes géométriques abstraites.
Sébastien démarre avec une apparition de balle Fakini dans un éclair (Ficelle flash).
Démonstration de jonglerie.
L’une des balles se transformera en colombe.
Nouvelle démonstration de jonglerie, cette fois-ci, sur les structures géométriques qu’il utilisera pour faire rebondir les balles. Une jolie démonstration d’une rapidité déconcertante.
Jonglerie au sol avec multiplication des balles.
A l’aide d’une seconde ficelle flash, Sébastien fera grossir l’une de ses balles.
Nouvelle démonstration de dextérité avec les grosses balles.
Au final, Sébastien gonflera un ballon qu’il crèvera et, sous couverts de foulards nous verrons apparaître sur la scène, un échantillon de basse-cour constituée d’une poule et d’un canard.
Voici un joli numéro de manipulation… plein de rebonds, rebonds, rebonds et de rebondissements !
MANIPULATION
MAX
Nous voici plongé dans l’univers d’un adolescent féru d’High Tech avec ce numéro de manipulation.
Bruitages : des pneus crissent, une voiture se gare.
Un enjoliveur de roue termine sa course sur la scène.
Max fait son entrée, sac de cours sur l’épaule, un volant entre les mains.
Il sort une cigarette, allume un poste CD, ce dernier se met à grésiller.
Max en retire une cassette audio, le poste se met à fonctionner.
Apparition d’un foulard, puis d’un CD sorti de ce dernier.
Un téléphone portable se met à sonner.
Le costume du personnage s’illumine soudain de petites LED bleues. Max se met à grésiller. Une flamme apparaît au creux de ses mains.
Réapparition du téléphone portable au cœur du foulard.
Max le lance en l’air et s’apprête à le rattraper de l’autre main, mais à la place, c’est un parapluie blanc qui fait son apparition.
Le parapluie sera ouvert et Max s’en servira comme antenne parabolique.
Apparition de mini disques au bout de ses doigts et manipulation.
Au final de cette routine, Max insère un des CD dans un ordinateur portable. Un écran s’allume, laissant apparaître l’image d’une pochette de CD rouge qui sera matérialisée et sortie de l’écran.
Max ouvre la pochette, en sort le CD et le place dans l’ordinateur au travers de l’écran.
Il ouvre le boîtier : apparition d’un verre plein de cocktail.
Manipulation de CD
Boule zombie sous couvert de son Tee-shirt.
Apparition et multiplication de disques géants.
Un éclair illumine la scène, Max est touché, les LED de son costume s’illuminent une nouvelle fois, grésillements et gerbes d’étincelles.
Un numéro jeune et dynamique.
GASPARD
Gaspard, vêtu d’un complet noir et d’une cravate rouge attend sa dulcinée pour un petit dîner aux chandelles, mais cette dernière a… quelques minutes de retard !
Cela va permettre à Gaspard de peaufiner les derniers préparatifs pour accueillir l’élue de son cœur.
Apparition d’une bougie, puis d’une allumette enflammée.
La bougie se métamorphose en rose.
Gaspard se saisit du bouton de la rose qui devient foulard. Un bouton de rose apparaît alors sur le revers de sa veste.
Un nœud est fait sur le foulard, celui-ci redeviendra bouton de rose.
Gaspard enchaînera avec l’apparition d’un vase sous couvert du foulard, puis de bougies rouges qui viendront orner un chandelier.
Apparition d’une balle blanche qui se transformera en bouton de rose blanc.
Le foulard rouge au départ, deviendra lui aussi blanc.
Changement de couleur avec la cravate de Gaspard, qui prendra elle aussi cette teinte.
Gaspard regarde alors sa montre et commence à faire les cent pas. Sa dulcinée viendra t-elle au rendez-vous ?
Des battements de cœur se font entendre. Gaspard sort un foulard noir et fait disparaître les bougies du chandelier.
Eventail et neige japonaise, ce qui symbolisera la colère et le trouble du jeune homme.
Gaspard réduira sa carte de visite en lambeau.
Bruitage d’orage.
Il enchaînera sur une manipulation de cartes. Multiplication et final des cartes en éventail entre ses doigts.
Soudain, la sonnette retentit. La colère de Gaspard disparaît.
Restitution de la carte de visite.
Le guéridon où est posé le chandelier se met à fumer.
Gaspard sort une allumette enflammée de sa poche et allume une petite mèche située sur le guéridon. Des bougies se mettent alors à pousser sur le chandelier.
Tout le décor romantique du départ sera reconstitué.
Au final, Gaspard fera réapparaître une rose blanche.
DESIRE
Nous voici plongés dans l’univers fébrile et luxuriant des Casinos avec ce numéro de manipulation placé sous le signe de l’argent.
Une machine à sous pour décor scénique.
Désiré fait son apparition en costume de cérémonie et chapeau blanc, une pièce géante à la main.
La pièce géante sera déposée dans la fente de la machine à sous.
Dans des gestes lents et emprunt de préciosité, Désiré débutera avec une manipulation de cartes de crédit.
Une myriade de pièces dégringole soudain de la machine à sous.
Enchaînement sur une manipulation de pièces géantes, au final, l’une des pièces sera placée sur sa veste en guise de bouton et une pièce plus grosse encore apparaît dans la main.
Le personnage avide d’argent ne s’arrête pas là.
Manipulation de billets de banque. Final de la routine avec billets en éventail dans ses mains.
La machine à sous se met soudain à cracher une multitude de cartes.
Joli final avec l’apparition surprenante d’une jeune femme dans les bras de Désiré.
FELIX
Sur scène, un parterre de bougies et quelques guéridons.
Félix fait son entrée, vêtu d’un costume queue de pie noir et d’une paire de gants blancs, ses doigts sont en feu.
Apparition d’une canne sortie des flammes.
Eventail de cartes et apparition d’une flûte à champagne sous couvert de l’éventail.
Manipulation de cartes.
Apparition d’une deuxième flûte à l’aide d’un foulard.
Confettis et apparition de deux étuis de cartes. Multiplication des étuis.
Transformation d’une balle en foulard.
Puis du foulard, nouvelle apparition d’une flûte à champagne.
Enchaînement sur cartes boomerang, d’une main à l’autre d’abord, puis derrière le dos.
Apparition d’un éventail de grosses cartes en premier climax.
Deuxième climax : l’apparition d’un Nabuchodonosor de Champagne suivi aussitôt d’un énorme verre pour la dégustation !
Jordan fera son entrée en scène, tel un lycéen rentrant de cours, sac à dos sur l’épaule, écouteurs avec musique à fond dans les oreilles.
Il débutera son numéro avec une disparition, suivi d’une réapparition des écouteurs, fil rouge du numéro, sous couvert d’un foulard.
Jordan enchaînera par la suite sur une très jolie routine de multiplication de sachets de M&M’s.
Il en dépose quelques uns dans sa bouche, les chocolats réapparaissent aussitôt dans sa main.
Change de couleurs des M&M’s, puis l’un des bonbons grossira pour devenir balle.
Au final nous avons l’image de quatre balles rouges en main.
Enchaînement sur une routine de balles Excelsior avec change de couleur et balles à la bouche.
Puis les balles redeviennent un sachet de M&M’s.
Du sachet, Jordan sortira un jeu de cartes.
Enchaînement sur une routine de manipulation de cartes il terminera avec quelques cartes boomerang à la bouche.
Final du numéro avec explosion à l’intérieur du sac à dos d’où sortira une pluie de confettis.
Jordan remettra son sac sur le dos, ses écouteurs sur les oreilles et saluera la salle avant de quitter la scène.
Un numéro de manipulation détonnant et une très belle cohérence dans les enchaînements.
ARNOW
C’est investi de l’illustre personnage de James Bond, qu’Arnow nous entraînera au cœur d’un numéro de manipulation explosif et magnifiquement orchestré.
Arrivée d’Arnow sur scène, un révolver en main.
L’image peut vous paraître assez sombre, mais croyez-moi, il n’en est rien, l’expression de son visage suffit à elle seule à nous ôter cette noire pensée, tant ce personnage de séducteur lui colle à la peau.
Notre homme est vêtu d’un élégant costume noir et d’une chemise blanche, rehaussée d’un nœud papillon.
Arnow démarre son numéro avec la production d’une balle blanche qui sera son Leitmotiv.
Enchaînement sur l’apparition d’un badge au matricule 007 qui sera collé sur la veste de son costume. A ce stade, plus aucun doute sur l’identité de son personnage.
Une sonnerie de téléphone portable se fait entendre. Arnow sort l’objet de sa poche, saisi un code et lance le téléphone par-dessus son épaule, se dernier explosera quelques mètres plus loin. Le ton du numéro est donné.
Pas d’histoire à proprement parler mais une succession de situations où son personnage évoluera.
Chaque apparition de révolver marquant la fin de ces séquences.
Production de balles et de cartes, manipulation…
Apparition d’une rose que le personnage saisira entre ses dents.
Un bruitage d’hélicoptère se fait entendre. Le personnage est cerné, il lève les mains en l’air.
Des tirs retentissent, le héro est touché, une tache de sang macule son costume. Des pétales de la rose tombent à terre.
Disparition de la tache de sang, venant colorer la balle qu’Arnow tient entre ses doigts.
Dans une image symboliquement très forte, le sang versé servira également à reconstituer le bouton de la rose fanée.
Au final, Arnow fera réapparaître son révolver qui se dédoublera.
Image finale avec le personnage qui, rose en bouche, croisera le canon des deux armes d’où sortiront deux grandes gerbes d’étincelles.
Un superbe numéro de manipulation qui malgré son thème, est doté d’une très belle symbolique venant adoucir ce cocktail par quelques notes de poésie.
Compte-rendu du numéro d’Arnow au 6e gala Rendez-Vous Magique de Grenoble.
MAGIE POUR ENFANTS
Je ne peux que vous inviter à lire l’excellent article de Peter Din à ce propos.
PALMARES
– Champion de France FFAP 2008 : Arnow
Magie générale :
– 2e prix Junior : Anthony Nelson
– 3e prix : Mask
Arts annexes :
– 2e prix : Sébastien Dethise
– 3e prix : Bertox
Manipulation :
– 1e prix : Arnow
– 2e prix : Jordan Gomez
– 3e prix : Félix et Gaspard
Magie pour enfants :
– 3e prix : Willow
Prix spécial CIPI :
– Gaspard et Max
Crédits photos – Documents – Copyrights avec autorisation. Tous les documents et archives sont proposés sauf avis contraire des ayants droit, et dans ce cas seraient retirés.