Comment êtes-vous entré dans la magie (les déclics) ?
Un collègue de travail de mon père m’a montré quelques tours de close-up un soir et m’a fait découvrir un petit club de magie dans une maison de quartier. J’avais 12 ans et j’ai tout de suite accroché. Cela fait 20 ans cette année !
Comment avez-vous appris ?
Philippe Warein a été mon professeur pendant deux ans et il m’a appris toutes les bases avec un vrai sens pratique. Sinon, la série des Cartomagie 2000 de Dominique Duvivier a permis d’enrichir grandement mes connaissances et mon répertoire.
Qu’est-ce qui vous a aidé et (ou) freiné ?
Mes parents ont joué un rôle primordial dans ma carrière. Ils m’ont toujours poussé, aidé et motivé. Sans leur soutien et leurs encouragements, je n’aurais probablement l’expérience et les références que j’ai aujourd’hui. Je leur serai toujours infiniment reconnaissant de ce qu’ils ont fait.
Peu de choses m’ont freiné dans ce métier, à part peut-être la jalousie de certains…
Dans quelles conditions travaillez-vous ?
La plupart de mon travail se fait en close-up, de table en table ou en conditions cocktail, pour de grandes entreprises ou des particuliers. Parallèlement à cela, j’ai un numéro de scène que je présente essentiellement en fin d’année et qui fonctionne extrêmement bien. Enfin, je développe depuis quelques mois un “one man show” de close-up pour de petites salles avec lequel j’espère bien tourner un peu partout bientôt.
Quels sont vos magiciens préférés et pourquoi ?
J’aime beaucoup Juan Tamariz et Daryl. Juan est un très grand penseur et ses routines sont de véritables petits bijoux de subtilités et de psychologie. Daryl, quant à lui, est un formidable performer qui arrive à obtenir des réactions incroyables avec des effets simples et percutants. Tous deux sont très différents, tout en étant de vrais “showmen” avec lesquels le public passe toujours un excellent moment.
Quels sont vos tours de prédilection et pourquoi ?
Les effets magiques que je préfère ? Les VRAIS ! Ceux qui sont le plus proche possible de ce qu’ils seraient si on avait de vrais pouvoirs magiques. Simples, visuels et efficaces avec une touche d’émotion.
Quels conseils donneriez vous aux magiciens débutants ?
De ne pas brûler les étapes et progresser régulièrement en repoussant toujours un peu plus ses limites. Il faut également s’intéresser de près ou de loin à tout ce qui concerne notre art et travailler très tôt devant un vrai public le plus souvent possible. L’expérience, les goûts du public, la gestion des spectateurs et de leurs réactions ne s’apprennent que sur le terrain.
– Interview réalisée en octobre 2005.
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